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8 décembre 2021 3 08 /12 /décembre /2021 10:04
Pour les Arabes, “les nègres ne sont que du bétail”

La vidéo ci-dessous : Esclavage : La vérité sur les traites taboues, parue sur la chaîne VA :

n’apprendra rien à ceux qui ont lu ces deux ouvrages de référence en la matière :

ni à ceux qui fréquentent régulièrement l’excellent blog de l’africaniste Bernard Lugan.

Naturellement, il existe de nombreux autres ouvrages sur l’esclavage arabo-musulman.

Olivier Pétré-Grenouilleau est à lui-seul l’auteur d’une douzaine d’ouvrages remarquables sur la question.

***

L’intérêt de cette vidéo est de faire un point clair, précis, documenté, pédagogique (et rapide : 18mn…) sur ce que furent les deux traites négrières les plus meurtrières de l’histoire : la traite arabo-musulmane et la traite intra-africaine.

Mise en ligne le 1er septembre, cette vidéo rassemble en une semaine presque 140 000 vues.

***

En préambule, son auteur revient sur l’affaire de ce Maghrébin qui, le 30 mai dernier à Cergy-Pontoise, a agoni une femme noire d’injures racistes :

« Espèce de négresse, sale noire, personne ne te touche, même avec un bâton ! »

après avoir insulté et agressé un livreur Uber Eats, également noir.

***

« Pendant 800 ans, on vous a vendus comme du bétail ! »

Ces propos de l’individu à l’encontre de la femme noire (qui le filme depuis sa fenêtre) sont historiquement parfaitement fondés : de la foudroyante conquête de l’Afrique du nord par les cavaliers d’Allah au VIIIème siècle, jusqu’à nos jours, les Arabes ont toujours traité les Noirs comme « du bétail ». Pour les mahométans, le continent noir est essentiellement un vivier d’esclaves :

https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/02/24/racisme-anti-noir-comment-le-maghreb-en-est-il-venu-a-rejeter-son-africanite_5427702_3212.html

https://information.tv5monde.com/afrique/libye-des-migrants-africains-vendus-comme-esclaves-par-des-trafiquants-203789

C’est d’ailleurs l’ensemble des non-musulmans que la « meilleure des communautés » considère comme une masse de sous-hommes corvéables à merci :

https://www.monde-diplomatique.fr/2016/06/GARCIA/55761

***

L’ethnologue franco-sénégalais Tidiane N’Diaye :

rappelle dans la vidéo ci-dessus que les grandes autorités intellectuelles musulmanes (il cite Ibn Khaldoun, mais on aurait pu citer al-Kindi, Averroès, Avicenne et bien d’autres) ont toutes justifié la mise en esclavage des Africains. Si, pour un Arabo-musulman, il n’y a pas de différence entre les Africains et « du bétail », pourquoi se priverait-il d’exploiter la force de travail du « nègre » comme on exploite celle du bœuf ou du zébu ?

***

Petite parenthèse : Tahar ben Jelloun, le grand humaniste franco-marocain que le monde entier nous envie, l’auteur du Racisme racontée à ma fille, n’a pas eu le moindre scrupule de réduire en servage l’une de ses jeunes compatriotes, Fatna S., musulmane, qui n’avait que le tort de venir d’une famille pauvre :

https://ripostelaique.com/ben-jelloun-tahar-ta-gueule-a-la-recre.html

Mais revenons à notre sujet…

***

Quelques extraits de la vidéo « Esclavage : La vérité sur les traites taboues » :

« Dans cette vidéo, on va tenter d’expliquer que, contrairement à cette croyance qui reste tenace, l’esclavage n’est pas l’apanage de l’Europe et des Blancs, mais qu’il est un phénomène universel et que les peuples le connaissent à un moment de leur histoire ou le connaissent même encore ».

« Nous allons donc lever les non-dits sur l’histoire de l’esclavage et nous concentrer sur les pages de l’esclavage que notre époque se refuse de voir ».

