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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 22:42
Fleuve Jourdain Fleuve Jourdain

Fleuve Jourdain Fleuve Jourdain

Le 29 novembre est le jour où les musulmans ont déclaré qu’ils ne voulaient pas d’un Etat en Palestine, jour que les médias s’activent à faire oublier. Pas Dreuz.

 

Le 29 novembre 1947, les Arabes ont refusé la recommandation du Comité spécial sur la Palestine des Nations Unies, qui par un vote majoritaire, a approuvé la résolution 181 :

« Création d’un Etat arabe indépendant (l’ONU n’a pas employé le terme « Etat palestinien », car le peuple palestinien n’existait pas encore, et personne, même les pays arabes, ne demandait la création d’un tel Etat), et d’un Etat juif indépendant, à l’ouest du fleuve Jourdain », sur une terre conquise sur l’Empire ottoman effondré, et administrée par la Grande-Bretagne.

  • 33 pays contre 13 et 10 abstentions votèrent en faveur de la division de cette terre.
  • Selon le droit international, à cette date, cette terre n’appartenait ni à des « palestiniens », ni à des Arabes, ni aux Juifs, contrairement à la propagande.
  • Beaucoup gardent cette décision en travers de la gorge et n’arrivent pas à la digérer. Comme ils ne peuvent pas nier sa réalité, ils tentent de la disqualifier, et affirment que le vote majoritaire fut extirpé grâce aux pressions des Etats-Unis. Le simple examen des pays qui ont voté leur donne tort : beaucoup étaient des ennemis des Etats-Unis, à commencer par l’URSS et les pays sous son influence.
  • Les pays qui ont voté pour la création d’un Etat arabe et d’un Etat juif : Australie, Belgique, Bolivie, Brésil, Biélorusse S.S.R., Canada, Costa Rica, Tchécoslovaquie, Danemark, République dominicaine, Equateur, France, Guatemala, Haïti, Islande, Liberia, Luxembourg, Pays-Bas, Nouvelle-Zélande, Nicaragua, Norvège, Panama, Paraguay, Pérou, Philippines, Pologne, Suède, Ukraine S.S.R., Union d’Afrique du Sud, USA, URSS, Uruguay, et Vénézuéla.

Et pour achever la destruction du fallacieux argument liminaire, se sont abstenus des alliés des Etats-Unis comme la Grande-Bretagne. Se sont encore abstenus l’Argentine, Chili, Chine, Colombie, El Salvador, Ethiopie, Honduras, Mexique, et la Yougoslavie. Les pays qui ont voté contre : Afghanistan, Cuba, Egypte, Grèce, Inde, Iran, Irak, Liban, Pakistan, Arabie Saoudite, Syrie, Turquie et Yémen, sont tous des « amis éternels » d’Israël.

Les Nations arabes rejetèrent catégoriquement la résolution, car elles refusaient d’admettre les liens entre les juifs et leur terre, niant plusieurs millénaires d’histoire. Au lieu de cela, les Etats arabes décidèrent d’entrer en guerre contre le nouvel Etat juif. Et ils échouèrent.

Plusieurs constats

 

    1. Les Arabes ont fait un choix, celui de la confrontation et non du compromis, et ils ont perdu. Ils en paient le prix, le même que tous les agresseurs qui ont perdu une guerre : l’humiliation et la défaite que la propagande médiatique ne remplace pas.
    2. Se dire victime d’une guerre qu’ils ont déclenchée et perdue s’est retourné contre eux : cela a solidifié au cours du temps la résilience israélienne lors des négociations de paix.
    3. Puisque c’est aujourd’hui leur désir affirmé d’avoir un Etat, les Arabes auraient pu, à l’époque, accepter ce partage, même s’il n’était pas alors question d’Etat palestinien mais arabe. L’erreur de leur refus est attestée par leur demande sept décennies plus tard. On ne le rappelle jamais assez. Ils ont perdu 70 ans de paix, et ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes. Même s’ils accusent Israël.
    4. Les Juifs, à l’époque, ont accepté ce partage, ils ont accepté la création d’un Etat arabe à côté d’eux. Le monde arabe a refusé. Les ennemis de l’humanité ne sont pas ceux qui sont montrés du doigt.
    5. Le pragmatisme juif l’a emporté sur le radicalisme musulman. Israël a progressé, les musulmans ont stagné dans la misère.
    6. L’ONU, ce jour-là, a validé la création d’un « Etat juif ». Rappelons l’histoire : ce n’était pas un « Etat pour les juifs », un « Etat démocratique et laïque pour les juifs », mais un « Etat juif ». Son nom, Israël, n’existait pas encore, personne ne savait comment cet Etat s’appellerait. Ce n’est que le 14 mai 1948, jour de l’indépendance d’Israël que le nom Israël a été officiellement choisi. Jusque là, il s’agissait, pour le monde, d’un « Etat juif ». Et le monde s’offusque aujourd’hui que l’Etat juif l’ait rappelé lors d’un vote récent à la Knesset.
    7. Ce 29 novembre, l’Assemblée générale des Nations Unies déclara que « le peuple juif [notez : peuple juif] mérite un foyer national et souverain sur son ancienne terre [notez : ancienne terre], et il a tous les droits de disposer de son propre destin ». Que ceux qui discutent de la légitimité de l’Etat juif, sans questionner la légitimité des Etats arabes créés à la même époque, qu’ils s’éduquent et lisent les archives de 1947.
    8. Pendant l’invasion manquée, des Arabes ont fui la région. Un corps spécial, avec des règles spéciales qui ne sont pas offertes aux autres réfugiés a été créé pour maintenir ces réfugiés en l’état, l’UNRWA. Notons que l’objectif de l’agence de l’ONU pour les réfugiés est de leur permettre de retourner chez eux le plus vite possible, alors qu’en 65 ans, l’UNRWA n’a pas réintégré ou recasé un seul d’entre eux, raison pour laquelle les réfugiés palestiniens sont considérés par beaucoup comme la fabrication d’un abcès contre Israël.
    9. Les arabes qui n’ont pas choisi de fuir, et leurs descendants, représentent les 20% de la population arabe israélienne. Ils jouissent de droits qu’on n’offre pas aux êtres humains dans les pays arabes. Ils possèdent les mêmes droits, à quelques exceptions près concernant la terre et l’immigration, que ceux dont disposent les juifs israéliens.
    10. A la même période, un autre groupe de réfugiés est apparu : ce sont les juifs chassés de leurs terres, de leurs maisons, de leurs biens dans les pays arabes. Certains vivaient là bien avant l’invasion arabe. On parle peu de ces 700 à 800 000 juifs : contrairement aux réfugiés arabes parqués dans des camps dans les pays arabes voisins, ces réfugiés juifs ont tous été accueillis à bras ouverts en Israël et ailleurs.
    11. Pendant toutes les années qui ont suivi, quand l’Egypte contrôlait Gaza et que la Jordanie régnait sur Jérusalem et la Judée Samarie, aucune nation arabe n’a envisagé de créer un Etat arabe en Palestine, encore moins un Etat palestinien. Aucun de ceux qui se disent aujourd’hui palestiniens n’ont réclamé un Etat. Ils avaient la capitale qu’ils réclament aujourd’hui, ils avaient la terre qu’ils réclament aujourd’hui, et pourtant ils n’ont pas créé un Etat.
    12. C’est même l’inverse qui se produisit : au lieu de créer un Etat arabe, ou palestinien, la Jordanie annexa la Judée Samarie à sa terre, et l’appela Cisjordanie.
    13. L’emploi du mot Cisjordanie – qui a eu une existence légale pendant 19 ans, de 1948 date de l’invasion par la Jordanie, à 1967 date de son expulsion lors de la guerre des 6 jours, est la preuve que cette terre a été confisquée au « peuple palestinien » tel qu’inventé dans les années 60 non pas par les juifs, mais par la Jordanie.

