Les politiques de santé doivent-elles être fondées sur l’expérience médicale, ou sur des scénarios catastrophe de mathématicien(s) ?
Ce n’est pas la covid-19 qui est responsable de l’état pitoyable actuel de la France, mais bien les mesures sanitaires inventées par les Chinois et fortement promues par l’OMS et la simulation catastrophe d’un mathématicien anglais.
Les restrictions des libertés imposées par le gouvernement ont comme seule justification la foi volontaire en une simulation mathématique discréditant les méthodes médicales qui ont pourtant fait leurs preuves dans le monde réel.
Les simulations mathématiques utilisent un modèle de phénomène, dont on peut à volonté modifier les constantes de base, pour en imaginer les évolutions. Elles se sont révélées très utiles dans les sciences dures, dont les lois sont connues et immuables.
Mais L’HOMME n’est pas un objet, c’est un être vivant. Les êtres vivants, tous différents, tous uniques, sont beaucoup plus complexes que des éléments chimiques ou des entités physiques, et modifient leur comportement pour s’adapter aux menaces. Croire que les humains se conforment toujours aux prévisions issues d’algorithmes et de scénarisations de données revient à nier leur humanité.
Pour notre malheur, beaucoup d’épidémiologistes, de médecins de santé publique et d’hommes politiques croient aveuglément en une prédiction sortie d’un ordinateur. Mais l’ordinateur n’est pas beaucoup plus fiable qu’une boule de cristal. Il se contente de présenter sous une forme séduisante les résultats des hypothèses qu’on lui a fait ingurgiter. Comme l’a dit Bill Gates « l’erreur est humaine, mais un véritable désastre nécessite un ordinateur. » On peut donc raisonnablement se demander si le rapport 9 n’avait pas comme seul but de promouvoir et faire accepter par la peur le confinement aveugle.
Quelques erreurs précédentes de Niel Ferguson sures épidémies.
En 1997, lors de la “maladie de la vache folle”, Neil Ferguson avait prédit jusqu’à 150 000 morts en deux décennies. 20 ans plus tard on en comptait 223.
En 2005, lors de la crise de la grippe aviaire, Neil Ferguson prophétisait qu’une pandémie grippale pourrait tuer de 5 à 150 millions de personnes. Il n’y a eu que 282 victimes.
Lors de la crise de la grippe porcine de 2009, Neil Ferguson avait prédit jusqu’à 8 000 morts au Canada, qui n’en a finalement déploré que 428.
Ces surestimations considérables des risques des maladies constituent donc une caractéristique constante des prédictions de Ferguson et on peut se demander pourquoi, surtout si on continue de croire à ses prédictions catastrophiques. Scénarios tragiques organisés ?
La prophétie covid-19 de Ferguson.
La prophétie de Ferguson est détaillée dans le rapport 9 de l’Imperial College. Elle prétendait que, sans confinement, les USA pleureraient 2 000 000 morts, la Grande-Bretagne et la France 500 000, les Pays-Bas 100 000 et la Suède 70 000.
Elle affirmait que les techniques médicales classiques d’endiguement et de quarantaine ne permettraient pas d’éviter une surcharge considérable des capacités hospitalières et que seule la mise en résidence à domicile de populations entières, pompeusement appelée « technique de suppression », permettrait d’étaler le pic des hospitalisations.
Elle prévoyait que chaque confinement-déconfinement serait suivi d’une nouvelle vague nécessitant un nouveau confinement, et ce jusqu’en décembre 2021.
La simulation prévoyait, à l’issue de toutes les reprises d’épidémie, une mortalité globale supérieure à celle du non-confinement, mais aucune divulgation de ce résultat n’a été faite par les médias ni les politiques.
La balance avantages/risques devrait seule guider une politique sanitaire, et les modèles utilisés ne paraissent pas l’avoir prise en compte, ou plus probablement, ce n’était pas leur but.
Retour dans le monde réel : les colossales erreurs des modélisations du rapport 9 par rapport aux faits avérés.
