Vous êtes à tel point conditionnés que, en voyant un être qui, assis sur un banc public, médite, entre en contact avec les arbres qui l’entourent, avec les oiseaux, l’herbe du parc, vous le prenez pour un fainéant, un parasite de la société.
Pour certains, l’être qui ne s’agite pas, qui ne pratique pas des actions d’éclat, qui n’entre en compétition avec personne, ne mérite pas votre respect et encore moins votre admiration.
Ravi d’être de nouveau avec vous, chers enfants. Aujourd’hui, je m’adresse particulièrement à ceux qui se disent des hommes et des femmes d’action.
Je voudrais leur dire que, bien sûr, de l’action il en faut, que nous ne conseillons à personne de rester immobile, figé, dans un monde qui va de plus en plus vite.
Cependant, il ne faut pas confondre action et agitation. De ce point de vue, vous, les occidentaux, avez beaucoup à apprendre de l’Orient. Non point de cette partie de l’Orient sur laquelle vous, vos manières et vos valeurs ont « déteint», celle qui ne pense qu’à vous copier et va jusqu’à entrer en compétition avec vous sur votre propre terrain, ce qui est logique.
Je parle de l’autre partie : du Tibet, de l’Inde, de la Chine et d’autres régions voisines profondes, donnant à cette profondeur le double sens de cachées, non-polluées, ignorées et en même temps attachées encore aux valeurs spirituelles que les siècles et l’attrait de la civilisation matérialiste n’ont pas encore balayées.
Je parle d’un Pays du Matin Calme où il y a encore des êtres humains qui s’expriment avec douceur, qui ne se bousculent pas, qui gardent un regard serein en dépit de tous les ouragans qui les ont secoués.
Vous, vous contemplez depuis la plus tendre enfance un monde qui a la fièvre, qui court tout le temps (pour aller où ?), un monde malade, malade de ses ambitions matérielles démesurées, malade de ses valeurs bafouées, détournées, remplacées par l’adoration de l’argent et du pouvoir. Et cette maladie est très contagieuse. Comment les enfants qui viennent au monde dans une telle ambiance pourraient-ils lui résister ? Il n’y a même pas de vaccin. Alors, tous sont contaminés, à un degré plus ou moins fort.
Les plus lucides rêvent d’y échapper. Mais ceux qui réussissent ne sont pas nombreux. Et presque partout on confond sérénité avec paresse, douceur avec lenteur. Ce n’est pas de votre faute. Vous êtes poussés, toujours poussés par le fouet de vos besoins, réels ou créés de toutes pièces, mais qui ne vous obligent pas moins à aller de l’avant, stressés, éreintés jusqu’à la moelle des os, mais incapables de résister à la pression.
Les vrais responsables, bien sûr, ce sont ceux qui sciemment vous entraînent à consommer davantage, et plus encore, à vous endetter, à perdre toute autonomie au profit de telle banque ou tel trust.
Vous vous croyez libres mais vous ne l’êtes pas. Réfléchissez là-dessus. C’est important. C’est vital de comprendre ces mécanismes. Et, si vous le décidez, il est possible de s’en sortir.
Vous êtes à tel point conditionnés que, en voyant un être qui, assis sur un banc public, médite, entre en contact avec les arbres qui l’entourent, avec les oiseaux, l’herbe du parc, vous le prenez pour un fainéant, un parasite de la société. Pour certains, l’être qui ne s’agite pas, qui ne pratique pas des actions d’éclat, qui n’entre en compétition avec personne, ne mérite pas votre respect et encore moins votre admiration.
Vos entreprises, au moment de choisir un vendeur, un chargé de publicité, de marketing, l’exigent « agressif ». L’agressivité est donc devenue une qualité, une vertu. Comprenez-vous dans quel gouffre de fausses idées, de fausses valeurs les esclavagistes modernes vous ont entraînés ?
Si vous n’avez pas le courage, ou la volonté, de vous en sortir, nous respecterons vos choix, comme toujours. Mais au moins ne confondez plus action et agitation. Respectez ceux qui, assis dans un parc ou à l’intérieur de leurs habitations, travaillent discrètement avec les énergies d’amour, de lumière, de fraternité, de douceur.
Vous souvenez-vous que je vous ai dit, au début de ces messages, que la douceur était aussi une énergie ? Respectez aussi ceux qui, en toute simplicité mais en toute sagesse, se réunissent en petits groupes pour multiplier, par leur action réciproque mais aussi par leur union au Monde Céleste, leur puissance et leur capacité d’action bénéfique sur la Terre et sur l’humanité. Vous seriez étonnés de voir à quel point quelques êtres aux intentions pures peuvent AGIR sur leur entourage, proche et lointain, pendant qu’ils sont assis ensemble, les yeux fermés, l’esprit concentré sur ces Energies Nouvelles. Nouvelles pour vous, dans votre monde, mais plus anciennes encore que la Terre, car elles sont des énergies divines. Il n’y a rien de plus fort, de plus efficace.
Sachez, chers enfants, que vous qui lisez ces pages et qui êtes donc bien éveillés, vous êtes en train de ramer contre le courant, au milieu d’un fleuve en crue. Mais pas pour longtemps, car le courant s’inverse. Mieux, vous l’inversez. Si cela ne vous demande pas d’efforts, tant mieux pour vous, chers athlètes de l’âme.
Cependant, à un moment ou un autre il y aura des rapides, des êtres en danger de se noyer s’accrocheront à vous et à votre bateau. Car il est inévitable que l’ascension de la Terre cause des remous.
A ces moments-là, il vous faudra rester bien centrés, confiants, reliés à votre Divine Présence Je Suis et à toute la Hiérarchie Céleste, pour ne pas être contaminés par la peur, pour ne pas perdre espoir. Et aussi pour rassurer ces âmes en proie à la panique. Nous ne vous le dirons jamais assez, bien que cela puisse sembler monotone à l’un ou l’autre de vous : nous vous aimons, nous sommes à vos côtés, nous ramons avec vous, mais nous ne pouvons vous remplacer, car c’est à vous de tenir le gouvernail jusqu’au bout, jusqu’à ce que la tourmente se calme.
Courage, l’issue approche. Et au-delà il y a la récompense, il y a la reconnaissance, l’amour, la joie, une paix comme vous n’en avez jamais connue, et en plus la certitude d’avoir accompli une mission sacrée.
Bénis soient tous ceux pour qui l’Amour est une force, une arme, et le vrai moteur de l’univers.
chapître extrait de « Vers un Monde de Non-Souffrance » de Maître Saint-Germain transmis par Marlice d’Allance
Source : http://messages.terrenouvelle.ca
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