L’histoire de ces 70 années aurait pu être bien différente, si les Arabes avaient accepté alors ce qu’ils réclament aujourd’hui.

Les nations arabes ont créé 70 années très amères pour les Arabes de Palestine. Résultat, ils sont maintenant les occupants illégaux d’une terre qu’ils ont refusée en 1947.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

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24 janvier 2019 4 24 /01 /janvier /2019 10:23
Des chercheurs affirment que les premiers chrétiens croyaient en la réincarnation

Des chercheurs affirment que la réincarnation a été « délibérément réprimée » par les autorités chrétiennes. Ils pensent que l’église a volontairement supprimé toute preuve de ce concept dans la Bible.

La réincarnation est un concept philosophique ou religieux selon lequel une partie d’un être vivant commence une nouvelle vie dans un corps physique différent ou sous une autre forme après chaque mort biologique. Cette forme de métempsychose s’est propagée dans les croyances religieuses, y compris le christianisme. Par exemple, dans l’hindouisme, le cycle de la renaissance est appelé la roue du karma. La Bible explique que le corps et l’âme sont étroitement liés et ne peuvent être séparés. Tandis que les croyants en la réincarnation prétendent que l’âme cherche un nouveau corps et un moyen de se racheter après la mort.

Un documentaire diffusé sur YouTube – publié par Alltime Conspiracies en janvier 2018 – révèle des informations choquantes selon lesquelles la réincarnation aurait peut-être été supprimée du texte sacré.

De plus en plus de preuves révélées par divers historiens et sceptiques montrent qu’il y avait beaucoup d’informations qui ont été non seulement laissées en dehors de la Bible, mais également de la désinformation qui avait été délibérément ajoutée après la publication du Nouveau Testament.

Le narrateur affirme : « La réincarnation va à l’encontre de la doctrine de l’église orthodoxe ».

La vidéo YouTube fait référence aux commentaires de l’auteur religieux Geddes MacGregor dans son livre « Reincarnation in Christianity », publié en 1978.

M. MacGregor affirme que « les chrétiens ont cru en la réincarnation ».

Cependant, il ajoute : « Toute preuve écrite de la réincarnation dans les enseignements des premiers chrétiens et dans la Bible a été délibérément réprimée par l’Église catholique. »

Il convient de noter qu’il existe de nombreuses preuves indiquant un pourcentage élevé de chrétiens primitifs qui avaient accepté l’idée d’un cycle et d’une renaissance.

C’était autour de la période allant de l’an 0 à l’an 500. Ce fut pendant cette période que les histoires de Jésus-Christ furent écrites à la main et transmises aux générations futures.

Pendant ce temps, la Bible telle que nous la connaissons n’avait pas encore été écrite ni réunie intégralement.

L’histoire raconte que c’était en 367 après J.-C. que le père de l’Église, Athanase, désigna 66 livres qui formèrent ensemble les canons bibliques chrétiens.

C’étaient, en substance, les seuls livres inclus et reconnus par les enseignements chrétiens.

Après la découverte de ces documents cruciaux et importants, les spécialistes ont pu confirmer que les chrétiens gnostiques croyaient également en la réincarnation.

À ce moment-là, ils ne portaient pas du tout l’étiquette de gnostiques, ils étaient juste des chrétiens qui suivaient le message du Christ et qui arrivaient justement à croire en la réincarnation.

Beaucoup de gens prétendent qu’un certain conseil a supprimé les enseignements sur la réincarnation dans la Bible.

