La peur n’évite pas le danger, mais est mauvaise conseillère. Malheureusement les dirigeants de notre pays semblent avoir pris peur et perdu la raison.
L’empreinte de l’histoire sur les comportements des peuples et de leurs dirigeants est tenace. La crise du Covid-19 a fait réapparaître les frontières de l’Empire romain d’Occident au IVe siècle.
Au sud, les pays latins ont perdu la guerre contre le Covid-19
Leurs dirigeants autoritaires refusent d’analyser leurs erreurs, comme les empereurs de la décadence romaine. Leurs mensonges et leurs décisions autoritaires (confinement aveugle, interdiction faite aux médecins de traiter les malades comme ils le souhaitaient et prédominance des conflits d’intérêts dans les recommandations de leurs experts) ont hissé leurs populations dans le peloton de tête mondial des plus hautes mortalités par Covid-19 avec respectivement : Belgique 848 morts par million, Espagne 608/M, Italie : 581/M et France 483/M. Au lieu de rechercher les raisons de cette déroute devant le Covid-19, ils se gargarisent de leur bilan à l’aide de simulations fausses , poursuivent leur propagande de la terreur et continuent d’imposer des mesures sanitaires inutiles qui aggravent la crise économique et la fragmentation sociale qu’ils ont créées et qui sont les plus graves depuis 70 ans.
Au Nord, des pays (Suède, Danemark, Norvège, Finlande et Islande) dont les dirigeants intègres ont respecté leurs valeurs démocratiques, ont informé loyalement et permis à leur peuple de bénéficier d’une mortalité par Covid-19 huit à quinze fois inférieure à celles du Sud , et qui sont maintenant unanimes à refuser l’obligation du port du masque. Leur courage, leur humilité et leur honnêteté ont été spectaculairement illustrés par le Premier ministre norvégien lorsqu’elle a déclaré à la télévision nationale qu’elle avait confiné son pays par peur, que ce confinement n’avait vraisemblablement pas été la raison du faible taux de mortalité Covid-19 de son pays, qu’elle regrettait la fermeture inutile des écoles qui a nui gravement aux enfants, et les conséquences économiques du confinement. Elle jouit dans son pays d’une confiance, d’un respect et d’une popularité mérités.
La véracité et la libre circulation des informations sont nécessaires pour gagner
Que ce soit contre le nazisme comme l’a montré Churchill en promettant à son peuple « du sang et des larmes » ou contre une épidémie comme l’a rappelé le ministre taïwanais de la Santé « l’exemple de Taiwan prouve que la libre circulation des informations est le meilleur traitement pour l’épidémie de coronavirus. »
Et malheureusement les Français n’ont pas souvent entendu la vérité de la part du gouvernement ! Que ce soit sur l’utilité des masques, sur l’utilité des tests, sur les promesses itératives d’en fournir sans jamais le faire, sur la chloroquine, sur la prétendue protection de nos aïeux (dont il a organisé la mise à mort), sur l’efficacité du confinement, sur l’intérêt de fermer les parcs, les forêts, les plages et les plaines, sur l’obligation actuelle des masques. Ce tsunami de mensonges a détruit la confiance en la parole de l’État, ce qui a participé à notre déroute mortifère contre le Covid-19.
Pour rétablir la confiance, il est essentiel que la communication gouvernementale devienne plus humble, qu’elle reconnaisse que des erreurs ont été commises, que le confinement a été décidé sous l’emprise de la peur et qu’il n’a pas été bénéfique. Il faut claironner partout que l’épidémie est pour l’instant terminée en France en montrant les courbes officielles. Préciser que l’augmentation des porteurs de virus est une bonne nouvelle tant que le nombre de malades n’augmente pas, car l’immunité qu’il crée rendra le retour éventuel de la maladie encore plus improbable. Promettre qu’il n’y aura pas de second confinement, car le premier a été un échec. Ces annonces redonneraient l’espoir à la population qui pourrait enfin se tourner de nouveau vers l’avenir. Mais nos officiels ne sont pas nordiques ; il est douteux qu’ils aient le courage d’Erna Solberg.
Le déclin des pays latins n’est pas dû au Covid-19, comme celui de l’Empire romain n’a pas été causé par les Barbares. Les Huns, comme le Covid-19, n’ont agi que comme des révélateurs d’une situation pourrie par le clientélisme et la corruption.
Gérard Delépine
Face au Covid, heureux Vikings qui n'ont pas perdu le Nord - Riposte Laïque
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