La Tradition nous enseigne que l’être humain est composé de sept corps (un corps physique et six corps subtils) distincts, mais reliés entre eux par un système cohérent de transmission d’information. Six de ces corps nous sont directement acces- sibles par l’expérience humaine, lors de notre vie ici-bas, le 7 e corps – le corps divin – est davantage lié à notre expérience de l’au-delà.

Le terme de « corps » n’est pas très approprié dans une vision quantique et moderne, mais il est facile à comprendre, car faisant directe- ment référence à la notion de corps physique, le corps qui nous est le plus accessible dans notre réalité quotidienne. Nos différents corps peuvent être compris comme des outils d’ex- périmentation de la réalité visible et invisible. Notre corps physique, par les sensations et les perceptions, nous renseigne sur notre environ- nement physique. Objectivité et subjectivité L’expérimentation de la réalité des plans physi- ques a la particularité d’être partageable par le plus grand nombre d’individus.

C’est ce qui est communément appelé « la réalité objective ». Il en va de même pour tous les autres corps, sauf qu’ils sont en grande partie liés à des réa- lités invisibles, plus subtiles, moins partagea- bles, car plus personnelles. L’expérimentation de ces corps demande du ressenti, car elle fait appel à notre expérience personnelle, à notre monde intérieur. Pour cette raison, nous la nommons « réalité subjective » par opposition à la « réalité objective ». L’objectif signifie que nous sommes séparés de ce qui est ressenti – le sujet est séparé de l’objet. Le subjectif signifie que le sujet et l’objet sont indissociables. Les sciences phy- siques sont objectives, les sciences humaines sont subjectives. Plus nous expérimentons des plans subtils avec nos corps subtils, plus cette réalité est subjective, mais il n’en demeure pas moins qu’il s’agit également d’une réalité,

propre à cette personne et qu’il ne convient pas de la juger. Notre société accorde beaucoup d’im- portance à la réalité objective, au point de dénigrer, voire même de nier, la réalité subjec- tive. Lorsqu’un enfant parle à un être invisible – considéré comme imaginaire – notre cerveau gauche nous dit que tout cela n’existe pas et que ça lui passera quand il sera devenu grand. Si nous faisons appel à notre cerveau droit, cet être imaginaire nous renseigne parfaitement, par le langage symbolique et le ressenti, sur la réalité intérieure de l’enfant. La pertinence des informations obtenues en est même déconcer- tante quand on sait l'interpréter.

 

Une personne utilisant son cerveau gauche ne pourra jamais comprendre une autre personne utilisant son cerveau droit, car la première manière de fonctionner se réfère à la réalité objective alors que la deuxième est branchée sur la réalité subjective. En n’utilisant que la moitié de notre cerveau, il est évident que nous occultons la moitié de la réalité. Une perception probabiliste Nous pouvons considérer chaque « corps » comme un outil de perception d’une partie de la vaste réalité. Cette perception doit toujours être considérée comme une probabilité d’accéder à une information. Cette probabilité, très élevée dans le plan phy- sique, l'est de moins en moins à mesure que l’on accède à des plans plus subtils (voir dans le tableau ci-contre).

Le terme de « corps » peut être compris comme « champ d’influence ». C’est-à-dire qu’une force – ou une information – agit sur ce champ et en modifie les caractéristiques. Prenons l’exemple d’une aiguille que l’on approche de la peau d’une personne. Lorsque l’aiguille (force-information) touche la peau, le cerveau traduit l’information en « douleur », nous avertissant ainsi qu’une force a pénétré le champ d’influence du corps physique. La peau (le corps physique) réagit à la présence de l’aiguille (la force) en se déformant sous son influence. Ce processus est exactement le même dans les plans subtils. Dans le plan éthérique, l’onde de forme de l’aiguille déforme le corps éthérique et donc le champ vital. En utilisant son ressenti (perception probabiliste du corps éthérique), nous pouvons percevoir la pré- sence (perturbation du champs éthérique) de l’aiguille (onde de forme de l’objet), même à plusieurs mètres du corps physique. L es corps subtils 9 C’est en faisant ce type d’expérience, facile à reproduire, qu’il est possible de démontrer l’existence des corps subtils, dans le cas pré- sent, du corps éthérique et du champ vital qui en est l'émanation vibratoire. Il en va de même pour l’expérimentation de tous les autres plans subtils. Il est évident que ces expériences ne sont pas à la portée de tout un chacun. Cela demande de développer son ressenti, par un entraînement ad hoc, comme il est possible d'augmenter son acuité visuelle ou auditive. Plus le ressenti est développé, c’est-à-dire peu encombré d’infor- mations parasites provenant de l’environne- ment ou émanant de la personne elle-même, plus la probabilité d’accéder à une information subtile est grande et pertinente. Bien entendu, une personne ne sentant rien aura tendance à nier le phénomène et tout ce qui pourrait pro- venir de ces plans. Essayez de prouver à un aveugle de nais- sance que les couleurs existent. C’est toutefois possible s’il les expérimente à travers ses corps subtils, chaque couleur se traduisant en une sensation bien précise. Loi d'action-réaction Nous appelons « loi d’action-réaction » le mécanisme par lequel nous accédons à des informations et à la façon dont nous les trai- tons au travers de notre filtre personnel, notre expérience vécue. Lorsque nous captons une information ou res- sentons quelque chose, il est alors possible de réagir et d’agir. Nous ressentons la douleur provoquée par l’aiguille et nous pouvons agir en conséquence.

