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9 janvier 2022 7 09 /01 /janvier /2022 10:47
Désintoxiquer l’Afrique, sortir l’Europe de la repentance

Invité aux Journées de Synthèse nationale par le président Roland Hélie, Kakou Ernest Tigori a bien voulu répondre, à cette occasion, à quelques questions de Pierre Cassen, sur son intervention, et surtout sur son dernier livre. À lire absolument, car vous n’entendrez pas souvent un tel discours de vérité ! 

http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/10/22/ernest-tigori-demonte-l-escroquerie-de-la-repentance-de-la-c-6184810.html

Riposte Laïque : Avant d’évoquer la sortie de votre dernier livre, nous aimerions mieux vous connaître. Quel est votre parcours, et pourquoi l’Ivoirien que vous êtes a-t-il dû fuir son pays ?

Kakou Ernest Tigori : Ingénieur généraliste (équivalant Arts & Métiers dans le système français) depuis 1985, j’ai fait l’essentiel de ma carrière professionnelle dans les transports urbains à Abidjan, jusqu’en 2008, date à laquelle j’ai été licencié et condamné pour avoir dénoncé publiquement le pillage de l’entreprise publique qui m’employait. Par la suite, persécuté, à moment où on parlait des escadrons de la mort en Côte d’Ivoire, je ne dus mon salut qu’à un visa “Compétences et Talents” qui me fut accordé par les autorités françaises à Abidjan et me permit de me mettre à l’abri en région parisienne.

Par ailleurs, depuis les années 1990, je participe à travers mes écrits au débat sur la gouvernance de la Côte d’Ivoire et l’Afrique. Après la rébellion de septembre 2002, j’ai fondé en 2003 un parti politique en vue de rechercher une part active dans la conduite des affaires de la Côte d’Ivoire. “L’Afrique à désintoxiquer” est ma quatrième publication, la première datant de 1999, et la troisième, “Le Souverain noir”, ayant obtenu le prix Mandela de littérature en 2017.

L’opinion européenne a été manipulée par les stratèges staliniens, qui ont utilisé l’Afrique pour affaiblir leurs pays

Riposte Laïque : Vous venez donc de publier un livre étonnant, intitulé « L’Afrique à désintoxiquer », et sous-titré « Sortir l’Europe de la repentance et l’Afrique de l’infantilisme ». Qu’est-ce qui vous a incité à sortir un ouvrage aussi politiquement incorrect, si on en croit son intitulé ?

Kakou Ernest Tigori : Depuis de nombreuses décennies, l’Afrique, pour peu qu’on veuille être objectif, est en crise profonde. En moins de vingt ans d’indépendance, les États viables hérités de la colonisation se sont retrouvés en faillite, souvent incapables de payer leurs fonctionnaires. Toute la décennie 1980 verra se succéder rééchelonnements de dettes et programmes d’ajustements structurels imposés par les institutions de Bretton Woods, sans résultats probants. Les réformes politiques et institutionnelles imposées depuis 1990 par la communauté internationale n’ont pas changé grand-chose. Aujourd’hui, c’est une grande partie de la jeunesse qui est prête à risquer sa vie dans le Sahara et la Méditerranée pour fuir cette terre d’Afrique qui ne lui offre aucune perspective.

L’Afrique a donc des problèmes. Le préalable pour résoudre des problèmes est de les identifier, de les comprendre. J’y ai consacré du temps, des décennies de lecture et d’analyse. Mon dernier livre est la restitution de ma réflexion, avec pour objectif principal d’apporter ma contribution au redressement de l’Afrique. Je m’attache dans ce livre à livrer mes convictions, même si je sais qu’elles peuvent être très embarrassantes pour ceux qui sont confortablement installés depuis des décennies dans des mensonges et des non-sens. Alors oui, je peux être politiquement incorrect. Mais quand le maintien du politiquement correct lance la jeunesse africaine désespérée à l’abordage périlleux de la Méditerranée, ou installe l’Africain dans une espèce d’indignité ou d’infériorité dans le concert des nations, alors oui, je revendique mon incorrection face à une élite politique et intellectuelle africaine qui a échoué.