« Ces pages sont souvent occultées car allant à l’encontre de l’idéologie de la repentance et de la théorie des privilèges blancs et des représentations stéréotypées de ce qu’a pu être la prétendue domination éternelle des Occidentaux sur les peuples du monde »

« L’esclavage est pratiqué par tous les peuples, partout dans le monde et à travers tous les âges »

« L’esclavage n’est donc pas une histoire de couleur de peau, dans le sens où les Blancs seraient les instigateurs de cette pratique et les principaux esclavagistes »

« Les Grecs, qui étaient des blancs, avaient des esclaves qui étaient aussi blancs. Idem pour l’empire romain qui avaient des esclaves de plusieurs peuples d’Europe, blancs eux aussi »

« Au cours du 5ème siècle, l’esclavage tend à disparaître en Occident »

[NdHD : On pourra regretter que l’auteur de la vidéo passe totalement sous silence le rôle de l’Eglise catholique dans la disparition progressive de l’esclavage dès le haut Moyen Âge, mais passons… ]

« A la chute de l’empire romain, de nouveaux royaumes se forment, où se développent la féodalité et le servage. »

« [Contrairement à l’esclave], le serf n’est pas un bien meuble. Il travaille une terre qui ne lui appartient pas et qu’il ne peut pas quitter. Son existence est faite de devoirs envers le seigneur, comme les corvées et les jours de travail obligatoire à consacrer au seigneur annuellement »

[NdHD : On remarquera que le serf travaillait environ un jour sur trois pour son seigneur et pour l’Eglise. En revanche, le « jour de libération fiscale », c’est-à-dire le jour où le salarié contemporain cesse de travailler pour payer le train de vie de la République est postérieur au 15 juillet de chaque année  : ce qui fait que les « masses laborieuses » actuelles travaillent plus d’un jour sur deux pour la République. Elles connaissent en cela un servage largement pire que les serfs du Moyen Âge]

« En échange de ces devoirs, [le serf] obtient une protection [de son seigneur], dans des temps marqués par les guerres entre duchés, et les raids vikings »

« Le servage et l’esclavage seront définitivement abolis [dans le royaume de France] au 14ème siècle sous Louis X le Hutin [NdHD : l’esclavage y était en fait aboli depuis presque mille ans…] qui établit que : “Selon le droit de nature, chacun doit naître franc [libre] “ et que : “Par tout notre royaume, les serviteurs seront amenés à franchise [liberté]”. L’esclavage reprendra cependant trois cents ans plus tard dans les colonies françaises des Amériques »

***

« Abordons maintenant la traite arabe qui est une page de l’histoire peu enseignée ».

« Quand Christiane Taubira fait voter la loi reconnaissant la traite transatlantique [celle pratiquée par les Européens] comme un crime contre l’Humanité, elle expliquera avoir volontairement omis de préciser le rôle énorme de la traite arabo-musulmane sur les Africains. Elle justifie d’ailleurs cette omission dans l’Express du 4 mai 2006 : “Il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids des méfaits de l’héritage des Arabes”

« [Dans la précédente interview de Tidiane N’Diaye, ce dernier déclare :]“Il serait grand temps que la génocidaire traite négrière arabo-musulmane soit examinée et versée au débat, au même titre que la ponction transatlantique, car bien qu’il n’existe pas de degré dans l’horreur ni de monopole de la cruauté, on peut soutenir sans risque de se tromper que le commerce négrier arabo-musulman et les jihads provoqués par ces impitoyables prédateurs pour se procurer des captives furent pour l’Afrique noire bien plus dévastateurs que la traite transatlantique” »

« La traite arabe va prospérer dans le temps et dans la géographie. Elle s’étend de l’an 650 jusqu’en 1920 [NdHD : en fait bien au-delà : comme on vient de le voir, les pratiques esclavagistes sont toujours actuelles dans le monde arabo-musulman] »

« La traite arabe est aussi très vaste dans ses chiffres. Selon l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, la traite arabe va asservir et déporter près de 17 millions de personnes (…) Elle va notamment se développée en Berbérie, qui est (assez) christianisée [NdHD : Saint Augustin, docteur de l’Eglise, était Berbère]. Les auteurs arabes du 7ème et 8ème siècles décrivent la Berbérie comme une “terre de butin” (…) 415 000 Berbères seront mis en esclavage (…) ce qu’ils appelleront la “moisson berbère” »

« En islam, l’esclavage est permis sur les peuples non musulmans ».

