Jonathan Simon Sellem : « Les #GiletsJaunes ont plus obtenu en 1 mois que la CGT, la CFDT, Force ouvrière, la CFTC et tous les autres syndicats réunis. Le syndicalisme est mort. Il est corrompu. Les Français l’ont bien compris. »
Corrompu peut-être, mais cela ne l’empêche pas de parader. Ainsi la rédaction de France info (1) s’offre un magnifique cocorico pour célébrer que « la CFDT est devenue le premier syndicat français, public et privé confondu ».
Il y a quelque chose d’insupportable, dans la suffisance des insuffisants syndicats, et c’est la complicité active du service public de la radio activiste.
Pas une ligne pour comprendre ce que « premier syndicat français » veut vraiment dire dans tout l’article. Il faut croiser l’info pour la trouver. La voici :
- Il y avait 26,5 millions de personnes actives ayant un emploi, en 2017 (2)
- La CFDT, premier syndicat français, a 623 802 adhérents (3).
Le « premier » syndicat de France est un gros nul, Sellem a raison. 97,6% des salariés français ne veulent pas entendre parler de lui ! Et s’ils ne veulent pas de ce syndicat qui affirme être « ni de gauche ni de droite [mais] du côté des salariés [et que] son premier objectif est d’obtenir des droits nouveaux » c’est que les droits nouveaux qu’il obtient, c’est surtout pour les dirigeants du syndicat…
A ce niveau proche de l’encéphalogramme plat, une grande humilité devrait prédominer chez le « premier » nul de la classe.
Hélas. Le système est pervers, vicié, malade, corrompu, car les syndicats ne devraient devoir leur subsistance qu’au montant des cotisations qu’ils encaissent.
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