Quant à l’opinion européenne, à propos de l’Afrique, elle a été induite en erreur depuis la décennie 1940 par les stratèges staliniens et leurs obligés communistes qui avaient pour objectif de chasser les nations affaiblies de l’Europe occidentale de leurs possessions coloniales, en vue de prendre leurs places. Jusqu’aujourd’hui, 30 ans après l’effondrement de l’Union soviétique, les mensonges proférés persistent.

Je pense qu’il appartient aux Africains de rétablir la vérité sur l’histoire de l’Afrique. Même si je ne suis pas historien, mon livre se veut non seulement une modeste contribution dans ce sens, mais surtout une incitation à l’endroit des jeunes historiens africains à se libérer de leurs maîtres européens en vue d’un travail de restitution de la réalité de l’histoire africaine du XVe siècle à nos jours. Une histoire où les Africains, en dehors de la brève époque coloniale, ont gardé leur souveraineté. Il faut arrêter de prendre nos ancêtres pour des naïfs demeurés ! Pour un peuple, la dignité impose d’assumer toute son histoire, ses pages sombres comme ses traits de lumière. L’Afrique n’a pas besoin du regard repentant de l’Europe qui la dédouanerait de tout. Repentance qui, au vu de la réalité historique, est totalement injustifiée.

Pour les dirigeants et intellectuels africains, accuser l’Occident de leurs échecs, c’est tellement facile !

Riposte Laïque : Vous avez dans ce livre un regard féroce sur les dirigeants africains, incapables, selon vous, de se remettre en cause, et de sortir d’un discours victimaire. Quelle explication donnez-vous à cette attitude ?

Kakou Ernest Tigori : Dirigeants et prétendus intellectuels africains se complaisent dans une accusation facile de l’Occident qui serait responsable de tous les maux du monde noir. Accuser l’Occident est devenue une véritable tradition d’une intelligentsia africaine médiocre et ridicule. Cette attitude s’explique par la notoriété facile que cette accusation de l’Europe procure dans les milieux intellectuels et médiatiques de l’Occident repentant. Dominer ou exploiter des pays au point de les empêcher de se développer nécessitant d’être soi-même puissant, les Africains sont les derniers à donner encore l’impression à un pays comme la France d’être une super-puissance ! D’où le fait que ces intellectuels incapables d’autocritique soient très demandés dans les médias français et européens. Sinon, comment expliquer toute cette absurdité ! Les Africains doivent savoir qu’ils ont leur destin en mains depuis 1960 et qu’il leur appartient de s’assumer avec un sens aigu de la responsabilité publique.

Si vous observez bien, les dirigeants africains n’ont même plus besoin de se remettre en cause, tant les prétendus intellectuels les dédouanent complètement par l’incrimination de l’Occident. Être dirigeant en Afrique est la plus confortable sinécure qui soit !

L’Europe n’est pas responsable de la pratique de l’esclavage en Afrique noire, ni de la traite négrière

Riposte Laïque : De même, vous interpellez fortement l’Europe et ses dirigeants, les interrogeant à sortir de la repentance. Selon vous, donc, la colonisation et l’esclavage de certains pays européens ne sont pour rien dans le destin actuel de l’Afrique ?

Kakou Ernest Tigori : D’abord, si l’esclavage et la colonisation anéantissaient à jamais les capacités d’un peuple à s’assumer, on le saurait depuis longtemps. Les Slaves auraient été détruits par tous les siècles de servitude qu’ils ont subis. Les Mamelouks n’auraient jamais été capables de prendre le pouvoir en Égypte en 1250, encore moins de faire connaître au pays des pharaons le zénith de son Moyen Âge jusqu’à l’invasion des Turcs ottomans en 1517. La civilisation gallo-romaine n’aurait jamais fait la fierté du Français d’aujourd’hui. Il faut arrêter la plaisanterie !