« Plusieurs routes seront tracées pour faire remonter les esclaves d’Afrique sahélienne et subsaharienne vers le Maghreb, d’où ils seront déportés vers le Moyen Orient : c’est le commerce transsaharien ».

« Cette traite va infliger des sévices extrêmement cruels pour fournir une grande quantité d’eunuques noirs aux dynasties arabes (…) Seul un homme sur 200 survivait [à la castration] »

[NdHD : dans la même interview, T. N’Diaye fait remarquer que 70 millions de Noirs peuplent actuellement les Amériques, alors qu’on ne trouve quasiment aucune présence de Noirs dans les pays arabes et en Turquie]

« L’Afrique orientale ne sera pas non plus épargnée par la traite arabe, et c’est une partie peu connue de l’histoire : c’est la traite de Zanzibar [qui va] véritablement ravager la région des Grands Lacs, mais aussi l’Afrique centrale. (…) Entre 1830 et 1873, environ 20 000 esclaves étaient vendus chaque année. »

***

« Les Européens ne seront pas non plus épargnés »

[Voir à ce propos le maître-livre de Robert C. Davis, Esclaves chrétiens, maîtres musulmans . L’esclavage blanc en Méditerranée (1500-1800), paru en 2006]

« Dès le début de l’expansion arabe, des raids constants seront organisés sur les côtes européennes ainsi que dans toute la Méditerranée. Du 8ème siècle jusqu’au 18ème siècle, la Méditerranée sera appelée la « mer de la peur » [NdHD : si de nombreux villages de Corse, de Sardaigne ou de Sicile sont construits sur les hauteurs, ce n’est pas par souci de pittoresque touristique, mais pour se protéger des razzieurs arabes qui s’attaquaient en priorité aux bourgs côtiers]. L’historien Jacques Heers estime que de 1500 à 1800, au moins un million d’Européens ont été enlevés pour être revendus sur les marchés aux esclaves »

« L’histoire du Moyen Âge jusqu’au 19ème siècle est jalonnée d’enlèvements de chrétiens sur les côtes et en mer »

« La traite arabe qui sera encore répandue jusqu’au 20ème siècle, sera peu à peu réfrénée par les pays européens, leurs missionnaires [catholiques], et leur poids dans les échanges commerciaux, puis par la colonisation ».

« Au début du 20ème siècle, la traite arabe est encore ouvertement pratiquée en Arabie saoudite : en 1962, avant que l’abolition n’y soit définitivement déclarée, il y reste entre 100 000 et 200 000 esclaves. La fin effective de la traite de Zanzibar n’est actée qu’en 1964. Une réalité qui met à mal l’idée que l’Europe serait l’éternelle asservisseur »

***

« Si l’homme noir a été considéré comme une marchandise par les Européens, c’est qu’il l’était d’abord par les sociétés africaines, qui étaient esclavagistes. Ce qui nous permet de lever les mensonges de l’idéologie décoloniale et indigéniste, qui prétend que les racisés seraient un groupe commun d’éternelles victimes ».

« Le commerce triangulaire (qui constitue la traite européenne) se situe entre le 16ème et le 19ème siècle. Il s’agit de commerçants et de négociateurs qui achètent une marchandise humaine à des princes négriers, qui sont eux-mêmes des commerçants [NdHD : l’auteur ne s’étend pas sur l’origine ethnique de ces “commerçants et négociateurs”. À ce sujet, écouter jusqu’au bout la vidéo suivante :

extraite d’une émission de Serge de Beketch sur Radio Courtoisie, émission datant de l’époque où cette radio pouvait encore être qualifiée de “libre”].