Bien que la majorité ne puisse nommer un conseil spécifique, elle fait souvent référence au deuxième concile de Constantinople (553) et au concile de Nicée (325).

A cette époque, il existait déjà de nombreux manuscrits répartis dans tout l’empire romain.

Les croyants du nouvel âge disent que l’église a traduit la Bible pour supprimer toutes les preuves de la réincarnation, mais qu’elle « n’a pas fait tout le travail nécessaire ».

Source: Express.co.uk, le 28 novembre 2018Traduction Activité Paranormale

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9 novembre 2018 5 09 /11 /novembre /2018 00:27
1009 + 1009 = 2018

Que s’est-il passé en 1009 ? En octobre de cette année-là, la basilique du St Sépulcre à Jérusalem était entièrement détruite sur ordre du calife Al Hakim bi Amr Allah. Cet événement a marqué un tournant dans les relations entre Orient et Occident.

 

Le Saint Sépulcre avait été érigé en 333 par Constantin sur le lieu d’inhumation du Christ, vénéré depuis la période apostolique. Même lorsque Hadrien avait conquis Jérusalem en 135, et construit un Temple païen sur l’emplacement du premier lieu saint, les chrétiens venaient se recueillir à cet endroit, selon Eusèbe de Césarée.

Le premier sépulcre du Christ était une tombe fermée par une pierre roulante, dans laquelle un kokha, ou lit funéraire, permettait d’étendre le cadavre enveloppé dans un linceul pour le corps et un autre pour le visage. L’évangile mentionne que Jésus avait été déposé dans le tombeau offert par Joseph d’Arimathie le soir du vendredi saint.

 

En 1009, le calife Al Hakim, issu d’une dynastie fatimide, donc chiite, ordonna la destruction du Tombeau du Christ – comme il avait fait détruire le monastère de Ste Catherine au Sinaï – ainsi que d’autres églises et synagogues historiques de la ville de Jérusalem, aux mains des arabo-musulmans depuis 638. Il fit également couper le nez et les oreilles des pèlerins chrétiens qui affluaient à Jérusalem sur les lieux de mémoire de la tradition judéo-chrétienne.

Antérieurement, la basilique avait été pillée par les Perses Sassanides en 614, puis avait été endommagée par des tremblements de terre au 8ème et 9ème siècles. Restaurée plusieurs fois, elle avait été agrandie. Lorsque les Arabes s’emparèrent de la Ville sainte en 638, le patriarche chrétien Sophronius dut remettre les clés de la ville au calife Omar mais il le supplia de ne pas se conduire en conquérant dans ce lieu saint. Si Omar accorda une permission formelle de liberté de culte pour les juifs et les chrétiens résidents, il leur imposa la djizia, un impôt permettant d’obtenir la survie en tant que citoyens de seconde zone, livrés à l’arbitraire des occupants. Les chrétiens n’avaient pas le droit de parler de leur religion aux musulmans et il leur était désormais

interdit de faire sonner les cloches. Ils devaient payer aux musulmans un droit d’entrée pour franchir la porte du St Sépulcre et aller prier ou prendre part aux offices.

En 996, Al Hakim (le sage) devint calife et s’en prit aussitôt aux chrétiens accusés de tous les maux. Face à cette déstabilisation de l’Eglise-mère de la chrétienté, le pape Sylvestre II lança en 1002 un appel à la lutte contre les occupants musulmans. C’est alors que Al Hakim réduisit en poussière la basilique du Saint Sépulcre sept ans plus tard. L’historien Yahya Ibn Saïd raconte à quel point les musulmans s’acharnèrent sur ce lieu symbolique. La basilique fut restaurée en 1048 dans des dimensions plus modestes. Lorsque les Seldjoukides prirent Jérusalem en 1078, de nouvelles exactions contre les chrétiens persuadèrent les Occidentaux d’organiser une réaction armée pour reprendre possession des sites sacrés de la mémoire biblique.

Le pape Urbain II lance en Occident la première « croisade » (qui ne portait pas ce nom à l’époque) pour libérer Jérusalem et la Terre Sainte. Après des combats meurtriers, Godefroy de Bouillon, descendant de Charlemagne, se fit remettre les clés du nouveau Saint Sépulcre mais il mourut peu après. Les musulmans reconquérirent Jérusalem en 1187, sous la conduite du sultan kurde Sala Ud Din (Saladin). La basilique ne fut pas détruite, mais les croisades successives visant à reprendre position en Terre Sainte se soldèrent par une défaite définitive des Occidentaux en 1291, avec la prise de St Jean d’Acre.

 

Depuis la rupture de 1054 entre Eglise latine et Eglise orientale, aggravée par le saccage de Constantinople en 1204, les divisions entre chrétiens renforcèrent la mainmise islamique sur la région.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, commission judéo-catholique de la conférence des évêques suisses et de la fédération suisse des communautés israélites, pour Dreuz.info.

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20 octobre 2018 6 20 /10 /octobre /2018 01:44
Ben Gurion- UNSCOP – 1947

Ben Gurion- UNSCOP – 1947

Sur BFMTV, le professeur Samy Cohen raconte que la nouvelle loi affirmant que l’Etat d’Israël est d’abord foyer national juif est contraire à la création historique de l’Etat hébreu. Le bon professeur est très loin de la vérité, laquelle lui a soigneusement été cachée.

 

Avant l’ère de désinformation que nous vivons, l’archevêque maronite de Beyrouth publiait une lettre, un an avant l’indépendance de 1948 – présentant Israël comme le Foyer Juif légitime aux côtés du Foyer chrétien que devait être le Liban.

 

Seule la vérité a la force de détruire le mensonge, et Alain-René Arbez a souhaité à juste raison que cette lettre de l’archevêque maronite de Beyrouth de 1947 soit republiée.

