Non, le refus de juger le crime barbare de Kobili Traoré, qui a massacré Sarah Halimi, n’est pas une faute judiciaire incompréhensible. C’est avant tout un énorme scandale d’État, une décision inique visant à occulter les défaillances criminelles des autorités au plus haut niveau.
Car visiblement, il y a bien eu non-assistance à personne en danger, alors que Sarah Halimi aurait pu être sauvée. D’ailleurs, l’avocat de la famille, Gilles-William Goldanel, avait porté plainte en 2017 contre les policiers pour ce même motif.
Le lien ci-dessous, qui relate le discours prononcé hier par le frère de la victime, William Attal, nous livre les dessous d’une instruction judiciaire des plus troublantes, truffée d’irrégularités. Un discours qui « glace le sang ».
Cette affaire, depuis le début, sent le soufre. Mais avant de revenir sur les propos de William Attal, rappelons quelques faits et quelques interrogations restées sans réponses.
Pourquoi la police, présente très rapidement sur les lieux, n’est-elle pas intervenue pour sauver Sarah Halimi, dont le calvaire a duré une éternité ? Qui est responsable ?
Pourquoi a-t-il fallu batailler pendant des mois pour que le caractère antisémite de ce meurtre soit reconnu, alors que le tueur traitait sa voisine de « sale juive » et de « sheitan » (diable) ?
Pourquoi le caractère islamiste de ce crime n’a-t-il pas été reconnu , alors que Traoré s’était radicalisé en prison et fréquentait une mosquée salafiste ? (un casier judiciaire bien chargé, avec 20 condamnations et 4 incarcérations)
Pourquoi Traoré a-t-il été déclaré pénalement irresponsable, frappé d’une soudaine « bouffée délirante aiguë ayant aboli tout discernement », alors qu’il consommait 15 joints par jour depuis sa prime adolescence, preuve d’une indéniable accoutumance au cannabis au fil des ans ?
Pourquoi la prise de cannabis est-elle une circonstance aggravante en cas d’infraction routière, alors qu’elle est une circonstance exonérante de responsabilité pour un meurtre ?
Pourquoi l’état mental de Traoré relèverait-il soudain du domaine psychiatrique alors qu’il n’avait aucun antécédent médical ?
Pourquoi Traoré aurait-il perdu tout discernement, alors qu’il avait décidé de se rendre chez ses voisins et d’enjamber leur balcon, afin de se rendre chez sa victime ? N’est-ce pas de la préméditation pure et simple ?
Pourquoi la presse a-t-elle longtemps occulté cette affaire, qui date d’avril 2017 ? Est-ce pour ne pas fragiliser le dogme sacro-saint du « vivre- ensemble » ?
Est-ce pour taire l’antisémitisme musulman qui détruit le pays, mais que l’État refuse de nommer, laissant les islamo-gauchistes dénoncer un imaginaire antisémitisme d’extrême-droite, pourtant disparu depuis des décennies ?
Comme le dit Georges Bensoussan, « Le vrai tabou n’est pas l’antisémitisme, mais qui sont les antisémites ».
La manifestation d’hier, place de la République, pour exiger que Kobili Traoré soit jugé et que toute la lumière soit faite sur les défaillances de l’État, a été l’occasion pour William Attal de livrer un discours aussi instructif que sidérant sur la tragédie et le supplice vécus par sa sœur Sarah. Un discours résumé dans le lien suscité.
Tout d’abord une description détaillée du calvaire subi par Sarah Halimi et du comportement barbare du meurtrier. « La scène est d’une sauvagerie vertigineuse et la préméditation crève les yeux », dit l’auteur.
Ensuite, une seconde partie évoquant les irrégularités de l’instruction. Ce n’est plus un scandale mais une cascade de défaillances à tous niveaux. « Policiers, juges, psychiatres, tous, sans exception, ont failli ».
Et vient le moment clé du discours, totalement hallucinant.
William Attal rappelle « qu’un policier se trouvait derrière la porte de Sarah Halimi pendant les vingt minutes qu’a duré la séance de torture. Vingt minutes pendant lesquelles Sarah Halimi a subi 22 fractures du crâne ! Vingt minutes pendant lesquelles elle a hurlé de terreur et de douleur, avant d’être jetée par la fenêtre » par son bourreau.