« Pour Bernard Lugan, la priorité des intermédiaires côtiers était double : premièrement, empêcher les négriers blancs de se rendre à l’intérieur [des terres] afin de leur interdire l’accès à leurs propres fournisseurs, et deuxièmement, empêcher leurs fournisseurs de l’intérieur de venir jusqu’à la côte afin d’établir un contact direct avec les acheteurs blancs ».

« Pour l’historien Olivier Pétré-Grenouilleau, seuls 2% des esclaves déportés furent razziés par les Européens, contre 98% par les Africains eux-mêmes »

« [Durant la traversée de l’Atlantique], les pertes sont très lourdes chez les esclaves. [Elles atteignent] environ 12%, [mais] les pertes dans les équipages avoisinent les 20%… »

« Le volume de la traite européenne est énorme (…) avec 11,5 millions de Noirs déportés » [NdHD : à rapporter aux 17 millions de la traite arabo-musulmane] »

« Contrairement aux militants qui occultent le rôle des Africains dans la traite européenne, le président du Bénin, Mathieu Kérékou, le reconnaîtra en 1999. Cette année-là, à Baltimore, il va s’excuser auprès des Afro-américains qui sont de fait des descendants d’esclaves : “Les Africains ont joué un rôle honteux durant la traite”  ».

« Cette réalité, une fois de plus, met à mal le discours indigéniste en France : l’écrasante majorité des Africains ou des Français d’origine africaine ne sont pas des descendants d’esclaves comme les Afro-américains. Ils ont même quelque part une probabilité de descendre de marchands d’esclaves ou de dynasties négrières africaines ».

***

« Abordons aussi la question de l’apport du commerce négrier dans l’économie européenne, car c’est un argument qu’on entend souvent dans la bouche des indigénistes ou de l’extrême gauche pour justifier la repentance, les réparations, ou même, l’immigration ».

« L’Europe se serait développée et aurait lancé sa révolution industrielle grâce au servage et à l’esclavage. [En fait], le rôle de l’esclavage dans l’enrichissement des pays européens est infime (…) L’essor industriel de l’Europe s’amorce (…) par le progrès technique qui [va] provoquer des bonds de productivité, avec le métier à tisser et la locomotive à vapeur. En France, la révolution industrielle a eu lieu au milieu du 19ème siècle, soit des décennies après l’abolition de l’esclavage. (…) Le commerce des esclaves, et même le commerce colonial va rester un pan minime des économies européennes et n’aura que peu de valeur ajoutée, comparé à l’essor des marchés intérieurs et au commerce de biens à haute valeur ajoutée : le commerce manufacturé. »

« La croyance dans l’enrichissement de l’Occident par la traite négrière reste tenace et très en vogue. En France, on se sent nécessairement coupable, avec cette impression que seuls les Blancs ont pu être les tortionnaires et les esclavagistes »

***

« L’abolition a d’abord été une initiative européenne, avec les premières abolitions du Moyen Âge. L’abolition dans les colonies a germé en France et en Angleterre au 18ème siècle ».

« Si l’esclavage est assez universellement aboli dans les colonies européennes et en Amérique au 19ème siècle, il se perpétue en Afrique et au Moyen Orient. C’est l’influence européenne qui met fin partout à la traite. (…) Les pays occidentaux n’ont pas de leçons à recevoir en termes de traite esclavagiste : ils l’ont pratiquée, mais ils n’ont pas été les derniers à l’abolir »

« Dans l’histoire longue, ce n’est pas l’esclavage qui est une particularité, mais c’est davantage son abolition. Ce n’est qu’au début de l’époque contemporaine que l’esclavage devient une exception »

« L’enseignement partiel et culpabilisateur des traites peut développer un ressentiment chez les immigrés et leurs descendants. De la même manière que la repentance finit par développer un sentiment de colère et d’injustice chez les Français qui ne sont pas responsables d’actes commis par le passé »

***

Propos transcris par

Henri Dubost

In girum imus nocte ecce et consumimur igni

 

 

 

 

 

 

 

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