La prophétie Ferguson a amplifié considérablement les risques de la maladie.
Il prévoyait que si la Suède ne confinait pas, elle compterait 70 000 morts de covid-19. La Suède n’a pas confiné. L’épidémie est terminée en Suède après 6 406 décès comptabilisés au 21/11/2020. Soit une surestimation de 1100 %.
Ferguson avait également prédit qu’en l’absence de confinement, les Pays-Bas pleureraient 100 000 victimes ; les Néerlandais ont refusé le confinement et ne comptaient que 8 810 morts au 21 novembre. Soit une surestimation de 1100 %.
Les erreurs des prédictions leur permettent de se décerner des louanges !
Pour convaincre leurs croyants de l’efficacité du confinement, Neil Ferguson et ses élèves utilisent leurs surestimations, qu’ils transforment en citoyens sauvés par le confinement !
C’est ainsi que des élèves de l’École des hautes études en santé publique ont triomphalement prétendu que le confinement aurait sauvé 60 000 Français, chiffre immédiatement jeté à la figure des députés par le ministre et repris par tous les médias.
C’est ainsi également que l’équipe de l’Imperial College a prétendu dans “Nature” qu’elle aurait sauvé 3 millions d’Européens ! Mais, à trop vouloir se glorifier sans étudier sérieusement, on se démasque. Dans cet article, ils se glorifient d’avoir sauvé par le confinement 690 000 Français, 630 000 Italiens, 450 000 Espagnols et 430 000 Britanniques, 560 000 Allemands et 26 000 Suédois !
Manifestement, ils n’ont pas pris le temps de s’intéresser aux mesures appliquées dans les différents pays. Prétendre avoir sauvé 560 000 Allemands par le confinement, alors que ce pays n’a pas confiné mais appliqué la technique classique de l’endiguement (dont le rapport 9 affirmait l’inefficacité) témoigne d’une ignorance coupable.
Récidiver en se félicitant d’avoir sauvé 26 000 Suédois par le confinemen,t alors que ce pays n’a pas confiné devient comique. Et permet aussi de mesurer la considérable erreur d’estimation, volontaire ou pas.
Ferguson a aussi considérablement surestimé l’efficacité du confinement.
Il avait prédit que, si elle confinait, la Belgique limiterait le nombre de ses victimes à 3 300 au 7 mai 2020. La Belgique a confiné plus sévèrement que la France et comptait 8 339 morts le 7 mai. Elle souffre maintenant de la plus forte mortalité européenne par million d’habitants (1357/M).
Le confinement aveugle a augmenté le nombre de victimes covid-19.
Que ce soit en France, ou dans les pays voisins qui ont eu le malheur de l’imposer à leurs populations, les données rapportées par l’OMS (covid-19 situation report) prouvent que les prédictions et la conclusion de Ferguson étaient fausses : dans tous les pays adeptes du seul confinement aveugle, l’analyse des tendances observées avec recherche de point d’inversion de tendance montre que la vitesse de contamination n’a jamais été diminuée par le confinement.
Après un an d’épidémie, les pays qui ont appliqué le confinement aveugle (ne séparant pas les personnes saines des infectées) et policier sont dans le top 5 des mortalités européennes avec respectivement d’après les données OMS au 22/11 : 1 333/million en Belgique, 911/M en Espagne, 803/M en Italie, 804/M en Grande-Bretagne et 734/M en France contre 634/M en Suède, et 514/M aux Pays-Bas, pays qui ont refusé le confinement.
Le confinement a créé des victimes collatérales par arrêt des soins des maladies courantes
Certains malades aigus sont déjà morts ; ainsi une étude de l’Inserm et du Samu montre que le confinement a été suivi d‘une diminution de 50 % des prises en charge pour arrêt cardiaque ; les disparus des urgences n’ont pas osé venir à l’hôpital et sont vraisemblablement morts chez eux ; quant à ceux qui été amenés à l’hôpital, leurs chances de récupération ont été diminuées par deux. Même constatation pour les accidents vasculaires cérébraux. À l’échelle du pays, ces urgences vitales non traitées représentent de l’ordre de 3 000 à 5 000 décès prématurés.
