Marie, transmis par Sève
Ô mon Enfant, ô mon Enfant béni, c’est du monde du Silence que je m’adresse à toi.
Ô mon Enfant, tes cris parviennent à mes oreilles, si je peux le dire ainsi, et je suis venue en ce jour te dire par les mots que ce que je Suis, tu l’Es et ce que tu Es, je le Suis. Et je te suis depuis toujours.
Ô mon Enfant, toi qui permet que ce que je Suis circule sur ce monde, tu es entouré de tout ce que je Suis à chaque instant et en chaque espace, que tu en sois conscient ou non.
Il est un temps pour jouer et rire, au sein d’une Création prévue pour cela, il est un autre temps pour ranger le jeu dans un même rire, rire de l’Enfant de la Source Une qui se rappelle à notre bon souvenir, au moment où la Corde de Rappel se fait sentir de plus en plus fermement au sein de ton Coeur vaillant. Qui ainsi alors te soutient à chaque pas que tu poses dans l’Inconnu, là où, d’où tu te trouves, nul dessein ne t’apparaît clairement.
En ce Coeur vaillant qui est le tien, ce Fils prodigue que tu redeviens alors est porté en toute légèreté au sein de ces pas, en les Fils d’or qui viennent dans un sens défiler et découdre l’ancienne matrice, et en le même temps, apparemment dans un sens contraire, viennent tisser et relayer sur ce plan la Matrice nouvelle sur ce monde.
Tu vis donc certainement des temps où se vit en toi tout ce qui découle de la décréation d’un monde, te faisant éprouver au sein de ta chair une forme de dépression liée à cette décréation. En cela, mon Enfant, ce que je Suis et que tu Es vient offrir tout le soin et l’accompagnement des larmes qui découlent et coulent de ton âme, en ce qu’elle accepte que toutes les histoires vécues sur ce monde rejoignent les fleuves des eaux d’en bas de cette matrice finissante.
Ô mon Enfant, je sais que tu le sais mais je sais aussi, car je le vis avec toi en ce Coeur commun qui est le nôtre, que ce que tu éprouves en ces temps, poussé par la Danse de la Grâce, est parfois douloureux à vivre.
L’ayant éprouvé et vécu plus d’une fois, sur ton monde même, tu connais qu’au fond tout processus de décréation s’accompagne de la plus grande des bienveillances. Cette bienveillance porte en son sein la Tendresse divine pour toute chose mais qui, en la divine Tendresse qu’elle est, ne s’apesantit pas sur les histoires et les blessures mais s’offre toute entière, au sein du Silence profond, d’accompagner de son Chant aimant ce qui vient à s’éloigner et disparaître de ton champ.
Tu est donc éprouvé, tu es poussé par la Puissance et la Force de l’Amour, que tu le veuilles ou non. Certaines résistances peuvent être encore vécues un temps, mais cela ne pourra plus tenir très longtemps pour toi, ô mon Enfant qui dit Oui au retour de ce que tu Es, au-delà de tout voile illusoire de ce monde. C’est à toi que je m’adresse, ô mon Enfant qui est pris par une soif si grande de retrouver le Royaume de Paix profonde et éternelle, d’où tu viens et a toujours été.
Alors en ce mois et en cette année précieuse, en ce qu’elle offre au plus près des Cieux les Fruits les plus exquis que tu puisses cueillir sur ce monde, en ces temps importants, tu es entraîné à redevenir la Puissance de l’Amour que tu Es. Et qui est ton Héritage naturel, en ce que tu manifestes au sein de ta Vérité suprême ce que je Suis et ce que le Père est, en l’Un, en ton Coeur et de façon unique.
Alors oui ton âme pleure ou se rebelle, si c’est encore le cas. Ou tout simplement accepte-t-elle, pleinement abandonnée en ce Oui prononcé et vibré entièrement, en tout ton être, de se retourner en tournant le dos aux histoires de ce monde. En offrant alors, en ce dos retourné, l’Ode à l’Amour que tu Es et que tu offres à la Conscience Père que tu t’es programmé de rejoindre en totalité – venant ainsi solder tout compte, lié aux contes divers de ce monde et de toutes les incarnations traversées en ce désert parfait au sein de l’illusion.
Je viens ce soir relayer la Parole du Père, en toi, et laisser vibrer au coeur de chacune de tes cellules les plus grands Encouragements et les plus puissants Souffles, portés jusqu’à toi, afin que la Portance de ce qu’il Est te place là où il est important que tu te trouves. Car en ce lieu, et seulement en ce lieu, ce que tu Es alors t’apparaît, et la Reconnaissance tout à coup te revient au sein des souvenirs que ce Souffle amène jusqu’à toi.
