Le Blog de Lazare

Agnès Buzyn va être décorée ce soir de la Légion d’honneur. Oui, Agnès Buzyn, celle qui change de coiffure comme de chemise, signe certain d’une instabilité, celle qui a dit qu’un père pouvait être une mère…ben voyons.

Agnès Buzyn, c’est celle qui a promu onze vaccins obligatoires pour les bébés et…purement mercantiles. Elle a toujours mêlé fonctions publiques diverses et conseil de laboratoires pharmaceutiques. « Conflit d’intérêt » ? Pourquoi imaginer tout de suite le pire ? En tant que conseillère, il fallait bien remercier ces laboratoires, non ?

Pourquoi est-elle décorée du grade de chevalier, demanderez-vous avec la naïveté des gens honnêtes ? Qu’a-t-elle donc fait ? Eh bien justement, rien. Elle n’a rien fait.

Elle est décorée pour sa mauvaise gestion du Covid. Comme Karine Lacombe. Car il n’y a pas d’autre raison. Tous les covidistes patentés se tiennent par la barbichette. Le jour où il faudra rendre des comptes, ils seront solidaires les uns des autres.

Agnès Buzyn a écrit avoir découvert sur Twitter, le 25 décembre 2019, l’émergence de « quelques cas de pneumopathie inexpliqués en Chine ».

Elle a dit avoir alerté Macronescu du risque grave dès janvier 2020, le 11 et le 27, mais ne pas avoir été écoutée. On a du mal à la croire, car « en même temps » elle a affirmé le 23 janvier que « le risque d’importation [du virus] depuis Wuhan est pratiquement nul » et que « le risque de propagation est très faible ». Où est la cohérence ? 

Le poudré ne l’aurait écoutée que le 8 février, une semaine avant que Buzyn démissionne de son ministère pour remplacer Benjamin Grivaux devenu la risée des électeurs.

Agnès Buzyn dit qu’elle n’aurait pas dû démissionner. D’ailleurs certains, mal intentionnés, l’ont accusée « d’abandon de poste ». Les gens sont méchants.

En fait c’était probablement le sauve-qui-peut, car Agnès Buzyn a épousé en seconde noces Yves Lévy, dont personne ne parle, ce qui est fort curieux.

Car en réalité Agnès Buzyn savait depuis plus longtemps, et de manière précise, ce qui allait arriver. Par son mari Yves Lévy, directeur de l’Inserm et de l’Aviesan (Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé).

A ce titre, Yves Lévy était présent à l’inauguration du laboratoire de Wuhan. Même s’il a précisé que la France n’avait eu aucun droit de regard sur ce laboratoire, on a des doutes. Et s’il avait su avant tout le monde que le virus du Covid s’en était échappé ? Les confidences sur l’oreiller et les conflits d’intérêt se tiennent par la main…

D’où la terreur bien réelle d’Agnès Buzyn, qui assure avoir prédit l’apocalypse, ou presque. A ce titre il était bien pour elle qu’elle échappe à ses responsabilités, et les simagrées masturbatoires de Benjamin Grivaux étaient, pour elle, les bienvenues… !

Mais Agnès Buzyn était-elle vraiment poussée par la recherche du bien commun ? «  Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous », a-t-elle dit. On se prend à en douter. Ne pleurait-elle pas pour autre chose ? La peur d’être rattrapée par sa gestion calamiteuse du Covid ?

Le 13 janvier 2020, alors que le Français lambda apprenait à peine que le Covid était « en marche », Agnès Buzyn faisait classer l’hydroxychloroquine parmi les substances vénéneuses. Pourquoi cette précipitation ?

C’était très maladroit de sa part car cela a éveillé la suspicion légitime de ceux, nombreux, auxquels on ne peut plus en compter. Et qui sont immédiatement, et à juste titre, devenus extrêmement méfiants à l’égard de toutes les propositions du gouvernement. Dans un sens cela leur a rendu service : ils ont refusé la vaccination.

Pourquoi ne pas laisser sa chance au professeur Raoult, que certains se permettent d’appeler le « charlatan des calanques » ? Autrefois la médecine avançait au cas par cas, chaque cas étant unique,  le médecin se battant pour trouver le médicament ad hoc pour chacun de ses patients.

Mais aujourd’hui la médecine, gérée par des cabinets de conseils qui recherchent la rentabilité avant tout, se préoccupe fort peu de guérir.

Pourtant l’hydroxychloroquine avait été prise par des milliers de personnes pour éviter le paludisme en Afrique et n’avait jamais tué personne.

Inutile de tourner autour du pot : le but de ce classement était de contraindre les Français à se faire vacciner. Quelle aubaine pour Pfizer and Co !

Après avoir démissionné de son poste de ministre de la Santé, conduit une liste calamiteuse aux élections, été nommée à l’OMS à Genève avec statut diplomatique, Buzyn a été nommée à la Cour des comptes.

Mise en examen devant la cour de justice de la République pour sa gestion calamiteuse du Covid, au titre de mise en danger de la vie d’autrui, sa mise en examen a été annulée par la Cour de cassation, bonne fille, au prétexte « qu’aucun des textes auxquels s’est référée la commission d’instruction de la CJR ne prévoit d’obligation particulière de prudence ou de sécurité ». Ah oui ? Même pour un ministre de la Santé ? Mais Buzyn reste témoin assisté.

Buzyn estime dès lors son honneur lavé. On lui conseille de ne pas se féliciter trop vite.

Agnès Buzyn fait sans nul doute partie des espèces protégées, au même titre que la grenouille verte et que le héron cendré.

Jusqu’à quand ? Rira bien qui rira le dernier.

Cette décoration est bien dommage pour toutes les personnes qui ont vraiment mérité la Légion d’honneur. Voilà une décoration bien galvaudée.

Sophie Durand