Les retards de soins imposés par le “Plan blanc” ont aussi touché les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, leur modification suboptimale ou leur prolongation aveugle sans consultation permettant de les adapter. Compte-tenu de l’extrême fréquence de ces pathologies, ces retards sont potentiellement responsables de dizaines de milliers de décès, non comptabilisés pour l’instant.
Les maladies qui sont apparues pendant le confinement n’ont pas pu être diagnostiquées, ni traitées du fait de l’interdiction d’opérer. Depuis le début du confinement, 75 000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués et ne l’ont pas été. C’est 10 000 décès prématurés attendus de plus.
Lorsque le Président et les autorités de santé publique ont ordonné aux gens de rester chez eux, ils n’ont parlé que des avantages qu’ils en espéraient. Ils auraient dû ajouter : « malheureusement, le confinement fera plusieurs dizaines de milliers de victimes collatérales du fait de l’arrêt de traitement du cancer, d’autres maladies chroniques, de suicides,… et entraînera un chômage record et une crise économique sans précédent ».
Pouvait-on faire autrement ?
Si la technique d’endiguement classique (contrôle des frontières, quarantaine des malades…) avait été préférée au confinement aveugle, notre pays aurait pu éviter 35 000 morts de covid-19 (du même ordre qu’en Allemagne), 25 000 morts collatérales par défaut de soins et 10 000 suicides à venir, des dommages considérables à l’éveil des nourrissons (port du masque), à l’éducation des enfants et adolescents, un chômage inégalé et une crise économique sans précédent depuis la dernière Guerre mondiale. Au lieu d’appuyer ses décisions sur sa foi de prédictions issues du monde virtuel, Macron aurait dû s’intéresser au monde réel et s’inspirer de l’expérience des premiers pays démocratiques qui ont lutté avec succès contre la maladie : Corée du Sud, Japon, Taïwan et Singapour.
Croire aux devins, même relookés par ordinateur, est très dangereux. Les prédictions et les conseils de l’Impérial College, relayés par l’OMS, ont été le prétexte de mesures jusqu’ici inédites, qui ont supprimé les droits élémentaires du citoyen, et en fait accru la mortalité finale du covid-19, en détournant la lutte des mesures réellement efficaces.
Ces mesures ont généralisé les pathologies du confinement (la quarantaine ne touchait jusqu’ici que les malades et seulement durant 2 à 3 semaines) et initié une crise économique colossale. Surtout si le gouvernement suivait la totalité des recommandations de Ferguson qui précisent que le confinement devrait durer au moins 18-21 mois et qu’à son terme, il faudrait continuer à confiner les personnes de plus de 70 ans.
Ces invraisemblables préconisations expliquent probablement pourquoi le rapport 9 a été un temps classé « secret Défense » pour ne pas effrayer le bon peuple et pourquoi le Président ne précise jamais clairement la stratégie mortifère à laquelle il s’accroche, contre toute évidence.
Seule la révolte du peuple peut le faire reculer. Sauvons nos droits fondamentaux bafoués, sauvons l’avenir de nos enfants.
Contre la propagande mensongère permanente, réinformons. Distribuons des tracts pour réveiller les consciences encore tétanisées par une peur infondée. Manifestons jusqu’à ce qu’il arrête cette politique suicidaire qui affame les classes populaires, détruit les classes moyennes et notre économie.
En manifestant, les Serbes ont réussi à éviter le confinement que voulaient leur imposer leurs gouvernants, et les Danois à faire abandonner l’obligation vaccinale anti-covid que des gouvernants corrompus ou inconscients avaient décidée.
Suivons leur exemple, ne nous battons pas seulement pour le droit légitime de prier, d’ouvrir nos commerces ou de ne pas porter des masques inutiles, battons-nous pour retrouver toutes nos libertés scandaleusement confisquées.
Gérard Delépine
Pourquoi nous promettent-ils déjà un troisième confinement ? - Riposte Laïque
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