Lazare : En général, je ne fais pas les faits divers mais la je suis obligé de rebondir.
Depuis quand critiquer des personnes pour leurs actes seraient considéré comme une critique pour leurs appartenances religieuses ?
On a d'un coté les Antisémites qui disent que tous les Juifs sont mauvais et de l'autre, les Philosémites qui disent que tous les Juifs sont bons.
il serait bien que l'on trouve un vaccin contre une maladie : l'amalgamite.
On a bien fini par comprendre que si la Mafia est d'origine italienne, tous les italiens ne sont pas des mafieux. Alors pourquoi encore cette attitude ?
Le ministre Darmanin est-il un violeur et un harceleur sexuel ? L’affaire Sophie Patterson-Spatz instruite depuis juillet 2017 est toujours pendante. Plus de quatre années pour juger une affaire dans laquelle les preuves de la culpabilité de l’intéressé abondent. Une affaire qui, selon Médiapart, devrait se terminer par un non-lieu…
***
Toute autre est l’affaire Cassandre Fristot. Quelques rappels :
Samedi 11 août, à Metz, une jeune femme participait à une manifestation contre la dictature sanitaire instaurée le 12 juillet précédent par le président Macron :
Elle arborait une pancarte qui a fait bondir tout ce que les réseaux sociaux comptent de vétéro- et néo-curetons de l’antisémitisme :
***
Le surlendemain lundi 8 août, à Hombourg-Haut, une petite commune de Moselle, la police interpellait la jeune femme, Cassandre Fristot, 34 ans, professeur d’allemand de l’Education nationale.
Les flics ont donc, avec un zèle impeccable, travaillé d’arrache-pied le week-end et on ne peut que les en féliciter : quand ils veulent être efficaces, ils savent l’être.
***
Darmanin s’en réjouissait dans un tweet publié le même jour :
https://twitter.com/GDarmanin/status/1424416889925689352/photo/1
dans lequel il affirmait sans apporter la moindre preuve que la pancarte était antisémite. Véronique Lévy, la sœur de Bernard-Henri, convertie au catholicisme – et baptisée la nuit de Pâques 2012 – n’y a pour sa part rien vu de tel.
Darmanin demandait au préfet de Moselle de faire un signalement au Parquet sur la base de l’article 40 du Code de procédure pénale.
Le 16 août suivant, le recteur Huart suspendait Cassandre Fristot, par un arrêté d’application immédiate.
Le mercredi 8 septembre, Cassandre Fristot était jugée devant le tribunal correctionnel de Metz pour « provocation publique à la haine raciale ».
***
Sur la pancarte de Cassandre Fristot, deux mots : « MAIS QUI ? », en rouge, la lettre Q étant ornée des cornes du diable.
Deux mots qui, selon l’accusation, font référence à une interview donnée en juin par le général 2s Daniel Delawarde sur Cnews, interview dans laquelle on lui a demandé « Qui contrôle les médias ? » et qui a répondu : « La communauté que vous connaissez bien ».
Deux mots accompagnés de plusieurs noms de personnalités dont certaines appartiennent à « la communauté que vous connaissez bien ». Oui, mais pas toutes. Et par ailleurs toutes les personnalités juives dont le nom figure sur la pancarte ont un rapport direct avec la dictature sanitaire que nous subissons.
« Je n’ai rien vu de répréhensible sur cette pancarte, a déclaré Mme Fristot lors de sa garde à vue. Je voulais seulement dénoncer les puissants. Je reproche à ces gens leurs positions. Pas leur appartenance religieuse. J’ignore d’ailleurs leur religion pour la plupart »
***
Qui trouve-t-on sur cette pancarte ?
- Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, qui n’a rien trouvé à redire aux mesures liberticides annoncées par le président Macron. Fabius est certes d’origine juive, mais s’affirme catholique. Son fils travaille dans un cabinet mandaté par le gouvernement pour travailler sur la stratégie vaccinale.