ARCHEVECHE MARONITE de Beyrouth

Beyrouth, le 3 Août 1947.

A Monsieur le Juge Sandstrom

Président de la Commission d’Enquête de l’U.N.S.C.O.P.

Genève, Suisse.

Monsieur le Président,

Je regrette que mon absence [pour cause de voyage] en Europe ait coïncidé avec le passage de la commission d’Enquête sur la Palestine au Liban, sinon il m’aurait été donné de faire entendre ma voix et de donner mon avis qui est d’ailleurs celui de la majorité des Libanais sur cette question.

Ce n’est pas la première fois que j’exprime mon opinion sur cette affaire. Beaucoup d’encre a été déjà versée et, après chacune de mes réclamations, la presse mondiale s’en est saisie et a suffisamment commenté tous mes dires.

Dans ce Moyen-Orient, à majorité musulmane, si on reconnaît au Gouvernement Libanais actuel un caractère officiel pour s’exprimer au nom de la Nation Libanaise, nous serions disposés à répondre et à prouver que les maîtres de l’heure ne représentent qu’eux-mêmes et que leurs déclarations, soi-disant officielles ne sont dictées que par les nécessités du moment et par la solidarité imposée qui lie ce pays à majorité chrétienne aux autres pays islamiques qui l’entourent de tous les côtés et l’englobent malgré lui, dans leur orbite politico-économique.

Le Liban, de par sa situation géographique, son histoire, ses cultures, ses traditions, le caractère de ses habitants et leur attachement à leur roi et leur idéal, s’est toujours dérobé, même sous le joug ottoman à l’emprise des autres peuples qui l’entourent et a réussi à maintenir ses traditions intangibles.

Historiquement, il est indéniable que la Palestine a été la patrie des Juifs et des premiers chrétiens

 

La Palestine par contre, centre idéologique de toute la propagation du vieux et du Nouveau Testament, a été l’objet de toutes les vexations et de toutes les persécutions. De tout temps, tout ce qui peut rappeler un souvenir tant soit peu historique a été saccagé, pillé et mutilé. Des Temples et des Eglises ont été transformés en Mosquées et le rôle de cette partie Orientale de la Méditerranée a été réduit à néant, et pour cause.

Historiquement il est indéniable que la Palestine a été la patrie des Juifs et des premiers chrétiens. Aucun d’eux n’était d’origine arabe, la force brutale de la conquête les a réduits et astreints à se convertir à la religion musulmane. Voilà l’origine des Arabes dans ce pays. Peut-on déduire de là que la Palestine est arabe où qu’elle fut toujours arabe ? […]

Les vestiges historiques, les monuments, les souvenirs sacrés des deux religions demeurent là vivants pour attester que ce pays a vécu en dehors des guerres intestines arabes que se livraient les princes et monarques d’Irak et d’Arabie. Les lieux saints, les Temples, le mur de lamentation, les Eglises et les tombes des Prophètes et des Saints, en un mot, tous les souvenirs des deux religions sont des symboles vivants qui infirment à eux seuls les assertions présentes de ceux qui sont intéressés à faire de la Palestine un pays arabe. Englober la Palestine et le Liban dans la cadre des pays arabes, c’est renier l’histoire et détruire l’équilibre social dans le Proche Orient.

Ces deux pays, ces deux foyers prouvent jusqu’à aujourd’hui l’utilité et la nécessité de leur existence, comme entité séparée et indépendante.

Le Liban d’abord a toujours été et demeure le réduit [= refuge] de tous les persécutés chrétiens du Moyen-Orient. C’est là que les Arméniens exterminés en Turquie ont trouvé refuge. C’est là que les Chaldéens d’Irak pourchassés de leur pays ont trouvé asile. C’est là que se réfugièrent les Polonais traqués de l’Europe en feu. C’est là que les Français refoulés de Syrie s’y sont trouvés en sécurité. C’est là que les familles anglaises de Palestine fuyant le terrorisme ont reçu le gîte et l’abri.

Le Liban comme la Palestine devront demeurer les foyers permanents des minoritaires.

La présence, à côté du Liban, d’un peuple [juif] si évolué et travailleur ne peut que contribuer au bien-être de tous

 

Quel a été le rôle des juifs en Palestine ? Etudiée sous cet angle, la Palestine de 1918 nous apparaît comme un pays aride, pauvre, dénué de toute ressource et le moins évolué de tous les vilayets turcs voisins. La colonie musulmane arabe qui y habite frise la misère. L’immigration juive commence, des colonies se forment et s’établissent, en moins de 20 ans le pays est transformé : c’est la prospérité dans les cultures, l’installation des grandes industries, c’est la richesse qui s’installe dans ce pays. La présence, à côté du Liban, d’un peuple si évolué et travailleur ne peut que contribuer au bien-être de tous. Le juif est réalisateur, le Libanais est très enclin à l’adaptation, c’est pourquoi ce voisinage ne pourra que servir à I’amélioration de toutes les conditions d’existence des habitants.

Au point de vue culturel, ces deux peuples peuvent se vanter de posséder, à eux seuls, autant de [personnes] cultivées et d’intellectuels que tous les pays réunis du Proche-Orient. Il n’est pas juste que la LOI soit imposée par une majorité ignare qui veut imposer sa volonté. Il ne serait pas juste qu’un million d'[êtres] humains évolués et instruits soient le jouet de quelques personnes intéressées se trouvant à la tête ou menant quelques millions d’individus arriérés ou peu progressifs et faisant la LOI comme Ils le désirent, Il existe un ordre dans le monde. C’est cet ordre qui l’équilibre. Si les Nations Unies ont à cœur de le maintenir, ils devront mettre tout en œuvre pour le consolider.

