Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 juin 2020 6 27 /06 /juin /2020 13:42
La puissance de Big Pharma dépasse ce que nous pouvions imaginer

La puissance financière de Big Pharma est telle que les rédacteurs en chef avouent publier sous contrainte !

Chaque jour nous apporte sa dose de révélations sur le milieu de Big Pharma et des publications dans les revues à comité de lecture, considérées autrefois comme fiables et qui manifestement ne le sont plus, et à un niveau que nous ne saurions imaginer.

Nous pensions être un peu informés car nous avons publié un livre sur les nouvelles molécules innovantes, hors de prix, toxiques et peu efficaces chez Michalon en 2016 et présenté dans les colloques d’Avicenne deux études sur les évaluations trompeuses de ces nouveaux médicaments. Les autorisations de mise sur le marché sont en effet délivrées non plus sur les critères classiques (en cancérologie l’amélioration de la durée de vie des patients) mais sur des critères substitutifs , appréciations rapides de l’efficacité du médicament testé sur la taille d’une métastase choisie et une durée limitée à quelques mois.

Mais l’article publié en anglais le 7 Juin dépasse ce que nous avions imaginé, même après la mise en évidence du trucage évident, grossier de l’article du Lancet souhaitant démolir l’hydroxychloroquine.
« Selon les rédacteurs en chef de The Lancet et du New England Journal of Medicine, « la puissance financière de Big-Pharma est telle que nous sommes contraints de publier certains articles » — Et Surgisphere dans tout ça ? » Vera Sharav – Vaccin Impact Sott.net dim., 07 juin 2020. En français https://fr.sott.net/article/35757-
Nous vous en livrons les passages les plus succulents. Accrochez-vous.

Le docteur Philippe Douste-Blazy, cardiologue et ancien ministre français de la santé et sous-secrétaire général des Nations unies, dans un entretien filmé le 24 mai 2020, a expliqué comment une série d’études négatives sur l’hydroxychloroquine ont été publiées dans de prestigieuses revues médicales.
« Il a révélé que lors d’une récente réunion top secrète tenue à huis clos à Chatham House, à laquelle seuls des experts ont participé, y compris les rédacteurs en chef de The Lancet et du New England Journal of Medicine qui y ont exprimé leur exaspération en citant les pressions exercées sur eux par les sociétés pharmaceutiques ». Il a déclaré que chacun des deux rédacteurs a utilisé le mot « criminel » pour décrire l’érosion de la science.

Remarquons que ce mot fut déjà employé par le PR Peter Goetsche, fondateur de la prestigieuse fondation Cochrane, licencié lors de son rachat par Bill Gates. Son livre de 2013 « remèdes mortels et crime organisé » ne machait pas ses mots mais fut malheureusement ignoré d’une grande partie des médecins, sauf des lanceurs d’alerte comme le professeur Even ou nous-mêmes préférant nous diaboliser plutôt qu’ouvrir les yeux. Pourtant le cancer, entre autres, n’épargne personne, mais alors il est trop tard.

Le Dr Richard Horton, rédacteur en Chef du fameux Lancet a déploré l’état actuel de la science :
« Si cela continue, nous ne pourrons plus publier de données de recherche clinique parce que les compagnies pharmaceutiques sont tellement fortes financièrement et arrivent à avoir de telles méthodologies pour nous faire accepter des papiers qui apparemment méthodologiquement sont parfaits, mais qui au fond font dire ce qu’ils veulent à ceux-là ; c’est très grave ! »

Dans cet article, l’auteur rappelle la position courageuse précoce de l’ancien ministre pour la liberté de prescription libre des médecins et en particulier de la chloroquine. Il avait, avec le Professeur Perronne, lancé une pétition signée par près de 500 000 médecins et citoyens français. Si le gouvernement avait écouté ces médecins et les citoyens, beaucoup de vies aurait probablement été sauvés, en particulier ceux des ainés en EHPAD abandonnés avec interdiction par décret du 26 mars de les hospitaliser, de le traiter par autre chose que le doliprane, exigence aberrante et non éthique, puis euthanasiés par Rivotril de prescription hors AMM facilité par ce fameux décret toujours valide à ce jour. Une violation flagrante de la loi Leonetti et surtout du choix libre du patient et de sa famille.

Dans cet article, Vera Sharav explique que le choix de l’hydroxychloroquine est devenu un choix politique, ce qui semble complètement aberrant !  « Les politiciens de gauche et les responsables de la santé publique sont catégoriquement opposés à l’utilisation de l’HCQ, alors que ceux qui penchent politiquement à droite sont pour le droit des médecins à prescrire le médicament comme ils le jugent bon ».
« Cependant, les responsables de la santé publique, les médecins universitaires et les médias — qui sont tous financièrement redevables aux sociétés pharmaceutiques et à leurs objectifs de marketing à haut profit — s’opposent avec véhémence à l’utilisation de l’hydroxychloroquine, et profitent de chaque occasion pour dénigrer le traitement en faisant référence de manière dérisoire au président Trump comme son promoteur ».