- Jacques Attali : il a déclaré avoir « une influence directe sur Emmanuel Macron ».
- Agnès Buzyn : elle a été en charge de la politique sanitaire du gouvernement en tant que ministre de la Santé et a interdit la prescription de l’Hexachloroquine et de l’Ivermectine. C’est la première fois que le politique imposait ses choix en matière médicale.
- Gabriel Attal : porte-parole du gouvernement, il a déclaré que, sa mère étant russe orthodoxe, il n’était donc pas juif. Une conclusion mosaïquement sans faille, puisque la judéité se transmet par la mère et non par le père.
- Jérôme Salomon : en tant que directeur général de la santé, il est responsable de la gestion de la crise sanitaire et de ses errements.
- Georges Soros : financier américano-israélo-hongrois. Il a récemment racheté une société une Bio-Tech belge impliquée dans le développement d’un « vaccin » contre la Covid-19.
- Bernard-Henri Levy : « philosophe » omniprésent dans les médias mainstream, soutien inconditionnel de Macron et auteur de récentes déclarations caricaturant les manifestants contre le passe dit « sanitaire », manifestants qu’il qualifie d’ « antivax », ce qu’ils ne sont pas tous, loin s’en faut.
- La famille Rothschild : Macron a été banquier d’affaires chez Rothschild & Cie avant d’entamer la brillante et curieusement fulgurante carrière politique que l’on sait.
***
Le véritable antisémitisme aurait été de taire les noms de ces responsables, sous prétexte qu’ils sont juifs.
***
Quant à Véran, Macron, Schwab et Ferguson, ils ne sont pas juifs…
Curieusement, dans son accusation, le Parquet ne mentionne pas Drahi, pourtant juif, et dont le nom apparaît sur la pancarte…
***
Un procès évidemment truqué de bout en bout, dans lequel ce que Pierre Cassen appelle « les juifs de gauche » (nous abrégerons par la suite en « JdG ») s’en sont donnés à cœur joie contre la shiksa Friscot.
Le but des JdG était d’humilier physiquement leur victime. Raté : Cassandre ne leur a pas fait le plaisir de se présenter à son procès. Les JdG en ont été pour leurs frais.
***
La liste des associations et organisations parties civiles est impressionnante :
- le Crif,
- la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme,
- l’Observatoire des Juifs de France,
- le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples,
- le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme,
- le Cercle national Juif France Israël,
- le Consistoire israélite de la Moselle,
- La Maison des potes,
- l’association B’nai B’rith France,
- SOS racisme,
- l’Organisation juive européenne (qui par la suite a diffusé l’adresse de Cassandre Friscot sur les réseaux sociaux : belle exemple de haine rabbique)
- la Ligue des Droits de l’Homme.
Bref, le ban et l’arrière-ban des JdG et de leurs pseudopodes.