Ensuite, William Attal souligne que la justice a refusé d’organiser une reconstitution des faits.
Ce discours appelle donc d’autres questions :
Pourquoi le policier présent, « armé jusqu’aux dents » dit William Attal, est-il resté passif ? Par lâcheté ? Sur ordre de ne pas intervenir ? Ou défaillance de la chaîne hiérarchique ? À quel niveau remonte la responsabilité de cette « non-assistance à personne en danger de mort « ?
Pourquoi refuser une reconstitution ? Pour taire les défaillances de la police au plus haut niveau ? Y a-t-il eu, comme au Bataclan, faillite de la chaîne de commandement ayant entraîné le massacre d’une femme juive par un barbare islamiste ?
Pourquoi Traoré n’a-t-il été interrogé que deux mois après les faits ?
Pourquoi son téléphone n’a-t-il jamais été examiné ? interroge l’auteur de l’article.
Toute cette affaire exhale des relents putrides. Ça sent l’omerta orchestrée en haut lieu, afin d’éviter tout déballage pouvant salir les services de l’État et compromettre les responsables. À quel niveau a-t-il été décidé d’enterrer ce crime antisémite ? Qui est impliqué ? Mystère.
Mais la macronie n’en sortira pas grandie, après la sordide affaire Benalla qui avait révélé les magouilles souterraines élyséennes.
La conclusion de cette tragédie aux multiples interrogations est que la France est en train de crever de son immigration extra-européenne qui refuse de s’intégrer.
Elle crève du déni de réalités de ses élites, qui refusent d’admettre que le « vivre-ensemble » est une illusion qui mène au chaos et à l’embrasement de la nation.
Jadis pays de libertés et des droits de l’homme, la France est devenue une dictature de la pensée, où les décideurs imposent un « vivre- ensemble » dont le peuple ne veut plus.
Ces élites autoproclamées, qui « pratiquent un entre-soi résidentiel, culturel et scolaire », comme le dit si justement Bensoussan, ne comprennent pas que ce qu’a vécu la malheureuse Sarah Halimi n’est qu’un avant-goût de ce que vivront les Français quand les islamistes, suffisamment nombreux, voudront imposer leur loi. Nos élites se croient à l’abri dans une tour d’ivoire qui sera pulvérisée.
L’exode que vivent les familles juives fuyant le 9-3, tragédie soigneusement occultée par nos bien-pensants, c’est aussi ce que vivront les Français au fil des décennies, contraints de céder leur pays à cet islam conquérant qui entend régner sans partage.
En légiférant, sous couvert d’antiracisme, au seul profit des minorités qui refusent ouvertement de s’intégrer, mais contre les patriotes qui défendent leur identité, les élites vont mener la France à la guerre civile.
« On vit côte à côte, mais je crains que demain on vive face à face » disait l’ex-premier flic de France en quittant la place Beauvau. Mais qui l’a écouté ?
Le jihad se propage en France. Depuis Mohamed Merah, des centaines de victimes ont été tuées ou blessées au cri de « Allahu akbar ».
On égorge, on poignarde, on massacre, à Paris, à Marseille, à Lyon, dans la rue, dans les transports, à domicile. Et même au cœur de la préfecture de police !! Mais plus le sang coule et plus nos élites nous serinent leur couplet sur le « vivre-ensemble ».
À en croire la justice et la presse, la France est devenue une terre de déséquilibrés, où les meurtres sont rarement commis par des sains d’esprit.
Villejuif hier, Metz aujourd’hui, et ailleurs demain. Chaque jour, la France est plus riche de 1 000 nouvelles agressions gratuites, qui tuent, blessent et mutilent ! C’est cela le multiculturalisme si cher à Macron !
Avec l’ouverture des frontières à toute la planète, jamais le jihad ne s’est aussi bien porté. Et avec 500 000 nouvelles arrivées par an, légales et hors-la-loi, qu’en sera-t-il de la France dans 20 ans ?
Une question existentielle qui ne semble pas préoccuper nos soi-disant élites.
Jacques Guillemain
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Sarah Halimi : un scandale judiciaire d'État qui prend de l'ampleur - Riposte Laïque
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