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14 juillet 2016 4 14 /07 /juillet /2016 10:54

Autant dire les choses franchement, la société vire à l’idiocratie totale, le quotient intellectuel baisse depuis des années, alors qu’il aurait augmenté de manière exponentielle depuis des années.

Entre 1990 et 2009, le QI moyen aurait baissé de 4 points comme l’explique le journal Le Point, et cela serait une étude très sérieuse qui le prétendrait puisque menée par deux spécialistes, Edward Dutton et Richard Flynn. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas que les Français sont soudain devenus plus idiots que les autres le phénomène est généralisé, il concerne également la Norvège, le Danemark et le Royaume-Uni

Science: L’inversion de la courbe du… Q.I qui montre que nous sommes de plus en plus cons!

Et le pire reste à venir, surtout qu’ils ne savent officiellement pas exactement pourquoi le QI baisse autant, ils regardent du côté de l’éducation, de la « production » d’intelligents qui baisse, du côté des perturbateurs endocriniens, et si en 2013 le problème était déjà connu, l’explication s’orientait vers les pesticides

Non scientifique que je suis, je peux pourtant émettre une hypothèse qui reflétera peut-être cette baisse d’intelligence de la part de certains, hypothèse qu’ils n’ont étonnamment pas émise au vu des articles sur le sujet: la télévision.

« La télévision rend con », « télévision boite à cons », les slogans sont connus, et sont proches de la réalité puisque des études attestent de cette réalité, dont une japonaise sur l’intelligence verbale des enfants. La télévision nuit à l’intelligence, mais quant on voit le niveau de certains programmes… Surtout que l’on a tendance à laisser la télévision penser à notre place.

Et le constat est implacable, mais à première vue, ce n’est pas une piste intéressante pour les pros du QI. La télé-lobotomie n’est pas un mythe:

Les médias ne sont pas tout-puissants. Leurs effets et, en particulier, les usages de l’information sont socialement différenciés. Les publics ne forment pas une masse indistincte et passive. Mais tous les supports ne sont pas équivalents. Comment nier que l’exposition à la télévision et à ses programmes puisse avoir des conséquences très nocives, notamment auprès des enfants et des adolescents ? Ce sont ces conséquences que, non sans virulence polémique, mais sur la base d’une très abondante documentation scientifique, Michel Desmurget, docteur en neurosciences, passe en revue, dans une ouvrage paru en février 2011 : TV lobotomie – La vérité scientifique sur les effets de la télévision [1].

Un bref aperçu de la table des matières dit assez ce que soutient l’auteur. « Maîtresse du temps et de l’espace », la télévision, tendanciellement « a colonisé notre espace domestique et pris possession de nos plannings » (Chapitre I : « La télé en tous lieux et à toute heure »). Son usage intensif est « une entrave majeure à la réussite scolaire » et atteint l’acquisition de la lecture et du langage ainsi que les capacités d’attention (Chapitre II : « La télé menace l’intelligence »). Elle contribue à l’obésité, à la tabagie, à l’abus d’alcool, à la dégradation de la sexualité (Chapitre III : « La télé menace la santé »). Elle stimule l’agressivité et la désensibilisation face à la violence et, en même temps, elle nourrit la peur (« Chapitre IV : La télé cultive la peur et la violence »). Toutes ces affirmations sont-elles excessives et mal fondées ? Avant de tenter de répondre, mieux vaut lire ce livre. Pour contribuer à cette lecture, voici un résumé moins succinct que celui que l’on vient de lire.

 

 

* * *
Dès l’introduction du livre, Michel Desmurget prend vigoureusement à partie les arguments (et les auteurs) qui nient, peu ou prou, les effets néfastes de la télévision. À cette fin, il récapitule les banalités usuelles – « Petit précis de balivernes ordinaires » – puis résume, parmi ces effets néfastes, les plus visibles – « Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir » – avant de souligner ceux qui le sont moins – « La face cachée de l’iceberg » – et de pourfendre ceux qui – « Pas vu, pas pris » – préfèrent ne pas savoir.