Des raisons majeures exigent qu’il soit créé dans ces deux pays, deux foyers pour minorités. Foyer chrétien au Liban ; foyer juif en Palestine

 

Des raisons majeures, sociales, humaines et religieuses exigent qu’il soit créé dans ces deux pays, deux foyers pour minorités.

  • Foyer chrétien au Liban, comme il l’a toujours été ;
  • foyer juif en Palestine.

Ces deux centres se reliant géographiquement l’un à l’autre, s’appuyant et s’entre’aidant économiquement formeront le pont indispensable entre l’Occident et l’Orient, [que ce] soit au point de vue culturel [ou que ce] soit au point de vue civilisateur. Le voisinage de ces deux peuples contribuera à maintenir la paix dans ce Proche-Orient si divisé par les rivalités et réduira les persécutions des minorités, qui trouveront toujours un asile dans l’un de ces deux pays.

Voilà l’opinion des Libanais que je représente, voilà l’opinion de ce peuple que votre Commission d’Enquête n’a pu entendre.

Derrière les volets clos de l’Hôtel de Sofar, vous n’avez pu écouter que les paroles dictées à nos représentants, soi-disant légaux, par leurs maîtres et Seigneurs des pays arabes musulmans voisins. La véritable voix libanaise a été étouffée par la horde des faussaires des élections du 25 Mai.

LE LIBAN RECLAME LA LIBERTE POUR LES JUIFS EN PALESTINE – COMME IL SOUHAITE SA PROPRE LIBERTE ET SON INDEPENDANCE.

Avec ma très haute considération,

(Signé) Ignace Mobarat [lire : Mubarak]

Archevêque Maronite de Beyrouth

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez pour Dreuz.info.

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6 octobre 2018 6 06 /10 /octobre /2018 12:55

«Je suis socialiste, et un socialiste plus authentique que votre riche ami, le Comte Reventlow», dit Hitler à Otto Strasser le 21 mai 1930 à Berlin (1).

70 ans de mensonges, ça suffit ! Hitler était un socialiste, pas un homme de droite

Hitler était-il vraiment un homme de droite comme le prétendent presque tous les historiens progressistes ? En fait, non, il était de gauche. C’était un vrai socialiste, son parti ne s’appelait pas Parti socialiste national des travailleurs allemands par erreur.

Vous voulez des preuves, en voilà…

Publié par Jean-Patrick Grumberg le 17 septembre 2018

«Je suis socialiste, et un socialiste plus authentique que votre riche ami, le Comte Reventlow», dit Hitler à Otto Strasser le 21 mai 1930 à Berlin (1).

 

 

Hitler était-il vraiment un homme de droite comme le prétendent presque tous les historiens progressistes ? En fait, non, il était de gauche. C’était un vrai socialiste, son parti ne s’appelait pas Parti socialiste national des travailleurs allemands par erreur.

Vous voulez des preuves, en voilà…

Qui a déclaré…

 » Nous sommes des ennemis, des ennemis mortels, du système capitaliste actuel avec son exploitation des économiquement faibles… et nous sommes résolus en toutes circonstances à détruire ce système. »

Marx ? Staline ? Trotsky ? Non, Gregor Strasser, théoricien du nazisme.

Qui a prononcé ce discours…

 » Nous voulons la révolution économique impliquant la nationalisation de l’économie […] Nous voulons un véritable socialisme au lieu d’un système économique capitaliste exploiteur. »

Jean-Luc Mélenchon lors de la fête de l’Huma ? Non. Gregor Strasser au Reichstag en novembre 1925.

Etats-Unis

Saviez-vous qu’aux Etats-Unis, le parti Démocrate a défendu l’esclavage, déclenché la guerre civile, fondé le Ku Klux Klan et combattu toutes les grandes lois sur les droits civils de l’histoire des États-Unis ? (2)

Sans doute pas, puisque les Démocrates accusent les Républicains d’être racistes et que les médias sont leur complice dans le rabâchage de ce mensonge.

Le fondateur du Ku Klux Klan était un Démocrate, ainsi que tous les dirigeants du Klan qui lui ont succédé. David Duke, l’actuel président, est le premier non-démocrate. rectification, il était lui même Démocrate lorsqu’il dirigeait le KKK, ce n’est que par la suite, et des années après en avoir quitter la direction, qu’il passa Républicain.

Tant que nous y sommes, puisque nous venons de rappeler que les esclavagistes, en Amérique, étaient tous des Démocrates, ajoutons que ce sont les Républicains qui ont libéré les esclaves et fait interdire l’esclavage.

Italie

Mussolini était aussi un homme de gauche (ce qui fait des fascistes des hommes de gauche, pas d’extrême droite). Les dirigeants fascistes défendaient le collectivisme, la nationalisation de l’industrie, le protectionnisme et les conseils d’ouvriers.

Mussolini n’est pas passé du socialisme au fascisme comme le soutiennent les historiens qui ont réécrit l’histoire du fascisme pour innocenter la gauche. Il est simplement devenu un socialiste qui croyait fortement en une nation unie qui a pu surmonter la hiérarchie sociale par le travail au profit de l’Etat.

En 1932, Mussolini reconnaissait encore les affinités du fascisme avec le communisme.

Il déclare :

 » Dans toute sa partie négative, nous [le fascisme et le communisme] sommes semblables. Nous et les Russes sommes contre les libéraux, contre les démocrates, contre le parlement ». (In Richard Pipes, la Russie sous le régime bolchevique*, 1993)

« A la lecture des théologiens fascistes, on se rend vite compte que les fascistes sont aussi obsessionnellement anticapitalistes que n’importe quel bolchevique ou social-démocrate », écrit Bernard Switalski le 18 avril 2004 (1).