Ensuite, l’Europe n’est pas responsable de la pratique de l’esclavage en Afrique noire, ni de la traite négrière. Quand en 1324 Kankan Moussa, le roi du Mandingue, s’est rendu à la Mecque avec des milliers d’esclaves qu’il a vendus pendant son voyage, les caravelles européennes n’existaient pas encore. Avant le Mandingue, la vente d’esclaves à travers les caravanes du désert fit la prospérité du Ghana jusqu’au XIe siècle de notre ère.

Enfin, la brève colonisation de l’Afrique noire par l’Europe, loin d’être un crime, a beaucoup apporté aux Africains. La “colonisation criminelle” fut une invention des stratèges staliniens pour révolter les Africains et les soulever contre le colonisateur occidental. Comme en Indochine, les communistes voulaient ouvrir un autre front en Afrique noire pour anéantir une Europe occidentale déjà très affaiblie par la guerre 39-45. Le Parti communiste français et ses compagnons de route, Jean-Paul Sartre et autres, étaient au service de l’Union soviétique contre leur propre pays. Houphouët-Boigny, le premier chef de l’État ivoirien, qui fut un de leurs pions africains de l’époque, dénoncera publiquement et à maintes reprises ces manœuvres dans la décennie 1980. Je parle en détail de tout cela dans mon livre.

Les problèmes de l’Afrique postcoloniale sont essentiellement dus à une élite qui a trahi les masses : État de non-droit, corruption, népotisme, absence totale de rationalité économique, gabegie généralisée, etc. N’oublions pas qu’au moment des indépendances de 1960, l’Afrique avait 9 % de la population mondiale et participait au commerce mondial à hauteur de 9 %. C’est-à-dire que l’Afrique jouissait d’une richesse relative moyenne par rapport au reste de l’humanité. Aujourd’hui, avec plus de 17 % de la population mondiale, sa part du commerce est de moins de 2 %. C’est donc l’Afrique indépendante qui s’est appauvrie !

Assez de repentance européenne, assez d’infantilisme africain !

Riposte Laïque : Mais alors, comment expliquez-vous l’attitude de la plupart des dirigeants européens ?

Kakou Ernest Tigori : Les dirigeants européens subissent la dictature de la bien-pensance dont la doxa simpliste et mensongère concernant l’Afrique est la suivante : se montrer solidaire de l’Afrique qui a souffert de la traite négrière, infligée par l’Europe pendant plus de trois siècles, suivie d’une colonisation criminelle, faite d’exploitation économique honteuse et de dévalorisation de l’homme noir. Après les indépendances de 1960, le néocolonialisme a maintenu les États africains dans la servitude au profit de l’impérialisme capitaliste.

Les Africains n’auraient donc aucune capacité de s’assumer ! Cela est très insultant, mais encore faut-il le réaliser. Une ignorance généralisée de la vraie histoire de l’Afrique a maintenu ces mensonges dans l’opinion depuis 80 ans. Je ne dis pas que tous les Européens étaient exemplaires en tous points, mais la perfection n’est pas de ce monde. En tout état de cause, depuis 1960, les dictateurs pillards et sanguinaires africains ont fait plus de tort à leurs peuples que les colons européens.

En plus, pour la plupart, les Européens sont restés dans leur sentiment de puissance du siècle dernier. Figurez-vous que jusqu’en 2010, la France donnait toujours de l’aide publique au développement à la Chine, alors que cette dernière était déjà, sinon en passe de l’être, plus riche et plus puissante que la France. À part l’Afrique et le monde noir, où encore un Président français peut-il s’offrir un bain de foule aujourd’hui ? Donc cette “pauvre Afrique qui a besoin du Blanc” flatte encore bien des egos européens, d’où la persistance de cette repentance qui a quelque chose de condescendant. En face, nous avons des élites noires qui ne se rendent même pas compte de leur légèreté à valider ce jeu par leurs jérémiades qui infantilisent l’Afrique.

