Maître Saint-Germain transmis par Marlice d’Allance
Cher enfants, vous êtes tellement habitués à souffrir que vous ne pouvez même pas imaginer comment ce serait de vivre sans souffrance. On dirait presque que cela vous fait peur.
C’est comme quelqu’un qui s’est cassé une jambe dans un accident. Or, la fracture étant multiple, il passe longtemps à marcher avec des béquilles. Puis, un jour, après une rééducation longue et poussée, il peut enfin abandonner lesdites béquilles. Toutefois, l’habitude de celles-ci s’est à tel point enracinée en lui que, dès qu’il doit se déplacer de quelques mètres, il cherche instinctivement des yeux ses étais, comme s’il ne croyait pas à la guérison.
Vous aussi, vous avez de la peine à croire à la guérison de tous vos maux. Vos regards inquiets en disent long sur votre méfiance. « Ne plus souffrir? Oui, mais, où est le leurre dans tout cela? »
Il n’y a pas de leurre. Vous avez purgé votre peine, vous êtes libérés, il est temps de passer à autre chose. Par « autre chose » je veux dire la vie dans les dimensions supérieures, la vie en tant que Maîtres, en tant qu’Etres Divins.
Qui vous fait avoir une mauvaise santé, des problèmes d’argent, des difficultés dans votre travail, dans votre vie sociale ou familiale?
A ceci vous répondrez promptement (du moins la plupart d’entre vous): « La société. » D’accord. Mais la société, concrètement, c’est qui? « Le patron, ma femme (ou mon mari), la banque qui me tient à la gorge, le médecin qui me soigne mal, qui ne sait pas vraiment ce que j’ai, etc. » Et vous? Vous ne faites pas partie de cette méchante société? Vous n’êtes que la victime désignée de tout ce complot? « Non, quand même pas. »
Bon. Alors, si vous commenciez par vous changer, VOUS?
Puisque vous ne pouvez pas, d’un coup de baguette magique, transformer instantanément le monde entier, si vous vous transformiez, si vous changiez vos points de vue sur les gens et les choses? (…)
(…) Quand je vous parle d’un monde de non-souffrance, ce n’est que le début de ce qui vous attend, mais déjà cela vous paraît irréel, cela vous fait presque peur, et vous recherchez la souffrance comme l’estropié cherchait ses béquilles. Elle vous rassure peut-être, comme un visage connu dans un pays étranger. Et vous vous y accrochez.
C’est vrai, vous vous accrochez à vos souffrances, vous vous en inventez quelques une lorsque vous n’en avez pas. Cette inquiétude pour l’avenir, le vôtre et celui de vos enfants, de vos proches, qu’est-ce que c’est? Pensez-vous sérieusement qu’une telle inquiétude soit un atout pour les vôtres, qu’elle les aide à réussir, à mieux se porter? Sans compter tout le mal qu’elle vous apporte, à vous?
Vous vous punissez de vos erreurs et de ce que vous appelez « vos péchés » avec une sévérité, une dureté qui nous laissent stupéfaits. Vous tenez à expier comme vous dites. Et quand vous ne trouvez dans vos vies plus rien à expier, à racheter, vous commencez alors à racheter les péchés des autres, de l’humanité toute entière. Ces concepts doivent être dépassés.
Vous dites que Dieu est Amour. Mais quelle idée avez-vous de l’amour pour croire qu’il punit ou demande punition?
Non, chers enfants. Ce n’est pas la souffrance qui rédime: c’est l’Amour.
C’est l’Amour Inconditionnel, celui qui s’écrit en majuscules et qui est dans le Monde Céleste, bien sûr, mais aussi en vous, au fond de votre coeur, et qui ne demande qu’à s’épanouir, à s’exprimer.
Exprimez cet Amour dans chacun de vos gestes, de vos mots, de vos pensées. Respirez-le, nourrissez-vous en. Et lorsque vous en manquerez, demandez-le, demandez cette nourriture de l’âme à laquelle vous avez droit.
Saint Germain
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