Mais aussi – et la chose relève carrément du gag – le Conseil (pétainiste) de l’Ordre des médecins…
***
Visant l’article 65 al. 2 de la loi de 1881 sur la liberté de la presse, l’un des avocats de Cassandre Fristot reproche au procureur de n’avoir pas qualifié les propos poursuivis :
« Dans votre enquête, M. le procureur, dans ce que vous écrivez à la police de Metz, vous n’évoquez nullement le contenu de la pancarte mais la diffusion de la pancarte sur les réseaux sociaux. Or dans le téléphone de Mme Fristot, il n’y a nulle trace du fait qu’elle aurait diffusé sa pancarte sur les réseaux sociaux »
L’avocat poursuit : « Rien au dossier ne dit que Cassandre Fristot est à l’origine de la diffusion. Il y a donc une incertitude sur la qualification. Or une jurisprudence de la cour de cassation sanctionne ce genre de situation juridique par la nullité de la comparution. »
« Finalement, ironise l’avocat, l’auteur principal du délit, ce jour-là, c’est la LICRA, qui relaie la pancarte. Donc, quand M. le procureur parle de diffusion au moment où il lance son enquête de fragrance, il sait que Cassandre Fristot n’est pas à l’origine du délit. C’est la LICRA le premier auteur de la diffamation, puisque c’est la LICRA qui est à l’origine de la diffusion. Et enfin, le troisième auteur, c’est Darmanin lui-même qui a également diffusé la pancarte sur les réseaux sociaux. »
L’avocat poursuit, gouailleur : « Pour une pancarte, lors d’une garde à vue, on va chercher la brigade des crimes contre l’Humanité de la gendarmerie. On a vraiment le sens de la mesure au parquet de Metz ! »
« Votre enquête est nulle, conclut-il. Et par conséquent, votre jugement va pouvoir s’arrêter là. Les actes d’enquête sont nuls y compris la convocation à comparaître devant votre tribunal. »
***
L’argumentaire est imparable. Les avocats des parties civiles sont KO debout. Leur plaidoirie va relever de la rhétorique habituelle : « L’antisémitisme est un cancer, un virus nauséabond, etc. » L’avocate de la Ligue des Droits de l’Homme va même rappeler… l’affaire Dreyfus !
« Quand Mme Fristot dit lors de ses auditions que le monde est dirigée par une oligarchie politique et financière, c’est déjà une position antisémite. » affirme naïvement l’avocate
Bel aveu, en vérité… Merci de votre franchise, chère Maître !
***
Le jugement sera rendu le 20 octobre. Le dossier est parfaitement vide en l’état de la législation actuelle, pourtant ultra-répressive. On peut néanmoins s’attendre au pire : le jugement sera en effet rendu non sur la base du droit mais sur des présupposés politiques et idéologiques.
***
En contradiction avec la loi, l’arrêté de suspension de Cassandre Friscot, le 16 août dernier, par le recteur Huart ne donnait aucun motif et aurait donc dû être purement et simplement annulé.
D’autre part, même si cet arrêté avait précisé les motifs de la suspension, Cassandre Friscot, n’étant pas (encore…) condamnée, est réputée innocente et ne peut donc être suspendue de ses fonctions. La suspension, qui s’appuie sur l’article 30 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983, est donc nulle et non avenue.
Rappelons que cet article dispose qu’« en cas de faute grave commise par un fonctionnaire, qu’il s’agisse d’un manquement à ses obligations professionnelles ou d’une infraction de droit commun, l’auteur de cette faute peut être suspendu par l’autorité ayant pouvoir disciplinaire qui saisit, sans délai, le conseil de discipline d’une faute ». Or cette suspension n’évoque AUCUN motif… On est donc dans l’arbitraire le plus pur.
***
Le 10 septembre, le tribunal administratif de Metz rejette la demande d’annulation de la suspension du contrat de travail de Mme Friscot, sans autre justification que : « En l’espèce, aucun des moyens soulevés n’est de nature à faire naître le doute quant à la légalité de la décision contestée ». On est à des années-lumière de l’application stricte du droit…
Dans cet article, d’octobre 2020, j’ai raconté mes propres mésaventures avec le Tribunal administratif de Versailles.
***
La différence de traitement par la « justice de notre pays » entre les affaires Darmanin et Friscot est particulièrement éclairante. « Selon que vous serez puissant ou misérable… » ironisait déjà La Fontaine en son temps.
***
/https%3A%2F%2Fripostelaique.com%2Fwp-content%2Fuploads%2F2021%2F09%2Fcassandre.jpg)
Cassandre suspendue de l'Education nationale en toute illégalité ! - Riposte Laïque
Le ministre Darmanin est-il un violeur et un harceleur sexuel ? L'affaire Sophie Patterson-Spatz instruite depuis juillet 2017 est toujours pendante. Plus de quatre années pour juger une affaire ...
https://ripostelaique.com/cassandre-suspendue-de-leducation-nationale-en-toute-illegalite.html