Nous avons donc d’un côté la repentance et de l’autre l’infantilisme, un jeu qui plombe l’attelage Europe/Afrique. Aucune partie du monde ne pouvant vivre en vase clos, et au regard des liens historiques, géographiques et humains qui les unissent, l’Afrique et l’Europe ont toujours besoin l’une de l’autre. Les classes politiques et intellectuelles des deux continents doivent parvenir à instaurer des rapports matures et sains, sortir de la repentance des uns et des enfantillages des autres. La complaisance des dirigeants européens envers leurs homologues africains est néfaste dans un premier temps aux masses noires, et à la longue à l’Europe qui devra faire face à une pression migratoire croissante.

Nous devons donner une éducation civique et morale à notre jeunesse

Riposte Laïque : Vous voyez encore, dans l’attitude de nombreux dirigeants africains, l’influence du communisme ?

Kakou Ernest Tigori : Non, pour l’écrasante majorité, les dirigeants africains d’aujourd’hui ne sont pas des idéologues communistes. Je dis seulement que leurs mauvais résultats sont couverts par cette accusation exagérée de l’Europe qui fournit des excuses faciles à tous les pillards et/ou incompétents de l’Afrique. Accusation qui tire sa source des manœuvres communistes de l’après-guerre.

Les dirigeants africains n’ont même plus besoin de se justifier, puisque, pour une opinion africaine en erreur, l’Europe est responsable de tout, dans tous les cas. Ainsi, des dirigeants irresponsables et sanguinaires comme les Sékou Touré, Kouame Nkrumah, Idi Amin Dada, Robert Mugabe et bien d’autres peuvent avoir fait régresser leur pays et être aujourd’hui adulés par une jeunesse africaine sans repères. Je souhaite que la jeunesse africaine, au lieu de fuir son pays pour un mieux-être en Occident, soit plus exigeante envers ses propres dirigeants, car la volonté populaire est le moteur de la puissance publique. Nous devons donner une éducation civique et morale à notre jeunesse afin qu’elle joue son rôle dans le nécessaire redressement de l’Afrique.

Pourquoi n’y-a-t-il que les Africains pour se plaindre d’avoir été colonisés ?

Riposte Laïque : Nous avons quelques spécimens, en France, comme Rokhaya Diallo, le Cran ou dernièrement la Ligue de défense des Noirs africains (LDNA) qui multiplient les discours agressifs et les actions de plus en plus revanchardes contre les Blancs, au nom de la mémoire de l’oppression du peuple noir. Quel regard portez-vous sur leur action, et sur la complaisance dont ils bénéficient ?

Kakou Ernest Tigori : De quelle oppression du peuple noir parle-t-on ? L’esclavage et la traite négrière ? Au risque de me répéter, je voudrais souligner qu’en 1324, près de 150 ans avant que la première caravelle européenne n’arrive sur le littoral atlantique africain, Kankan Moussa, le roi malien, effectue un pèlerinage à la Mecque avec près de 10 tonnes d’or et des milliers d’esclaves qu’il vend au Maghreb, en Égypte et en Arabie. Bien avant le monarque malien, la vente d’esclaves avait contribué à faire la prospérité du Ghana pendant près de trois siècles, jusqu’à la fin du XIe siècle. Pour ne parler que de l’Afrique occidentale, le Ghana, le Sosso, le Manding, le Songhaï et tous les grands États africains, jusqu’à la fin du XVIIIe, ont toujours vendu en toute souveraineté des esclaves aux marchands arabes et aux Européens.