Cette possibilité d’action en retour est parfois inhibée par notre système de croyance et les peurs qui en découlent. Cela va conditionner notre réaction face à ce stimu- lus. L'inhibition de l'action cause un stress non gérable pour la personne. Toute information provenant de l’environ- nement physique et subtil nous permet d’accéder à notre monde intérieur. Chaque événement du quotidien, aussi physique soit-il, n’est que le reflet de notre psyché. Lorsque nous en devenons pleine- ment conscient, le hasard disparaît et nous ne vivons plus que des synchronicités.

10 Loi de résonance La résonance est le phénomène qui nous permet d’entrer en interaction avec des informations extérieures à nous-mêmes. C’est probablement l’unique moyen de créer un pont entre le microcosme (l’être humain) et le macrocosme (l’univers). Toute sensation ou perception n’est envisageable que par résonance avec une informa- tion contenue dans l’un des corps subtils qui composent la personne. Même les sensations physiques n’échappent pas à ce que nous appelons « loi de résonance ».

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C’est par affinité, par résonance, que l’être humain fonctionne, aussi bien dans sa relation avec l’univers qu’avec ses congénères, selon le dicton « qui se ressemble s’assemble ». Sans y mettre de jugement, le bon attire le bon et le mauvais attire le mauvais; le bien attire le bien et le mal attire le mal; le beau attire le beau et le laid attire le laid. La compréhension de la loi de résonance, dite aussi « loi d’attraction », permet de devenir pleinement conscients de ce qui nous arrive, nous offrant alors une oppor- tunité de nous transformer si nous le sou- haitons. Loi de pesanteur Nous appelons « loi de pesanteur » le proces- sus qui tend à conduire les informations les plus subtiles vers la densité. Les différents corps s’emboîtent les uns dans les autres, à la manière des poupées russes. Plus la vibration d’un corps subtil est élevée, plus ce corps est grand et se superpose au corps précédent.

Dans l’idéal, ils s’emboîtent parfaitement et les informations des plans les plus subtils peuvent ainsi migrer vers les corps les plus denses, jusqu’au corps physique. La Tradition nomme « aura » l’ensemble des corps subtils. La forme et les déformations d’un corps physi- que sont des réactions, dans le plan physique, d’émotions vécues (plan astral) et jugées par le mental (plan mental) avec le filtre de nos croyances. Tout ce qui est dans le physique est le reflet des plans subtils . La limite du champ d’influence Cette limite, dans le cas du corps physique est très restreinte dans l’espace et le temps. En revanche, pour les corps subtils, nous pou- vons « toucher » des objets qui ne sont ni ici ni maintenant. Les champs subtils permettent des expériences dans le non-localisé et dans le non-temps. Aura par électroréflexologie Aura par électrophotonique Aura par clairvoyance

11 Plus la physique quantique progresse, plus elle rejoint les hypothèses de la Tradition. Peu à peu, les connaissances ésotériques se voient confirmées par des expériences physi- ques. Si nous avons fait l’acquisition de machines quantiques, c’est parce que nous avons l’in- time conviction que la biophysique explique mieux la réalité de ce que nous vivons, nos expériences, notre ressenti, nos perceptions, notre manière de concevoir l’être humain, que ne le fait la vision traditionnelle biochimique. Une vision quantique de la réalité n’exclut pas la vision de la Tradition. Bien au contraire, les deux se complètent, parlant de la même chose, mais pas avec les mêmes mots. Ce qui suit est une tentative de faire le lien entre la notion de « champ » et celle de « corps ». Le sujet est complexe et demande un mini- mum de bagage scientifique. Le Corps Le Corps appartient au plan physique, à l’électromagnétisme. Il fonctionne grâce à la piezzo-électricité, maintenant ainsi une diffé- rence de potentiel dans les cellules. Ce potentiel tombe à zéro au moment de la mort.

La mémoire du corps physique est contenue dans l’ADN et l’ensemble des molécules constituant la matière vivante. La Tradition enseigne que la vie est une force capable de créer des liaisons entres deux choses. De cette union et de leur mise en mouvement naît la pulsation. Le cœur cesse de battre, le cerveau cesse d’émettre des impulsions, et c’est la mort.

