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28 juin 2022 2 28 /06 /juin /2022 12:53

Poutine est un roublard. Pas seulement parce qu’il veut que les clients et débiteurs de la Russie paient en roubles. Mais aussi parce que, face aux actes de piraterie perpétrés contre les intérêts russes par les pays vassaux de l’OTAN, il a réorganisé ses échanges commerciaux avec l’étranger.

Tandis que les pays en voie de tiers-mondisation comme la France adoptent des mesures confiscatoires et des embargos qui, au bout du compte se retournent contre eux, Vlad sélectionne et favorise les nations qui ont sagement choisi la neutralité. Ou mieux n’ont pas hésité à se déclarer solidaires de la Russie. Gagnant-gagnant.

La mer Noire est un lac russe et le Bosphore une passoire

Bien que les médias-menteurs annoncent chaque jour le naufrage de la marine russe, glosant sur la perte d’un vieux croiseur de près de 50 ans d’âge, complètement obsolète, on dénombre en mer Noire 45 navires de guerre de surface et 7 sous-marins.

La plupart de ces navires sont stationnés près de Sébastopol sur la côte occidentale de la Crimée et à Novorossiisk sur la rive ouest de la Russie. Cela représente 21 % de la totalité des navires de surface russes et 10 % de la flotte sous-marine.

Ils sont là pour protéger les cargos des pays neutres ou alliés qui commercent avec la Russie, et dissuader ceux des belligérants non déclarés mais actifs qui transportent officiellement de la nourriture et des médicaments destinés à l’Ukraine. Une couverture humanitaire idéale pour masquer des livraisons d’ armes et de munitions.

Mais  à présent, la plupart des compagnies de fret maritime des pays en état de guerre virtuelle avec les Russes refusent de tremper dans ces combines, et ne naviguent plus dans ces eaux.

Pour les autres, même si les pavillons de complaisance permettent des arrangements avec le diable, les grands navires porte-containers, méthaniers, céréaliers, vraquiers habitués à desservir la Russie, évitent de s’aventurer dans une zone de guerre où ils pourraient être ciblés à titre d’intimidation ou de représailles par les Ukrainiens.

La tendance est donc à la division des risques en répartissant les cargaisons sur un nombre plus important de petits transporteurs.

Une armada de vieux bateaux turcs est apparue sous immatriculation de complaisance dans le port de Novorossiisk. Vraisemblablement financés par des commanditaires russes, ces navires battent pavillon tanzanien, guinéen, libérien ou camerounais. Un pavillon neutre qui les rend intouchables.

Mais le plus amusant est de constater que des cargos maltais et grecs ne se cachent même pas pour faire du commerce avec la Russie, alors que l’Eurocrature a décidé d’étouffer ce pays avec son blocus.

La taqîya mode d’emploi

En tant que membre de l’OTAN, la Turquie islamique a condamné l’offensive russe en Ukraine. Avec la même vigueur que Moussa condamne les attentats, crimes et délits commis par ses coreligionnaires… Mais arguant de sa neutralité, le sultan d’Ankara ne s’est pas joint aux sanctions occidentales contre Moscou. De la sorte, il préserve les intérêts économiques de son pays avec les deux parties.

En théorie Erdogan a banni le passage des bateaux militaires par les détroits du Bosphore et des Dardanelles, appliquant à la lettre la Convention de Montreux. Pénalisant les belligérants extérieurs, mais pas les Russes, puisque les navires de guerre aux ports d’attache riverains de la mer Noire, Russie et Crimée en l’occurrence, ne sont pas concernés par ce traité de 1936.

Quant aux bâtiments de commerce, ce traité n’autorise pas à intercepter des navires de commerce ni à les fouiller. Il n’y a que la France et l’Italie pour se livrer à des actes de piraterie maritime en arraisonnant et confisquant des bâtiments civils russes.

Les marchandises circulent mais pas pour tout le monde !

