"Le marché est tendu", confirme Jacques Bordat, président de la fédération des industries du verre, en France.
Principal facteur de stress pour l’embouteillage, la hausse des prix du gaz, qui affecte nombre d’industries et particulièrement celle du verre, où il est utilisé dans les fours verriers pour chauffer le sable (silice) à plus de 1.300 degrés.
"On est une industrie énergo-intensive et plus précisément gazo-intensive, puisque le gaz représente 75 à 80 % de notre consommation d’énergie, le reste étant principalement de l’électricité", explique Jacques Bordat.
"On est une industrie énergo-intensive et plus précisément gazo-intensive, puisque le gaz représente 75 à 80 % de notre consommation d’énergie, le reste étant principalement de l’électricité", explique Jacques Bordat.
De quoi provoquer une hausse "en moyenne, de 25 à 50 % depuis le début de l’année sur le verre", calcule Philippe Thenailler, responsable des achats pour le groupe Serge Cheveau, distributeur de bouteilles et de bouchons pour la viticulture et les petits négoces de vin.
Une hausse qui se répercute ensuite à la vente, une fois la bouteille pleine.