La colonisation ? J’aimerais qu’on me montre un grand peuple, un seul grand peuple !, qui n’ait jamais été conquis ou colonisé. Pourquoi n’y-a-t-il que les Africains pour se plaindre d’avoir été colonisés ? Une élite sage ne se plaint jamais de l’invasion ou de la colonisation de son peuple par un autre. Elle cherche plutôt à comprendre pourquoi il a été soumis, qu’est-ce qu’il peut en tirer, comment peut-elle l’en préserver dans le futur, etc. “Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre”, comme l’a bien synthétisé Spinoza. Les Anglais, par exemple, depuis la conquête de leur île par le seigneur français Guillaume le Conquérant en 1066, ont juré de ne plus jamais se laisser envahir : c’est grâce à cette singulière disposition d’esprit qu’Albion bat l’Invincible Armada espagnole en 1589 et résiste héroïquement au Blitz, les bombardements nazis pendant la Seconde Guerre mondiale…

Quand on se plaint de la lointaine traite négrière et qu’on ne semble pas gêné par le spectacle actuel des migrants de la Méditerranée, c’est qu’on a un sérieux problème ! Ceux qui prétendent défendre l’Afrique ou le monde noir devraient commencer par apprendre l’histoire, la vraie histoire de l’Afrique et la chronologie universelle. Trop souvent, les gens se limitent aux mensonges et aux manipulations qui les maintiennent dans le ressentiment, la haine et un rapport malsain à l’histoire. Je leur demande de retenir ce conseil de Confucius aux siens, au VIe siècle av. J.-C. : ” Pensez à demain. Le passé ne se répare pas.”

Quant aux discours et comportements agressifs de ceux qui veulent faire payer à l’Europe la “facture de l’histoire”, ils sont la conséquence de la repentance qui contraint l’Européen à battre sa coulpe. Il est tout de même triste de voir le Blanc tellement émasculé de nos jours qu’il n’a aucune capacité de réaction face à des gens qui viennent le menacer chez lui… Il faut sortir de toutes ces absurdités qui ne règlent aucun problème, ni en Europe ni en Afrique. Le monde noir a plus besoin d’examen de conscience et d’actes de contrition que d’agressivité envers les autres peuples !

Sans l’intervention de la France, le Mali aurait perdu son intégrité territoriale

Riposte Laïque : L’Afrique est-elle menacée, selon vous, dans tous ses pays, par l’offensive islamiste ?

Kakou Ernest Tigori : Comme le reste du monde, l’Afrique doit faire face à l’offensive islamiste. Mais la plus grande menace est l’inconsistance grandissante des États africains. Aujourd’hui, sans l’intervention de la France, le Mali aurait perdu son intégrité territoriale. Pendant combien de temps la France devra-t-elle couvrir l’impéritie des dirigeants maliens ? On parle toujours de manque de moyens, mais, croyez-moi, le problème est souvent ailleurs ! L’Afrique peut montrer au reste du monde un visage autre que celui de l’incapacité chronique. Et c’est dans ce défi que nous souhaitons voir la mobilisation des énergies africaines, mais non dans la stupide, inutile et injustifiée revanche contre l’Occident.

Pour une régénération intellectuelle et morale des élites africaines

Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose ?

Kakou Ernest Tigori : La persistance des récriminations contre l’Europe s’explique aussi par l’échec de l’Afrique depuis 60 ans. C’est notre devoir de remettre l’État africain dans son rôle d’institution dédiée au service de l’intérêt général, afin qu’il puisse fournir les services publics de base que tout peuple est en droit d’exiger. Cette œuvre nécessite une régénération intellectuelle et morale des élites africaines, de sorte qu’elles soient en mesure d’initier une véritable conscience noire qui engage le redressement du berceau de l’humanité et participe à un apaisement historique.

Les dirigeants européens qui limitent leurs rapports à l’Afrique à leurs “amis africains” pourvoyeurs de mallettes portent une grande responsabilité dans le déclin de l’attelage Europe/Afrique. Nous sommes aujourd’hui à la recherche d’hommes politiques européens éclairés avec qui nous pouvons collaborer au changement de la donne dans les rapports entre les deux continents.
L’Afrique n’est point condamnée à l’échec, et nous voulons porter une authentique espérance endogène pour les nôtres …

Propos recueillis par Pierre Cassen

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