The Lancet a publié une étude frauduleuse toujours lisible, malgré la rétractation et tous connaissent l’histoire relatée comme un feuilleton ; pour ceux qui auraient raté les détails, lisez les articles détaillés dans France soir de la fraude du Lancet et celle du BMJ.
Deux points sont soulignés par Vera : « La base de données appartient à Surgisphere Corporation, dont le fondateur et PDG est le Dr Sapan Desai, qui est l’un des principaux co-auteurs de l’étude. Le Dr Desai a — pour un examen de confirmation indépendant — refusé de divulguer les données. En fait, il refuse de mentionner les hôpitaux participants, voire les pays.

Le Dr Mandeep Mehra, co-auteur principal, est directeur au Brigham & Women’s Hospital, qui est crédité du financement de l’étude. Le Dr Mehra et The Lancet n’ont pas révélé que le Brigham Hospital a un partenariat avec Gilead et qu’il mène actuellement DEUX essais pour tester le Remdesivir, le principal concurrent de l’hydroxychloroquine pour le traitement du Covid-19, le point central de l’étude. »
Rien de surprenant, ni de bien neuf mais il vaut mieux le savoir. A la suite du scandale évident de la publication du Lancet dont la nullité est évidente à la première lecture, et après les tristes prestations médiatiques de quelques professeurs qui resteront célèbres -car rien ne s’efface sur le web, une lettre ouverte fut publiée en ligne, adressée aux auteurs ainsi qu’au rédacteur en Chef, le Dr Richard Horton, signée par plus de 200 éminents scientifiques du monde entier, dont 17 issus d’institutions africaines.

Parmi les préoccupations, Vera cite :
« Une série d’écarts flagrants par rapport à la recherche et aux pratiques cliniques standards, comme par exemple : les patients se sont vu prescrire des doses quotidiennes d’hydroxy chloroquine inexplicablement élevées — bien plus élevées que les doses recommandées par la FDA ;
Aucune évaluation éthique ; Le nombre de patients provenant d’Australie aurait largement dépassé le nombre de patients figurant dans la base de données du gouvernement australien ;
Représentation grossièrement erronée du nombre de décès en Australie ;
« Le nombre de cas et de décès [les prétendus 40 % de décès déclarés en Afrique], ainsi que les détails fournis, semblent peu probables » ;
Refus d’identifier les hôpitaux qui ont fourni des données sur les patients
The Guardian déclarait le 28 mai qu’il ne pouvait pas confirmer que les agences de santé britanniques n’avaient, ne serait-ce que fourni des données pour l’étude ».

Vous trouverez de nombreux détails sur les réactions de professeurs de toutes parties du monde entier. Ce qui parait nouveau ici et en tous cas très éclairant sur le devenir de l’intelligence artificielle et des bases de données vendues larga manu est le rôle de Surgisphère.

Surgisphere Corporation, c’est quoi ?

Un rapport d’enquête de Catherine Offord paru dans The Scientist, cité par Vera, le 30 mai 2020, rapporte

En 2008, Surgisphere fut l’éditeur de manuels médicaux qui ont connu des difficultés lorsque des médecins se sont plaints de critiques dithyrambiques falsifiées (…)
The Scientist rapporte que le Dr Desai est cité dans trois procès pour faute médicale qui ont été intentés au cours du second semestre 2019. (…)
« Les employés de Surgisphere n’ont que peu ou pas de compétences ou d’antécédents scientifiques. Un employé répertorié comme rédacteur scientifique semble être en fait un auteur de science-fiction et de fantasy. Un autre employé répertorié comme responsable marketing est une mannequin également hôtesse en événementiel… jusqu’à lundi, le lien « entrer en contact » sur la page d’accueil de Surgisphere redirigeait vers un modèle WordPress pour un site web de cryptologie monétaire, ce qui soulevait des questions sur la manière dont les hôpitaux pouvaient facilement contacter l’entreprise pour rejoindre sa base de données. »

LA PRATIQUE REELLE de l’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE REVELEE PAR LE SCANDALE DU LANCET

Le plus croustillant et effarant est ce qui nous attend avec l’intelligence artificielle gérée probablement par des sociétés de ce genre.

« Surgisphere se présente comme « une organisation de service public qui se consacre à rendre le monde meilleur. » prétend leur plateforme QuartzClinical®

« effectue des analyses de données sur les soins de santé présentes dans le Cloud en exploitant une multitude de données et en les présentant de manière qu’elles soient faciles à comprendre et à utiliser pour les administrateurs des soins de santé et leur personnel.
[…]
QuartzClinical® est doté d’une intelligence artificielle sophistiquée qui permet d’effectuer et d’analyser facilement un grand nombre de tâches complexes. La technologie avancée des ordinateurs qui apprennent tout seuls permet d’identifier des modèles de données qui prendraient aux êtres humains une vie entière pour les reconnaître, sans parler de leur utilisation.