Grande-Bretagne

Lorsque les médias évoquent le BNP [British National Party, Parti nationaliste anglais] ils lui collent toujours l’épithète « extrême droite ».

Ils mentent.

Un simple survol des textes du BNP permet de trouver les propositions suivantes :

  • forte augmentation des retraites,
  • plus d’argent pour la santé publique,
  • meilleure protection des travailleurs,
  • nationalisation des industries stratégiques.

Je crois que j’oublie quelque chose. Ça y est, ça me revient : « 80% des collabos de la Seconde Guerre mondiale étaient de gauche », explique le Rabbin Haïm Harboun.

France

« Il est temps qu’on lève le voile posé par les historiens des années 70 et 80 qui se sont largement employés à revisiter l’histoire pour sauver leurs meubles» explique Harboun.

Oui, levons le voile, et faisons en sorte qu’il ne retombe pas sur les mensonges du passé dégueulasse de la gauche, dont l’écho éclaire le présent, avec la violente censure de toutes les idées dont ils n’autorisent pas l’expression.

L’économiste et historien Simon Epstein y est allé de son expertise pour montrer que la gauche réécrit l’histoire pour faire disparaître son honteux passé.

Voici ce qu’il écrit :

  1. La majorité des premiers résistants étaient issus de l’Action Française qui prônait le “nationalisme intégral”. Les collaborateurs, pendant la Seconde Guerre mondiale n’étaient donc pas majoritairement à l’extrême droite. C’est tout l’inverse.
  2. Le pacifisme fut le vecteur principal de la collaboration avec les nazis, et les pacifistes furent donc très nombreux à collaborer.
  3. La gauche fut dominante dans la collaboration avec Hitler parce qu’elle fut dominante dans le pacifisme entre 1940 et 1944.

Que François Mitterrand fut l’ami de René Bousquet, le collabo responsable de l’arrestation de plus de 60 000 Juifs principalement par la police française n’est plus un secret, même si à gauche, le fait est minimisé comme s’il n’avait pas d’importance, ou ignoré.

Que Mitterrand fût pétainiste n’est pas non caché, et cela montre que les collabos ne sont pas ceux qu’on croit. Dans une lettre retrouvée dans ses archives, François Mitterrand fait même l’éloge du SOL (Service d’Ordre Légionnaire), groupe paramilitaire chargé de pourchasser les ennemis du régime de Vichy.

Et Mitterrand est à Vichy lorsque les fonctionnaires de la police française arrêtent les Juifs à Paris et en zone libre, sous les ordres de son ami René Bousquet.

En avril 1943, François Mitterrand remplit un formulaire pour recevoir la francisque. Tout le monde sait que Mitterrand a reçu la francisque. Ce qu’on sait moins est qu’il déclare :

« Je fais don de ma personne au maréchal Pétain, comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciples et à rester fidèle à sa personne et à son œuvre ».

Mitterrand était-il le seul homme de la gauche française à collaborer ?

Loin de là :

  • Pierre Drieu-La Rochelle, partisan du fascisme français dans les années 1930 et collaborateur pendant l’occupation allemande. Etait-il vraiment d’extrême droite avant-guerre ? Non. Il était de gauche.
  • Jean Luchaire, Pierre de Brinon, Alphonse de Chateaubriand : des hommes de gauche.
  • Doriot, Déat ? De gauche.
  • Les collabos comme Cocteau, Aymé, Giono ? De gauche.
  • Bergery ? Radical de gauche.
  • Bertrand de Jouvenel ? De gauche.
  • Simon Sabiani, Maurice-Ivan Sicard, Paul Perrin, André Grisoni, Paul Rives, Maurice Levillain, Barthélemy Montagnon, René Chateau, Claude Jamet : tous de gauche, tous collabos.
  • Robert Jospin (le père de Lionel) pacifiste intégral, munichois, proche de Marcel Déat : SFIO.
  • Camille Chautemps, Georges Bonnet, Maurice Papon, René Bousquet : la gauche radicale.
  • Robert Hersant : gauche radicale.
  • Charles Spinasse, Georges Monnet : eux aussi de gauche.
  • Alfred Baudrillart, Marc Augier, Jean Balestre : tous à gauche.
  • Camille Planche, Léon Emery, René Gérin, étaient déatistes et venaient de la gauche.
  • Saint-Loup (alias Marc Augier qui, avant-guerre, chantait “Au devant de la vie” avec ses camarades juifs des Auberges), Saint-Paulien (alias Maurice-Ivan Sicard, qui avant-guerre vomissait dans son “Huron” le fascisme et les fascistes), Roland Gaucher (ex- Roland Goguillot qui militait aux Etudiants révolutionnaires), François Brigneau (Emmanuel Allot, pacifiste de gauche) : des ex-antifascistes, des anciens de la gauche et de l’extrême gauche, et qui devinrent des ordures de la collaboration, puis militants d’extrême droite après la guerre.
  • René Bousquet, secrétaire général de la police de Vichy : centre gauche.
  • 12 des 17 ministres SFIO de la fin de la III° République furent exclus du parti après guerre pour avoir collaboré avec les Allemands.

Qui a écrit, dans ses mémoires…

« Il vaut mieux tomber dans le bolchevisme que de vivre dans l’éternelle servitude capitaliste. »

Ne cherchez pas. C’est Joseph Goebbels, dans son journal personnel.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Sources :

(1) http://www.hartford-hwp.com/archives/27/075.html
(2) https://www.prageru.com/videos/inconvenient-truth-about-democratic-party

80% des collabos de la Seconde Guerre mondiale étaient de gauche


http://www.politique.net/2008022603-francois-mitterrand-petainiste.htm
http://philosemitismeblog.blogspot.com/2011/05/quand-francois-mitterrand-denoncait.html

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4 mars 2018 7 04 /03 /mars /2018 10:05
L’Histoire démontre l’absolue légitimité d’Israël

«Cela n’empêche pas que dans la lutte engagée mes sympathies ne soient entièrement pour Israël (…) Je ne partage pas du tout la sympathie passionnée de notre ami Massignon pour les Arabes, qui en réalité n’ ont jamais ce qu’ on appelle «habité» cette terre où ils bivouaquent. »

(Paul Claudel, Lettre à Jacques Madaule datée du 6 juin 1948 )

 INTRODUCTION

 

Il n’est de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, dit le proverbe.