L’ami Vlad ne laissera pas crever de faim ceux qui ne veulent pas de mal à son pays. Ainsi de nombreux cargos russes ou neutres chargent du blé et des céréales dans les ports libres comme Sébastopol ou libérés comme Marioupol.

Ils empruntent ensuite le Bosphore, direction la Syrie où la Russie conserve une base opérationnelle, puis le Liban ou l’Égypte.  Bien entendu, la Turquie n’est pas oubliée au passage.

Selon un décompte approximatif 102 100 tonnes de céréales, en majorité du blé, mais aussi du maïs et de l’orge, auraient été exportées depuis Sébastopol en avril et 109 800 en mai, contre 40 000 tonnes par mois en temps de paix.

Devant les médias occidentaux, et moyennant rétribution, quelques agriculteurs ukrainiens de Novorossia et du Donbass libérés chouinent que les Russes leur auraient volé leurs récoltes. Mais des vidéos montrent les paysans locaux livrant volontairement leurs céréales en Crimée, à l’aide de leurs moyens de transport habituels. À tel point que les check points sont saturés par des files d’attente interminables.

Dernier mensonge pour alimenter l’hystérie anti-Poutine : les merdias occidentaux affirment que les Russes volent les céréales, et « en même temps » bombardent les silos. Alors que les silos sont la cible des ukronazis qui préfèrent en détruire le plus grand nombre possible pour pouvoir ensuite accuser les Russes d’affamer la planète.

Arroseur arrosé, truand truandé, l’ambassadeur d’Ukraine à Ankara, Vasyl Bodnar, en avale son dentier, accusant la Turquie d’acheter des céréales « volées à son pays » et exportées depuis les ports de Crimée. On le laisse bouder dans son coin.

Pour calmer sa rage, l’eurocrature voudrait s’en prendre aux assureurs

Avec une logique imparable d’énarque marchant à côté de ses babouches, Macronescu a demandé à l’eurocrature qu’un nouveau train de mesures dirigées contre Moscou prive les opérateurs européens de leurs assurances si leurs bateaux venaient à désobéir aux diktats otanesques, même sous pavillons neutres.

Ce financier hors norme, expert en placements off shore pour son compte personnel, ignorerait-il qu’il n’y a rien de plus facile que de créer une holding aux Bahamas ou aux îles Cayman et de la rendre propriétaire sur le papier de la majorité ou la totalité des parts d’un navire…

Lequel sera ensuite immatriculé dans quelque république bananière d’Afrique ou de Mésoamérique. Avec une assurance sur mesure souscrite à Anguilla ou à Curaçao,  tandis que l’affrètement se fera, toujours sur le papier, depuis un mandataire au Panama ou au Costa Rica. Tout peut se régler en quelques « clics ».

Si les projets du psychopathe élyséen se concrétisaient du fait du manque de réactivité de certaines compagnies maritimes, en cas de naufrages et/ou de marées noires, il n’y aurait personne pour répondre des dégâts humains, matériels et environnementaux.

Par quelque bout de la lorgnette qu’on l’observe, ce caractériel immature est un total irresponsable qui se fiche pas mal des conséquences désastreuses de ses caprices et de ses lubies. Du moment qu’il croit avoir le dernier mot.

Espionnage, délation et menaces sans grand effet

Pour des raisons de sécurité et de traçabilité pour les produits sensibles, la plupart des navires ont un AIS (automatic identification system), un peu l’équivalent du transpondeur des avions. Très efficace si on ne le débranche pas. Mais les banques de données qui les répertorient ne renvoient que ce qu’on y a mis dedans, concernant les caractéristiques d’un bateau, son nom, son pavillon et l’âge du capitaine.

Quant aux satellites, s’ils peuvent évaluer le type et le tonnage d’un navire, et sa charge d’après sa hauteur sur l’eau, et rendre compte des ports de départ et d’arrivée, ils détectent mal les changements de nom et de pavillon, ou les modifications de peinture ou de superstructures. Et la coalition anti-russe n’ose pas (pas encore ?) cibler des bâtiments civils de pays neutres.