En observant la matière dans son fondement, tout est pulsation, mouvement, rotation de particules, polarisées sur elles-mêmes et autour d’autres particules. Le principe de vie est donc partout, de l’infiniment grand à l’infiniment petit. P hysique quantique et Tradition Les plans de conscience, le Corps, l' Âme, l'Esprit et les champs cellulaires crée des ordres pour H2 (Âme) support de l'information :

la lumière immatériel mémoire contenue dans la lumière (mémoire akashique) immortel contient l'Esprit et la partie immortelle de l'Âme fonctionne grâce à la lumière champ cellulaire H3 / champ de forme éthérique relais de H3 (Esprit) pour donner des ordres à H1 (Corps) support de l'information : onde du neutrino (onde de forme) immatériel mémoire contenue dans l'eau intracellulaire mortel contient les informations liées aux pensées et aux émotions fonctionne grâce au champ magnétique (ions métalliques) Âme / champ cellulaire H2 / champ de mémoire physique exécute les ordres de H2 (Âme) support de l'information: onde photonique matériel mémoire contenue dans l'ADN mortel fonctionne grâce à la piezzo-électricité Corps / champ cellulaire H1 / champ électromagnétique astral mental causal spirituel divin champ de conscience / champ mouvement Esprit (dans l'au-delà) champ unitaire / champ des particules au moment de la mort physique transfert d'une partie de H2 > H3 une partie de l'Âme immortelle rejoint l'Esprit immortel lors de l'incarnation H3 cherche un H2 et s'incarne dans un H1 l'Esprit choisi une Âme et incarne un Corps 12 En biophysique, le champ électromagnétique cellulaire est appelé « champ H1 » selon la terminologie d’Émile Pinal. Ce champ est mesurable physiquement ; les biophotons conduits par ce champ en sont le support de l’information cellulaire. C’est le champ mesuré par l'appareil GDV par le procédé électropho- tonique.

Le champ H1 ne fait qu’exécuter les ordres provenant d’un champ plus subtil, le champ de mémoire. Le corps fabrique toutes les subs- tances nécessaires à son fonctionnement. Une molécule d’adrénaline est créée lorsque nous avons peur. C’est la peur qui crée l’adré- naline et non l’inverse. Le corps physique est donc matériel et mortel, dans le sens où les particules n’ayant plus leurs liaisons maintenues par la force de vie (l’énergie vitale) se décom- posent et il redevient « poussière ». L’Âme L’Âme peut être définie par ce qui anime le corps physique.

L’Âme est mortelle, dans le sens qu’elle disparaît lors de la mort physique. Ce qui animait le corps n’est plus, les charges sont récupérées par des Élémentaux chargés de les recycler. Du point de vue biophysique, l’Âme correspond au champ de mémoire, le « champ H2 ». Ce champ, à mi-chemin entre le physique et le subtil, fonctionne grâce au champ magnéti- que issu des ions métalliques et des métaux contenus dans les molécules présentes dans les cellules. Il se peut aussi que ce champ très faible provienne de l’eau intracellulaire, grâce aux propriétés inhérentes à la molécule d’eau. Au moment de la mort, les métaux migrent en 2-3 jours hors des cellules. Ainsi le champ magnétique disparaît et, avec lui, toutes les informations (mémoires) qui étaient contenues dans ce champ.

Ces mémoires, appelées aussi « mémoires cellulaires » contiennent les informations liées aux pensées et aux émo- tions vécues et mémorisées (cristallisées) par la personne. Le support de cette information est l’onde du neutrino. L’onde du neutrino est aussi appelée « onde du vide ». Ce sont les « ondes de forme » de la Tradition. Les mémoires cellulaires peuvent être apparentées à des formes, les fameux clusters que l’on trouve dans de l’eau dite « structurée » telle que l’eau intracellulaire. Ces mémoires peuvent aussi se trouver dans les particules, et modifier leur spin. Nous appelons « champ de torsion » les mémoires densifiées dans le corps éthérique, d’informa- tion provenant des plans astral et mental. Le champ de torsion est dit « gauche » lorsqu’il contient des mémoires négatives, et « droit » si ces mémoires sont positives pour le vivant.

Le champ de torsion survit à la mort, jusqu’à la dissolution de la matière qui lui a servi de support. Nous pensons que c’est l’eau dans le corps qui capte les ondes du neutrino (les ondes de forme) et les amplifie pour que l’ADN, tel un résonateur, entre en interaction et envoie les informations au cerveau pour être filtrées et analysées. Moins notre eau intracellulaire est saturée de mémoires négatives – « champ de torsion gauche » pour le plan éthérique – « charges astrales » pour le plan astral – « pensées négatives » pour le plan mental – plus nous avons la possibilité de capter des informations provenant de l’environnement. Nous devenons de plus en plus sensibles. Le propre du vivant est sa capacité à augmenter sans cesse la quantité d’informations issues du monde exté- rieur, à ouvrir son « champ de conscience ».