En effet, tous ceux qui essayent de convaincre les antisémites/antisionistes de l’absolue légitimité historique, politique et morale d’Israël, font face à des personnes butées qui ne veulent rien savoir de la réalité des faits puisque les arguments historiques les condamneraient au silence.

Pour autant, si l’on ne peut pas lutter contre la haine par le biais d’arguments raisonnables, on peut tenter de lutter contre l’ignorance. C’est pour cela que chaque personne ayant à cœur de défendre la vérité  devrait connaître les quelques points essentiels suivants afin de pouvoir éclairer l’esprit de toutes les personnes de bonne foi avides de vérités sur ce sujet brûlant.

  1. I) LE MYTHE D’UNE ENTITÉ NATIONALE PALESTINIENNE ARABE

 

Le «peuple» palestinien, tel qu’on nous le présente depuis des décennies, ne représente aucune entité nationale, ethnique ou religieuse spécifique.

  1. a) Zuher Mohsen au quotidien néerlandais Trouw le 31 mars 1977

 

Comme l’a déclaré, Zuher Mohsen (1936-1979), qui fut un membre influent dans l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), au quotidien néerlandais Trouw le 31 mars 1977 :

«Le peuple palestinien n’existe pas. La création de l’État de Palestine est seulement un moyen pour continuer notre lutte contre l’État d’Israël pour notre unité arabe. En réalité, aujourd’hui, il n’y a pas de différences entre Jordaniens, Palestiniens, Syriens et Libanais. Nous parlons aujourd’hui de l’existence d’un peuple palestinien seulement pour des raisons tactiques… ».

  1. b) Atlas géopolitique du Moyen-Orient et du Monde Arabe, Editions Complexe, 1993, p. 185

 

L’Atlas de Géopolitique du Moyen-Orient et du Monde Arabe (éditions Complexe, 1993, p.185), par exemple, explique clairement la création très récente des «Palestiniens» : «Alors qu’au moment de la partition de la Palestine (en 1947, NDA) ses habitants arabes ne se pensaient pas comme une nation mais comme des Arabes habitant la Palestine, l’expérience de la guerre, de l’exode et de la lutte a forgé une identité spécifique, commune aux Palestiniens, Musulmans et Chrétiens. »

  1. c) Hosni Moubarak au magazine L’Express du 19 décembre 1996

 

Les Arabes ne sont pas dupes de cela et c’est pourquoi le président égyptien déchu Hosni Moubarak, déclara dans une interview au magazine français L’Express daté du 19 décembre 1996 : «Les Palestiniens ont, en tant que tels, à peine 30 ans d’existence. »

  1. II) PALESTINE = LE TERRITOIRE DES JUIFS . PALESTINIENS = JUIFS

 

Tout d’abord la dénomination « Palestiniens » a été, jusqu’au moins la moitié du XXᵉ siècle, uniquement attribuée aux juifs !

J’en veux pour preuve les propos du philosophe Emmanuel Kant (1724-1804) décrivant les Juifs – de façon furieusement antijuive d’ailleurs – comme les « natifs de Palestine en exil ». (Kant, Anthropologie).

Rappelons aussi que l’un des infâmes idéologues de l’antisémitisme nazi, Alfred Rosenberg, écrivit en 1935 dans son pamphlet Le Mythe du XXᵉ siècle :

« À l’ambition de domination spirituelle et matérielle propre au judaïsme, il faut opposer ces mots : l’Allemagne aux Allemands. Car la parole du prophète völkische Paul de Lagarde doit s’accomplir : « L’Allemagne doit-être pleine d’hommes allemands, pleine comme un œuf. Il n’y a en elle point de place pour la Palestine » – Dann ist für Palästina kein Raum in ihm ».

  1. a) De l’Empire romain en  passant par les conquêtes arabes et ottomanes.

 

Le mot Palestine se réfère en fait au peuple des Philistins dont les origines géographiques se trouvent dans la région de la Mer Égée. Les Philistins sont donc un peuple occidental qui n’a aucun rapport avec le monde arabe et/ou musulman.

C’est avant ou après (on ne sait pas exactement) la révolte juive de Bar-Kochba qui se déroula entre 132 et 134, que l’Empereur romain Hadrien, qui occupait avec son armée la terre d’Israël, décida de débaptiser la Judée (région historique et biblique où vivait l’une des 12 tribus d’Israël, en l’ occurrence la tribu de Juda dont la majorité des Juifs actuels sont les descendants) et de la renommer Palæstina (se référant ainsi aux Philistins). Ici encore, aucun lien n’existe entre le mot «Palestine» et un quelconque peuple arabe et/ou musulman ! Sans vouloir commettre d’anachronisme, osons-dire que l’empereur Hadrien est le premier négationniste à s’être attaqué à la mémoire historique du peuple juif.

C’est seulement au 7ème siècle que les Arabes conquirent la «Palestine», c’est-à-dire la terre ancestrale des tribus d’Israël. Par la suite la Palestine – qui ne fut jamais un état – connut d’autres conquérants tels que les Ottomans (des non-arabes), pour ne citer qu’eux.