Aussi a-t-on réactivé le maillage des espions à terre. En place depuis 2016, preuve que l’OTAN prétendait déjà contrôler tous les mouvements en mer Noire.

Des « veilleurs » dit pudiquement l’eurocrature, pour évoquer ces Turcs impécunieux dont le travail, assisté d’anciens marins ukrainiens, consiste à relever les entrées et sorties du détroit, noter les paramètres visuels des cargos, écouter les transmissions radio, relayer les informations données par des dockers trop bavards, et reporter le cap suivi.

https://www.youtube.com/watch?v=K7XRRKqpcT4

Tant que les navires peuvent être observés depuis les hauteurs du Bosphore, ce qui n’excède guère une dizaine de milles (environ 18 km) dans de bonnes conditions de visibilité, ces amateurs jouent à James Bond. Agents secrets paraplégiques puisqu’ils ne peuvent en aucun cas intervenir.

Tant mieux si ça donne à manger à quelques pauvres hères, mais cela confirme que du côté ukrainien, on n’a que des bricoleurs et des baltringues qui se prennent pour des foudres de guerre à l’image de leur trépignant et désopilant président.

Il est tout de même insupportable de constater qu’une bande de corbeaux-délateurs de France Info, reprenant in extenso la propagande du Zygomyr, ont détourné les moyens du service public afin de traquer les camions banalisés, état de guerre oblige, qui transportent les marchandises de l’intérieur des terres jusque dans les ports.

En publiant leurs itinéraires et leurs caractéristiques afin de permettre aux ukronazis de les neutraliser, ils prennent parti en tant que belligérants, et mettent en danger la vie des camionneurs. Alors si ces journaleux qui veulent faire la guerre se prennent une balle ou un éclat d’obus dans la gueule, ils n’auront que ce qu’ils méritent !

Droit international à géométrie variable et piratage légalisé

Double langage de rigueur : les médias-menteurs reprochent aux Russes leur lenteur à mettre en place des couloirs maritimes d’évacuation permettant de reprendre la mer aux navires étrangers coincés dans les ports ukrainiens.

Mais aucun journaleux militant ne précise qu’à Odessa, par exemple, il fallait localiser puis détruire des centaines de mines dont on n’avait pas la carte des emplacements. Sans parler des épaves délibérément coulées dans les chenaux afin de ralentir toute tentative de débarquement des Russes. Une fois encore, les Ukrainiens accusent leurs adversaires des erreurs et des crimes dont ils sont responsables !

Avec des arguties aussi pernicieuses, les faiseurs d’opinion trouvent tout à fait normal que des navires appartenant à des Russes ou transportant des marchandises provenant de Russie ou destinées à ce pays soient piratés par une mafia d’États-voyous.

Par contre, quand les Russes exportent des produits originaires d’Ukraine, les donneurs de leçons exigent qu’on arraisonne leurs bateaux. Et si des commandos de Spetsnaz entraînés à lutter contre les pirates au large de la Somalie et en mer Rouge ripostent, appuyés par une force aéro-maritime, on fait quoi ?

Il faudrait expliquer à ces imprécateurs que seule une délibération unanime du Conseil de Sécurité de l’ONU pourrait « couvrir » de tels actes de guerre. Heureusement, les Russes y disposent d’un siège permanent avec droit de veto.

Cela leur évite d’utiliser tout de suite leur arsenal gradué : bombes thermobariques, du conventionnel amélioré pour commencer. Ou à neutrons, du nucléaire léger à rayonnement renforcé. Sinon des charges atomiques tactiques délivrées par des vecteurs hypersoniques, rapides et furtifs, quasiment indétectables. De quoi calmer les va-t-en guerre sans qu’il soit besoin de lancer le RS-28 Satan 2, l’arme fatale.

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

 

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