La « connaissance » est le fait de ressentir et d’intégrer ces informations dans son corps physique. Au moment de la mort, le champ de mémoire, le champ cellulaire H2 disparaît en déversant une partie de ses informations dans un champ plus subtil, le champ de forme H3. La Tradition dit qu’une partie de l’Âme, celle qui est immor- telle, rejoint l’Esprit. Le restant disparaît en 2-3 jours. Des mesures au GDV ont confirmé que le rayonnement issu de H1 disparaît en grande partie à l’instant de la mort, puis continue à disparaître lentement, étape par étape au cours des trois jours qui suivent. La Tradition recommande de veiller un défunt pendant trois jours pour que son Âme puisse quitter le corps physique en paix et rejoindre la « Lumière ».

13 Les trois corps, l’éthérique, l’astral et le mental, forment l’Âme. Tout trois disparaissent à la mort physique. Le corps astral étant plus « volatil » que le corps éthérique, il peut parfois s’en détacher quelque peu, tout en maintenant un lien, le « Fil d’Argent », avec le corps éthérique. La personne se trouve alors en état de « décorpo- ration ». Elle se trouve avec sa « conscience » hors du corps physique. Elle ne ressent plus les informations provenant du plan physique et peut traverser la matière, car l’Âme est immatérielle. Tout est perçu par les ondes de formes, comme si on se déplaçait dans un univers virtuel. Une des propriétés des ondes de forme est de ne pas être tributaire de l’es- pace-temps, une personne en état de « décor- poration » peut se retrouver n’importe où en un instant et observer ce qui s’y passe. Certaines techniques chamaniques et certai- nes substances psychotropes ont pour effet de provoquer ce que l'on appelle « voyage cha- manique ».

Le résultat s'apparente beaucoup à la « décorporation », mais comporte des risques de créer des « brèches » dans les corps subtils. Les adeptes de ces techniques peu maîtrisables en subissent les conséquences en étant « fragmentés » et « éclatés » pendant des années. Le corps mental nous permet d’accéder aux plans situés au-dessus. Notre mental sert de réceptacle pour les informations provenant du champ de forme; il peut aussi les « sculpter » et les densifier dans le plan astral et éthérique. Le cerveau est conçu pour transformer les ondes de forme en signal électrique et donc interagir avec le plan physique. Nous pen- sons que le cerveau n’est pas sensible aux molécules, mais uniquement aux formes des molécules (leur onde de forme). Le cerveau ne traiterait pas des substances mais des informations. Si on est sensible aux ondes de forme, il devient possible de se soigner avec des informations comme par exemple avec l’ho- méopathie, la biorésonance, la morathérapie et bien d’autres techniques faisant partie de la « médecine quantique » dite aussi « médecine énergétique et informatique ».

L’Esprit

L’Esprit est la volonté agissante qui cherche, par l’intermédiaire d’une Âme, à vivre des expériences dans un corps physique. L’Esprit fait partie d’une autre dimension que la Tradition appelle « au-delà ». Donc au-delà du champ de conscience habituel en tant qu’âme incarnée dans un corps. L’Esprit est immortel et immatériel; nous le partageons avec d'autres. C’est l’Âme qui est individuelle et représente la somme du vécu personnel. Au moment de la mort, les éléments de l’Âme qui ont une importance (pensées, émotions, actes) pour l’Esprit, allant dans le sens qu’il avait décidé d’expérimenter, se joignent à lui. L’Esprit contient toutes les mémoires accu- mulées au fil du temps, depuis la création de l’univers. Il est ce que la Tradition appelle « mémoire akashique ». Le support de l’infor- mation est la lumière. C’est justement cette « Lumière » que perçoivent les personnes fai- sant une expérience de mort imminente. En biophysique, le camp de forme ou champ morphique appelé H3 est ce que la Tradition nomme « plan causal » et la religion « Saint- Esprit ».

Ce champ, émanant d’une autre dimension, est la matrice de tout ce qui existe, de tous les possibles. Dans notre vision des plans subtils, il devrait normalement exister encore deux autres champs, le « champ de conscience » ou « champ de mouvement », lié au plan spirituel, et le « champ unitaire » ou « champ de particule », lié au plan divin. Toute particule est un point d’unité qui se déplace en conscience dans un mouvement associé à une forme. L’Esprit n’est peut-être pas si éloigné de nous, il est peut-être à l’intérieur de chaque particule immortelle qui nous constitue. champ de forme = forme (ruban Moebius) champ de conscience = mouvement champ unitaire = particules l'Esprit et le champ unitaire ultime

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Article extrait du livre "Science et conscience de l'invisible" de Stéphane Cardinaux & Catherine Martin