Le Blog de Lazare

Dans l’affaire des écoutes, l’accusation requiert 4 ans de prison, dont 2 ans fermes, contre Nicolas Sarkozy.

Un tarif que d’aucuns jugeront excessif, mais qui me laisse de marbre, tant les casseroles judiciaires que traîne notre ex-Président depuis 10 ans deviennent franchement rasoir.

Et si son casier judiciaire est encore vierge, les mises en examen sont légion.

https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/ces-affaires-qui-empoisonnent-sarkozy-139506

Pour ce qui est de désacraliser la fonction présidentielle, Sarkozy rafle aisément le pompon.

Mais puisque ce monsieur fait la Une de la presse, rappelons que pour les patriotes amoureux de la France, Sarkozy est le sinistre symbole de la trahison, la parfaite illustration de cette droite immonde, qui a renié tous ses principes et ses valeurs, en épousant dès 1995  l’idéologie mondialiste de Bruxelles.

Il est à souhaiter que cette droite infâme ne revienne jamais au pouvoir, tant elle a trahi le pays.

Car si la gauche est dans son rôle historique de saborder la République avec sa politique immigrationniste démentielle depuis 1981, la droite  s’est empressée de surpasser les socialo-communistes en matière de politique migratoire, en reniant lâchement les conclusions des Assises sur l’immigration de Villepinte, en 1990.

https://www.valeursactuelles.com/politique/immigration-quand-la-droite-etait-tres-a-droite-28893

En 1990, droite et centre annonçaient un programme anti-immigration et anti-islam digne des plus beaux discours de JMLP.

Parmi les participants à cette grand-messe qui  se voulait salvatrice, tout le gratin de l’époque :

Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Michèle Alliot-Marie, Roselyne Bachelot, Alain Juppé, Gérard Longuet, François Bayrou, Alain Madelin et Nicolas Sarkozy, cosignataire de la préface du compte rendu. Les vidéos ci-dessous en disent long sur cette trahison de la droite envers le peuple français.

https://www.ina.fr/video/CAB90013669

Les principales conclusions de ces états généraux de la droite étaient les suivantes :

Fermeture des frontières

Arrêt de l’immigration avec quota zéro

Prestations sociales réservées aux seuls nationaux

Islam incompatible avec nos lois

Hélas, de tout cela, il ne reste rien. Ces mesures de bons sens, en totale opposition avec les Accords de Schengen, entrés en vigueur en 1995, furent vite enterrées.

En 2020, sortir ce programme musclé sur un plateau TV vous envoie directement devant la 17^e chambre correctionnelle. Ce qui était hautement légitime il y a 30 ans pour défendre notre identité est devenu raciste et criminel.

C’est ce qu’on appelle une richesse pour la France !

Même Marine juge aujourd’hui que l’islam est compatible avec la République ! C’est la capitulation généralisée, alors que 50 % de nos jeunes musulmans rêvent de voir la charia instaurée en France !

Il est est vrai que 30 ans après les Assises de Villepinte, et avec 10 millions de musulmans sur notre sol – ils étaient 500 000 en 1960 – nos politiques et le peuple français sont devenus les otages des immigrés.

Les exigences des minorités n’en sont encore qu’à leurs balbutiements… le pire est devant nous. Avec les capitulards qui nous gouvernent, et démographiquement parlant, nous sommes vaincus d’avance.

Mais revenons à Sarkozy, la grande gueule, le faux dur qui a misérablement retourné sa veste.

En 2007, comme une majorité de lepénistes, j’ai voté Sarkozy en croyant qu’il allait passer le Karcher dans les cités, comme promis.

À cette époque, il avait encore les moyens d’agir pour sauver le pays du naufrage identitaire. Il n’a rien fait, bien au contraire. Cette trahison est impardonnable.

En fait, après avoir siphonné les voix du FN, il s’est couché, à peine élu.

Sarkozy a été une calamité pour les Français.

Le démocrate modèle qui a confisqué au peuple  son “NON” à la Constitution européenne, c’est lui.

La suppression, dans notre Constitution, du référendum obligatoire préalable à toute nouvelle adhésion à l’UE, c’est lui. Et ce, dans le seul but de satisfaire Ankara !

La suppression de 13 000 postes de policiers et gendarmes, alors que les émeutes de 2005 avaient montré une large insuffisance des effectifs policiers, c’est lui. Quel visionnaire !

La suppression de 70 000 postes dans nos armées, déjà exsangues, c’est lui.

La suppression de la double peine pour les malfrats étrangers, c’est lui.

La suppression de 400 tribunaux sur 1200, alors que les magistrats sont saturés, c’est lui.

La fermeture massive d’hôpitaux, de maternités, de commissariats, de gendarmeries, de sous-préfectures, au nom de la RGPP, c’est lui.

La loi Dati, qui exonère de toute incarcération les malfrats condamnés à moins de deux ans de prison, c’est lui.

Mayotte, île musulmane et polygame à 99 %, devenue le 101^e département français, c’est lui. Coût, 1,2 milliard par an et une invasion migratoire démentielle.

Le chaos libyen, avec la liquidation de Kadhafi et le désastre migratoire consécutif, c’est lui.

Le tapis rouge déroulé devant le Qatar, qui finance nos mosquées salafistes et le terrorisme en Occident, c’est lui.

Le copinage avec l’UOIF, ce nid de Frères musulmans devenu “Musulmans de France”, c’est lui.

Le désastreux CFCM, passé sous la coupe de pays étrangers, c’est lui.

Sarkozy n’a tenu aucune de ses promesse économiques et la crise de 2008 n’explique pas tout.

En 2007, il avait promis le plein emploi. Le chômage est passé de 8 % à 10 %.

Il avait promis de réindustrialiser la France. On a détruit 350 000 emplois industriels sous son quinquennat.

Il avait promis de ramener la dette publique à 60 % du PIB. Elle est montée à 89 %, avec 600 milliards de dettes supplémentaires.

Il avait promis des baisses d’impôts. Les prélèvements obligatoires sont passés de 43,4 % à 45 %.

Il se posait en Président du pouvoir d’achat. Nous avons eu 340 000 pauvres de plus.

Il avait promis zéro SDF dans les deux ans. En 2012, on en avait 140 000, avec 3,5 millions de mal logés.

Et en 2011, ce sont 400 sans abri qui sont morts de froid dans nos rues.

Enfin, pour conclure ce bilan calamiteux, rappelons que notre ex-Président a augmenté son salaire dès son arrivée, avec une modeste rallonge de 172 % !

Alors qu’en 2007, il nous disait  “Je veux une République irréprochable”

On a vu, et huit ans après son départ, on continue de voir !

Jacques Guillemain