 

Chapitre I : La télé en tous lieux et à toute heure

« La télé, maîtresse du temps et de l’espace » – Sous ce sous-titre, l’auteur analyse la position centrale occupée par la télévision dans l’espace domestique et dans l’emploi du temps, en soulignant notamment que le temps passé par les enfants et les adolescents devant la télévision est accru par le temps passé devant tous les écrans.

« Des émissions enfantines aux programmes tous publics » – Or, le temps passé devant la télévision par les enfants dépend des « stratégies incitatives » exercées par les parents « plus sensibles au problème des contenus qu’à la question des durées » : une sensibilité qui doit être relativisée, notamment en raison de l’écoute conjointe de programmes tous publics.

« Réécrire le réel » – Des mécanismes défensifs permettent de minimiser l’exposition des enfants à la télévision : la rationalisation qui lui prête un rôle d’éducation et une fonction de socialisation et le déni de la durée de cette exposition.

« L’inaccessible mythe de la qualité » – Un mythe, en raison des « contraintes structurelles qui asservissent la production audiovisuelle ». Et l’auteur de mentionner « l’incroyable densité de son réseau d’émission » (qui noie la qualité dans un « océan d’inanité »), « la nature plurielle de son auditoire » (qui incite à produire des émissions « à la fois consensuelles et aisément accessibles »), « la nature forcément dynamique de l’image » (« tout ce qui est lent et compliqué n’a pas sa place sur le petit écran »).

Les trois chapitres suivants sont consacrés aux méfaits de la télévision, surtout sur les publics d’enfants et d’adolescents.

Chapitre II : la télé étouffe l’intelligence

« Au sens étymologique, nombre de nos enfants sont devenus, proclame l’auteur, des barbares » : ils ne parlent pas notre langue ; ils ne la maîtrisent pas.

« Cette fois, c’est sûr, le niveau baisse » (des compétences académiques alarmantes) – L’auteur mobilise les observations et les recherches controversées qui, selon lui, fondent ce diagnostic. Considérant comme justifiée la mise en cause des « dérèglements d’un système scolaire éreinté de dérives pédagogistes et politiques », l’auteur entend mettre en évidence « l’implication d’un second agent d’influence : la télévision ». Il examine son rôle en trois temps : d’abord en revenant sur « les compétences académiques alarmantes de nos enfants et adolescents »  ; ensuite, en montrant l’action négative qu’exerce la télévision sur ces compétences ; enfin, en s’efforçant d’établir « le substrat fonctionnel de cette action ».

« Une entrave majeure à la réussite scolaire » (le lien causal entre exposition télévisuelle et performances scolaires) – L’auteur mentionne plusieurs études qui mettent en évidence non seulement la concomitance, mais surtout le lien causal entre l’ampleur de l’exposition télévisuelle et l’affaiblissement des performances langagières et, plus généralement, scolaires. Puis il entreprend de répondre à plusieurs objections : sur les effets positifs du contenu éducatif, sur l’existence d’un lien causal qui attribue la surconsommation télévisuelle à la faiblesse des résultats scolaires et sur l’importance réputée faible des effets nocifs de la télévision.

« Effort, intelligence, lecture, langage, attention, imagination. Tous étaient frappés » – Et sont examinées successivement les actions délétères de la télévision sur les devoirs, sur la lecture, sur l’apparition de troubles de l’attention, sur les activités spontanées du jeune enfant (et sur les développements des aptitudes langagières et intellectuelles qui en découlent). Parvenu à ce point, l’auteur met en cause les illusions qui attribuent à la télévision un rôle qui dépendrait essentiellement du contenu des programmes et s’efforce d’établir « l’inévitable vacuité éducative de la télévision ». Après avoir mentionné les études qui mettent en évidence « le rôle fondateur joué par l’environnement précoce sur la construction des compétences affectives, sociales et cognitives de l’individu », l’auteur souligne que, privé d’activité et d’interactivité l’enfant exposé à la télévision n’apprend rien ou fort peu. C’est ce que montre ce que les chercheurs nomment le « déficit vidéo » : l’infériorité de tout apprentissage par la télé comparé à l’apprentissage par interaction active avec l’environnement, particulièrement chez l’enfant en bas âge, contrairement à ce qu’affirment les zélateurs de la télévision pour bébés. Suite sur Acrimed.org

 

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