Le Blog de Lazare

Les Etats-Unis et l'Union Européenne se sont entendus sur une "task force". Concrètement, toute décision de l'un ou de l'autre est comme unilatérale.

En outre, dans ce dialogue siamois, l'Allemagne a décidé de rompre toutes ses relations avec la Russie. Elle divisera dans un premier par deux ses importations de gaz russe puis se retirera du marché vers 2022. L'Allemagne comblera sa dépendance grâce à l'appui de Biden qui affirme que les sources énergétiques russes sont un poids qui sert à agenouiller l'occident.

Prêts, droits de douane... de multiples efforts de partenariat et d'entraide ont été conclu, ce jeudi, pour assoiffer Poutine.

L'annonce de Joe Biden plonge l'Europe du gaz dans une spirale haussière et incertaine qui demain se retrouvera, quoi qu'il soit, en rouge, en gras, en italique au bas de les factures, corses comme métropolitaines.

Les promesses américaines :

 "Les États-Unis et l’Union européenne vont travailler main dans la main pour prendre des mesures concrètes pour réduire la dépendance au gaz naturel russe et pour tirer la meilleure partie des énergies renouvelables". (Biden)

 Création d'un groupe de travail visant à réduire la dépendance de l'Europe envers les énergies fossiles russes, en raison de la guerre menée par Moscou en Ukraine.

Les États-Unis s'efforceront de fournir à l'Europe 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) cette année, dans le cadre de cette initiative dévoilée par le président américain Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, selon un communiqué. 

En gros, pétrole, gaz, pleurez sur vos factures.

Notons que depuis les annonces, le cours du gaz visite la Lune avec un joli bond de 5,5%, à suivre. En une semaine, il a gravit les étoiles, + 99,45% !

Cours du gaz naturel ici en live

Plus d'informations sur le web, tant qu'il existe...

Joseph Kirchner pour WikiStrike