Il n’y a pas de situation alarmante, la mortalité restant très faible. Il faut tester et traiter. Ceux qui meurent sont très âgés et ont une espérance de vie très faible.
Exemple, le Charles de Gaulle. Sur 1 700 marins, 1 200 ont été testés positifs. 20 cas graves, tous traités et aucun mort.
On peut mesurer à domicile son taux d’oxygène dans le sang , grâce à un petit appareil à 20 euros, un oxymètre.
Car on peut avoir une insuffisance respiratoire sans essoufflement. Avec un taux inférieur à 95, il faut se faire soigner.
Anticoagulants, hydroxychloroquine font partie des soins aux patients contaminés. Ces soins réduisent de 50 % la mortalité chez les gens à risque. Cette maladie n’a rien de terrifiant.
À Marseille, les chiffres sont beaucoup moins élevés qu’au printemps. Attention aux faux positifs. On en a eu 44 %. On a fait 3 000 tests samedi.
Nous avons diffusé 54 publications sur le sujet mais que personne ne lit !
Le virus a muté et se montre à ce jour moins nocif, en termes de complications (coagulation ) et de mortalité.
Des études en Arabie et en Iran ont encore montré les bienfaits de l’hydroxychloroquine, qui réduit la mortalité de 50 % chez les personnes à risque.
Ce gain a été parfaitement démontré dans les Ehpad, où la mortalité de 27 % a été divisée par deux.
Je ne comprends pas qu’on autorise le remdésivir qui ne marche pas et qu’on interdise la chloroquine qui a fait ses preuves.
Les test massifs, c’est très bien. La “quatorzaine” ramenée à 7 jours, c’est très bien. J’attends qu’on réhabilite la chloroquine !
L’affolement est très nocif. Il faut du calme et de la détermination.
Les délais des résultats des tests sont trop longs. À l’IHU, la moyenne est de 8 heures et jamais plus de 24 heures. En cas d’urgence, on tombe à 20 minutes !
Le professeur regrette que le ministre de la Santé ne soit pas venu voir comment fonctionne l’IHU, afin de d’y observer les résultats obtenus.
L’isolement et les mesures de restriction mal gérés peuvent générer la panique. Éviter les grands regroupements, certes, mais il ne faut pas cloisonner et détruire l’économie en alimentant la peur.
Bon sens, mesure d’hygiène et distanciation sont primordiales.
La majorité des contaminations se font par contact. D’où l’impérieuse nécessité de se laver les mains 20 fois par jour !
Sur le masque, le professeur rappelle qu’il a été prouvé qu’à moins de 30 cm, le port d’un masque se révèle plus dangereux que sans.L’important, ce sont les mains qu’il faut désinfecter à l’alcool.
Sur l’immunité collective, il reste évasif. Certains ont une immunité naturelle inexplicable. Mais il n’existe aucune preuve de rechute, de double infection à ce jour, tant les erreurs ont pu fausser les tests.
Les cas contacts ? Il ne sait pas ce que c’est. Il faut éviter les contacts avec un malade identifié.
Il ne faut pas murer les Ehpad. Il faut tester et traiter les pensionnaires. Autoriser les visites en petits groupes avec mesures élémentaires d’hygiène.
Le traçage ? Impossible sur des dizaines de milliers de personnes. Ne pas agiter les peurs.
Sur le vaccin, si ça peut rassurer la population, pourquoi pas ? Mais l’intérêt n’est pas évident.
Car la mortalité est très faible chez les moins de 60 ans. Et chez les plus de 85 ans, l’immunisation due au vaccin est peu efficace.
Par ailleurs, comment démontrer qu’un vaccin est fiable et sans danger, avec un taux de mortalité du Covid-19 aussi faible ? Il faudra tester et suivre 1 million de patients pendant des années. C’est impossible.
Quand on fait chuter la mortalité de 27 % à 13 % dans les Ehpad avec la chloroquine, c’est parlant. Nul besoin de chiffres colossaux.
Mais si on fait baisser un taux de mortalité qui tourne autour de 2 %, comment prouver que c’est dû au vaccin ou bien à la marge d’erreur classique de toute étude scientifique ?
En revanche, il faut se vacciner contre la grippe, y compris les enfants qui peuvent en mourir et en sont des vecteurs.
Le Conseil scientifique doit assumer ses décisions et ses responsabilités.
Avoir cautionné une étude bidon comme celle du Lancet, c’est du délire.
Sur les plaintes qui le visent, le professeur Raoult rappelle qu’il n’a eu aucune plainte de patient contre lui. Ce qui n’est pas le cas de certains ministres…
Et revenant sur la chloroquine, médicament le plus banal et vieux comme le monde, il ne comprend pas cet acharnement, qui a pris une signification symbolique extravagante.
Non seulement ce médicament a été classé poison mortel, mais certains ont même osé dire que la chloroquine allait engendrer un génocide !
Didier Raoult conclut en soulignant que les politiques se mêlent trop du métier de médecin et de scientifique.
Et pour terminer, rappelons que le druide marseillais s’exprime aujourd’hui devant le Sénat, dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire qui le vise.
Un génie de la médecine, mondialement suivi dans son protocole de soins, est tout simplement sommé de s’expliquer pour avoir guéri ses patients avec un remède vieux comme le monde.
Il faut s’appeler Macron ou Véran pour tolérer une telle ignominie ! Nous vivons chez les fous.
Jacques Guillemain