Bien que le candidat soit soupçonné de favoritisme suite aux révélations sur la soirée, dont le coût est estimé à quelque 380 000 euros, la procédure entamée ne le vise pas. Cependant, le procès « est susceptible de mettre en cause » l'organisme de promotion Business France et l'agence Havas, responsables de l'organisation, précise la source.
L'enquête a été ouverte pour favoritisme, complicité et recel.
Dans son édition du 8 mars, le Canard enchaîné a évoqué des soupçons entourant une rencontre d'Emmanuel Macron avec près de 500 entrepreneurs, représentants et dirigeants de divers startups françaises qui s'était tenue le 6 janvier 2016 à l'occasion du Salon CES de l'électronique grand public. La soirée avait été organisée à Las Vegas, sans appel d'offres.
Face aux révélations, l'entourage de l'ancien ministre de l'Économie a affirmé que M. Macron n'était « absolument pas concerné par ces soupçons », alors que ce dernier a exigé une vérification des faits.
La France est engagée actuellement dans une longue période électorale. L'élection présidentielle française de 2017 aura lieu les 23 avril et 7 mai. Les Français se rendront aux urnes pour élire le président du pays pour un mandat de cinq ans.