La Russie, par la voix de son ministre des affaires étrangères, demande à ses ressortissants en Turquie de quitter le pays et déconseille aux russes de s’y rendre (La Russie fournit le plus gros pourcentage de touristes à la Turquie).
Vladimir Poutine estime que la Turquie fait preuve, pour le moins, d’une grande complaisance envers les djihadistes.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, lui a répondu que son engagement contre l’Etat Islamique était « incontestable » et il a mis au défie les Russes, ou quiconque, de prouver que son pays achetait du pétrole à DAECH : « Ceux qui nous accusent d’acheter du pétrole à L’Etat Islamique ont l’obligation de prouver leurs accusations ».
La preuve : Le pétrole volé et vendu par DAECH est transporté et exporté par la compagnie maritime BMZ Ltd, sous la direction de Bilal Erdogan, fils du président de la Turquie, et cela en violation totale de la résolution 2170 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Cela est annoncé par le quotidien turc « Cumhuriyet » et confirmé par Gursel Tekin, porte-parole du CNP (Parti Socialiste)
D’autre part, la fille du président Erdogan, Sumeyye Erdogan, responsable des relations internationales de l’AKP (Parti Islamiste) supervise directement un hôpital secret sur le territoire turc, à Sanliurfa.
Les blessés de DAECH y sont transportés par des véhicules militaires du MIT (Services secrets turcs).
Cette ville abrite également un camp d’entraînement secret d’Al Qaïda.
Vladimir Poutine ne s’est pas embarrassé de fournir des preuves et il n’a pas tardé à venger, sur le terrain, la destruction de son avion (par mégarde, paraît-il, puisque les Turcs ignoraient qu’il s’agissait d’un avion russe et qu’ils l’ont abattu sans même lui adresser des messages d’avertissement).
Dès le 25 novembre l’aviation russe a détruit un convoi turc dans la ville frontière d’Aazaz, à 5 kms à l’intérieur de la Syrie. (Sans aucune protestation d’Erdogan).
C’est dans cette localité, sous contrôle des djihadistes, que transite toute la logistique destinée aux combattants anti-Bachar-al-Assad : armes, munitions, médicaments, alimentation.
Il s’agit d’une véritable plaque tournante, à l’intérieur de la zone frontière syrienne, qu’Erdogan a pratiquement annexé, et les Russes ont décidé de frapper systématiquement tous les intérêts turcs situés dans cette zone contrôlée par les « Turkmènes ».
C’est avec l’aide des Turcs que le Qatar a acheminé vers cette zone, fin septembre 2015, des « Pechora-2D », matériel militaire anti-aérien très sophistiqué, acheté à l’Ukraine (transaction approuvée par l’ambassade des Etats-Unies à Doha), via la Bulgarie.
Le Qatar demande aux sunnites, par la chaîne de télévision Al-Jazeera, de massacrer, jusqu’au génocide, tous les Alaouites et organise des bases d’entraînement pour des commandos islamistes, par groupes de 20 à 30 hommes, pour la grande majorité membres des frères musulmans.
Turquie, Qatar, Ukraine, Bulgarie et Etats-Unis, tous pays qui, officiellement, luttent contre DAECH.
Vous y croyez, vous, à une coalition ? Même François Hollande n’y croit pas !