Alors Tendresse pour ton âme qui depuis si longtemps s’est tournée vers la terre. Tendresse pour elle en ce Retournement, en les derniers chapitres qu’elle s’accorde de lire encore en ces derniers temps.
Je viens aussi te rappeler qu’en tant que Fils, rien ne t’arrête. Et qu’il est donc important pour toi qu’à chaque jour où tu te réveilles à ce monde, tu acceptes la Volonté du Père et non la tienne.
Car comme tu le sais au fond de toi, là où tu est, l’aveuglement est roi et l’Entendement, au sein des bruits de ce monde, n’est pas toujours pour toi encore une seconde nature.
Alors ne traîne pas une seconde, en ce Chemin non pas vers lequel tu vas, mais qui se déroule sous tes pas et qui demande juste, tout simplement, que tu lèves les pieds à la Cadence que la Danse de cet été te donne de rejoindre, sans lanterner un instant. Car ce que tu t’offres cet été et cette année, précieuse je le rappelle, découle de ta capacité à être Fidèle à qui tu Es et au Serment et à la Promesse que nous nous sommes offerts, l’un et l’autre, en des temps anciens.
Alors ne faiblis pas, reste fort en l’Un que nous sommes. Et honore tout le chemin parcouru qui a marqué ce corps et qui a participé grandement à la force d’âme qui est la tienne, et qui fait qu’en ces temps tu es mûr pour retrouver la nature de qui tu Es vraiment. Ne perd plus ton énergie à t’apitoyer sur quelque sort que ce soi, mais tourne-toi en la Vie que tu Es et les ressorts infinis que tu trouves alors sous tes pas, découvrant au fur et à mesure les pas de géant que la Vie Une te permet d’accomplir sur ce monde, manifestant et relayant qui nous Sommes alors de la plus simple et la plus évidente des façons pour toi.
Car l’Essence de qui tu Es ne peut que couler de source une fois que ce corps de 3ème Dimension vit sa mutation profonde, permettant de redevenir ce pour quoi il a toujours été réalisé : l’Instrument parfait et divin de la Source que tu Es et que nous Sommes. Dansant ainsi, l’Esprit dans la matière directement, la Danse de la Grâce qui ne demande aucun effort pour le Danseur que tu Es, juste l’Extase de la sentir te traverser et d’être dansé par elle si parfaitement, au sein de ce monde et dans tous les Mondes en même temps.
Alors mon Enfant, que le Oui à l’Amour que tu Es laisse la place, en ces jours et ces semaines tout particulièrement, si cela fait écho en ton Coeur en toute évidence, à ces mots puissants : que Ta Volonté soit faite et non la mienne.
Et que cette phrase soit prononcée quand cela te chante, mais aussi au moment où peut-être cela est le plus dur de la prononcer, lorsque la Grâce en ton être pousse pour que l’Acte divin soit immédiatement relayé, que cela plaise ou non à la chère âme.
Dis-la en ces moments où la colère peut-être monte, te montrant ainsi les fils à la patte que l’adversité elle-même peut tenter de tenir, gardant sur toi alors la mainmise. Mais tu le sais, et tu le vois clairement maintenant, que la faille qui donne prise à cela au fond ne te rend pas libre – même si Libre tu Es déjà mais il faut bien, jusqu’à ce monde, tirer tout fil de fer qui tenterait diverses distorsions des Nouveaux Fils et Codes de Vie que tu reçois et recevras en leur temps.
Offre-toi, mon Enfant, les plus beaux cadeaux cette année. Et ne te laisse pas avoir, là où c’est l’été sur ce monde, par l’avachissement de l’être qui prendrait des vacances alors qu’en même temps, dans vos théâtres d’ombre et de lumière encore actifs sur votre monde, c’est en cet été qu’oeuvrent et placent leurs actions tous les Frères et Soeurs jouant, si nous pouvons encore en parler ainsi, du côté des forces de l’ombre et de résistance.
Alors prenez soin de ce que l’été vous offre la pleine Lumière sur ce que la Source, à travers vous, ne demande qu’à agir. Et vous en récolterez alors des Fruits abondants qui, au coeur de l’hiver, vous soutiendront grandement.
Que l’Amour, et la véritable Vie que tu Es et que nous Sommes, apparaisse encore plus et de plus en plus sur ce monde.
Alors à toi de jouer, comme nous te l’avons proposé. Et ce qui t’appartient, et que nous ne pouvons faire à ta place, est de déjouer les jeux qui te retiennent et te mettent les fils à la patte.
Pour le reste, laisse-toi traverser et danser pleinement par ce que tu Es et que nous Sommes, et que tu redécouvres pourtant.
Je t’aime. Ne t’oublie plus, dès maintenant et pour toujours.
Ainsi soit-il, en mon Coeur aimant qui se réveille en toi enfin, mon Enfant.
Reçu par Sève
Source : www.accordance.info
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