QuartzClinical® a été reconnu par Frost et Sullivan comme ayant la plateforme d’analyse de données la plus avancée du marché, basée sur des ordinateurs qui apprennent tout seuls. De plus, les résultats d’analyse de QuartzClinical® ont été reconnus au niveau international pour la qualité des soins de santé et ont donné lieu à de nombreuses publications dans les principales revues médicales. »

Voilà comment fonctionne l’intelligence artificielle et à quoi cela aboutit. Les ordinateurs apprennent tout seuls, bravo, mais à partir de données qu’un pauvre humain a choisi de mettre dans la machine ignorante et pas si intelligente que le mot pourrait le laisser penser. Attention à vos données de santé, à votre dossier partagé qui le sera surtout avec ces grandes firmes sans âme, sans pensée, sans éthique, qui ne verront pas le mal, ni le bien parce que sans cerveau, et seulement une machine.

« Ce n’est qu’après les rapports de The Scientist et de The Guardian que les rédacteurs en chef du NEJM et de The Lancet ont été contraints de publier « L’expression d’une préoccupation ». Ce fiasco démontre pourquoi les personnes intelligentes recherchent des sources alternatives d’informations fiables. Le site web, Science Defies Politics, expose de nombreuses études scientifiquement invalides qui étaient essentiellement des « coups montés » contre l’utilisation de l’hydroxychloroquine ».

Vous savez maintenant après ces semaines passées à décortiquer les liens d’intérêt des vedettes télévisées comme des patrons de l’APHP et du fameux conseil scientifique, à qui aurait dû profiter le crime de falsification pour la chloroquine, pas chère, efficace, sans danger connu, après que plus d’un milliard d’humains l’ait absorbé. Malgré leurs façons méprisantes de traiter les citoyens comme de jeunes enfants, la supercherie a été dévoilée. Mais entre temps combien de morts inutiles en France, en Grande-Bretagne, transitoirement en Espagne qui ont privé leurs patients de chloroquine sur ordre des gouvernements conseillés par l’OMS qui, elle, a rapidement changé d’avis une fois les falsifications dévoilées. Mais en France l’interdiction pèse toujours et la délivrance en pharmacie impossible. Serons-nous toujours les pires ?

Vera cite d’autres conflits d’intérêt majeurs à l’origine de ces manipulations aux dépens des patients.

« Comme l’a révélé Science Defies Politics cité par Sarah : 16 des membres du panel sélectionnés par « National Institutes of Health » (Institut National de Santé américaine), pour formuler les directives officielles dans le traitement contre le Covid-19 — dont deux des trois coprésidents — ont été payés par Gilead. Ils ont émis des directives qui ont suscité la peur, l’incertitude et le doute quant à l’utilisation de l’hydroxychloroquine combiné à l’azithromycine, tout en ne suscitant aucune crainte, aucun doute ni aucune incertitude quant à l’utilisation du médicament non prouvé et non approuvé de Gilead, le Remdesivir ; un médicament qui a montré des performances médiocres dans les essais cliniques. Sept des membres du panel du NIH ont omis de divulguer leurs liens financiers avec Gilead.

La littérature scientifique médicale est infestée d’études de mauvaise qualité, motivées par des considérations financières, visant à promouvoir des produits et, lorsqu’un produit non brevetable, capable de sauver des vies, s’avère efficace, des scientifiques sont engagés pour rédiger des rapports d’étude destinés à ternir la réputation des scientifiques, et pour proclamer des conclusions qui réfutent des constatations légitimes. Dans ce cas, il s’agit d’études destinées à « démystifier » l’efficacité de l’hydroxychloroquine contre le Covid-19. »

En conclusion, la science est tellement corrompue que les rédacteurs en chef des grandes revues avouent leur impuissance ; ils devraient démissionner comme l’ont fait Marcia Angell en2002 et D Kisserer du NEJM en 2007 déjà !

Les politiciens de gauche et les responsables de la santé publique sont catégoriquement opposés à l’utilisation de l’HCQ, alors que ceux qui penchent politiquement à droite sont pour le droit des médecins à prescrire le médicament comme ils le jugent bon ». Pourquoi ? Juste parce que Trump et Bolsonaro ont soutenu cette option thérapeutique et que D Raoult est ami de R Muselier, LR ? Ont-ils pensé aux nombreuses victimes potentielles et concrètes de cette interdiction ? Pour qui se prennent -ils ainsi pour se mêler de prescription ?

L’intelligence artificielle mélangeant les big data auxquelles veulent croire nos gouvernants menace d’être une confiture pourrie qui ne conduira qu’a des désastres sanitaires, mais probablement à des enrichissements boursiers.

Tragique corruption de la société.

Nicole Delépine

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Le Blog de Lazare
  • : Etude des Prophéties, Fin des Temps et préparation à l'ère nouvelle.
  • Contact

Recherche Dans Le Blog