Comment aborder ce drame exposé depuis tant d’années dans le silence intersidéral des médias, mais aussi des citoyens qui ne le découvrent qu’à l’occasion d’un problème personnel ou familial. Et ce jour, deux titres qui résument bien le dilemme :
« Lits fermés à l’hôpital : un collectif dénonce la situation « catastrophique » en pédiatrie. Selon ce collectif, des enfants en situation d’urgence ne peuvent pas être pris en charge. »
Le 28 octobre 2021 AFP et le Parisien
Le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH) lance un véritable cri d’alarme sur la situation des services de pédiatrie. Des enfants en situation d’urgence ne peuvent plus être pris en charge par les services compétents », dénonce ce Collectif Inter-Hôpitaux (CIH) en parlant de « tri » et même de « perte de chance ».
L’autre titre marquant du jour :
Les salaires les plus élevés, ce sont les patrons de l’ARS.
Vincent Jauvert, Auteur de « La Mafia d’Etat » (le Seuil, 2021)
https://www.lci.fr/
En gros, la situation est résumée dans la contradiction fondamentale d’avoir livré le système de santé aux bureaucrates (parfois issus du monde médical, mais ça ne change rien) de leur avoir donné les pleins pouvoirs (et les hautes rémunérations en plus, non indexées sur la fonction publique) à condition de mettre au pas les médecins et soignants, de les réduire à la portion congrue sur les dépenses hospitalières et investissements.
Et comme ce sont les émoluments des personnels qui représentent 70 à 80 % des dépenses, il est évident que des coupes sombres sont réalisées depuis deux décennies et très accélérées depuis 2010 et la loi Bachelot sur le personnel.
Vous avez tous constaté que les lits ont continué à être fermés pendant l’année covid 2O2O en même temps que l’on nous faisait le cinéma quotidien du nombre de décès attribué au virus et des nécessités de confinement ou autres restrictions en raison du nombre de lits insuffisants.
Donc comme prévu depuis des lustres, on continue à fermer. On peut se demander un temps si le licenciement des soignants non vaccinés n’a pas a priori satisfait les plans machiavéliques du gouvernement. On fermera encore des lits et ce sera leur responsabilité.
Mais trop c’est trop et que la corde va lâcher. Et tout le monde fait semblant de se réveiller. Mais toujours de façon inefficace, car réclamer comme le fait la pédiatre de Necker citée par le Parisien sera très insuffisant.
« À terme, on constate une perte de chance pour l’enfant qui a besoin de soins, pour les parents confrontés à la maladie chronique, et un épuisement des soignants », a indiqué Isabelle Desguerre, cheffe de service neuropédiatrie au CHU-Necker Enfants-Malades. « Nous sommes donc aujourd’hui à la croisée de deux chemins : soit le politique décide d’abandonner l’hôpital public, soit il prend enfin le problème à bras-le-corps et engage une réforme de fond (financement, recrutement, gouvernance) qui garantira un accès aux soins pour tous de qualité », a jugé Véronique Hentgen. Pédiatre à Versailles. »
TOUS LES SEGUR DE LA SANTE ECHOUENT
Si on ne dit pas clairement « IL FAUT SUPPRIMER LES ARS » et l’imposer, on n’aboutira à rien.
L’hôpital public est détruit petit à petit, depuis la création des ARH en 1996 par les ordonnances Juppé. Le privé a suivi avec les ARS qui ont remplacé les ARH avec la loi de 2008 imposant les décisions de santé du gouvernement à l’ensemble du système de santé français. Les grèves parfois victorieuses apparemment ont abouti en général à l’attribution de quelques postes supplémentaires vite redistribués sur l’administration et l’encadrement para médical aux ordres des directions, eux-mêmes au pied de l’ARS locale.
Les syndicats se sont toujours couchés, réclamant plus d’argent, alors que l’argent était disponible mais mal réparti ! le salaire mirobolant des directeurs d’ARS le démontre si nécessaire.
Tout a déjà été dit sur les ARS et le dévoiement des subsides dédiés à la santé, de l’ordre de 12 à 13 % du PIB. Tout cela pourquoi ?
Volonté politique indispensable, forte et majeure pour en sortir, comme pour la dénonciation de l’imposture covid et du massacre lié aux pseudovaccins imposés par harcèlement moral permanent.
Nous avions écrit en 2016 « SOIGNER OU OBEIR » dont le titre montre que les médecins étaient déjà privés de leur raison d’exercer. Ce livre était à l’intention des candidats à la présidentielle.
Indifférence générale sur la santé, des politiques et des citoyens finalement… Sera-ce différent cette fois ? Si ce sujet intéresse les lecteurs nous vous expliquerons l’histoire des malfaisantes agences régionales de santé.
Nicole Delépine
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Carence de lits d'hôpitaux : supprimons les ARS
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https://ripostelaique.com/carence-de-lits-dhopitaux-supprimons-les-ars.html