Au 7ème siècle de l’ère chrétienne , les Arabes violèrent le lieu le plus saint du judaïsme en construisant à Jérusalem, sur l’emplacement même où se trouvait le Temple de Salomon – dont l’achèvement se situe aux alentours du 10ème siècle avantl’ère chrétienne ! – la Mosquée El-Aqsa et le Dôme du Rocher.

Plus de cent constructions musulmanes existent maintenant sur le mont du Termple, le lieu le plus saint du Judaïsme !

  1. b) 1854 : majorité juive à Jérusalem, oppression musulmane

 

Dans un article d’avril 1854, Karl Marx, alors journaliste, enquête sur Jérusalem. Il confirme que la population de la Ville Sainte est à majorité juive et que ces derniers sont «victimes d’une oppression et d’une intolérance constantes de la part des musulmans ».

  1. c) 1920-1921 : mandat britannique, promesses et trahisons : Foyer National juif et Transjordanie

 

Le 24 avril 1920, lors de la Conférence internationale de San Remo, les Britanniques obtinrent la responsabilité de la Palestine (le fameux mandat). Le 25 avril 1920 fut donc adoptée une résolution qui incluait la Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 et dans laquelle le Royaume-Uni se déclarait favorable à l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif. Pourtant, en 1921, les autorités britanniques, reniant une grande partie des promesses officielles faites au peuple juif (à cause de menaces arabes), donnèrent près de 80% de la Palestine sur laquelle devait se trouver le Foyer National juif, aux Arabes (à l’émir hachémite Abdullah). Ce territoire prit le nom de Transjordanie.

Les Juifs furent donc dépouillés de 80 % du territoire qui leur avait été promis et malgré cela on demande encore et toujours à Israël de faire de nouvelles concessions territoriales sur le peu qu’ il lui reste.

  1. d) Winston Churchill aux Arabes habitant la Palestine le 28 mars 1921

 

Winston Churchill déclara le 28 mars 1921 aux Arabes habitant la Palestine : «Il est manifeste que les Juifs, qui sont dispersés tout autour du monde, devraient avoir un centre national et un foyer national où certains pourraient se réunir. Et où cela pourrait-il en être autrement que sur la terre de Palestine, avec laquelle depuis plus de 3000 ans ils ont été intimement et profondément associés ? ».

  1. e) Reconnaissance de la SDN (24 juillet 1922)

 

Le 24 juillet 1922, la Société des Nations – l’ancêtre de l’ONU – reconnaît « le lien historique entre le peuple juif et la Palestine ». La Palestine est donc bien, une fois de plus, reconnue pour ce qu’elle est : un territoire juif !

  1. f) Hassan el-Banna au journal koweitien Al Watan en 2009, cité par L’Express le 15 janvier 2009

 

En 2009, le journal Koweitien Al Watan, publiait un article dans lequel était cité le pourtant très antisémite fondateur de la Confrérie des Frères Musulmans, Hassan el-Banna qui déclara en 1940 : «Les Juifs sont les premiers habitants de la Palestine ». (rapporté « par le magazine français L’Express du 15/01/2009)

  1. g) Résolution de l’Assemblée générale de l’ONU du 29 novembre 1947 sur un plan de partage : acceptation des Juifs, refus des Arabes

 

Le 29 novembre 1947, une résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies recommande la création de deux États, l’un juif, l’autre arabe sur le territoire situé à l’Est du Jourdain, les Juifs acceptent le plan de partage, les Arabes le rejettent.

Aucune guerre n’ aurait eu lieu, aucune goutte de sang n’aurait été versée depuis plus de 60 ans si les Arabes n’avaient pas fait preuve, une fois de plus, d’une intransigeance criminelle en n’acceptant pas un plan qui leur était pourtant très favorable !

III) LA QUESTION DITE DES « REFUGIES »

 

L’un des éléments majeurs de la propagande palestinienne est la question dite des «réfugiés». Les Israéliens sont accusés d’avoir chassé les «Palestiniens» arabes en 1948.

Pourtant, tous les historiens sérieux s’accordent à dire qu’aucun plan d’expulsion délibéré contre les Arabes ne fut mis en œuvre par le pouvoir israélien.

C’est en fait l’invasion de l’État d’Israël par 5 armées arabes (Jordanie, Égypte, Irak, Liban, Syrie) le 15 mai 1948 – c’est-à-dire à peine quelques heures après la déclaration d’indépendance de l’État hébreu – qui amena certains arabes (pas tous, loin de là, sinon l’État hébreu ne compterait pas 20 % d’Arabes israéliens sur son territoire !) à fuir pour se mettre à l’abri.

Le paradoxe c’est qu’ils fuirent sous l’impulsion des États arabes eux-mêmes et des «Comités nationaux palestiniens».

  1. a) Mahmoud Darwich dans la Revue d’études palestiniennes n° 10

 

Ainsi, une figure aussi importante pour «Palestiniens» que feu le poète et activiste Mahmoud Darwich (qui fut membre de l’OLP), déclara dans un entretien intitulé En marge du transitoire (Revue d études palestiniennes, n.10) : «On avait à l’époque commandé aux Palestiniens de quitter leur patrie pour ne pas gêner le déroulement des opérations militaires arabes qui devaient durer quelques jours et nous permettre de réintégrer rapidement nos maisons. Pour mes parents, notre séjour au Liban était temporaire ; nous étions en visite ou même en villégiature ».

  1. IV) JÉRUSALEM

 

C’est vers 1000 ans avant l’ère chrétienne que le roi David proclame Jérusalem capitale éternelle d’Israël et centre spirituel du peuple juif.

En 63 avant l’ère chrétienne, le général et homme d’État romain Pompée le Grand assiège Jérusalem en choisissant intentionnellement le jour du Chabat pour attaquer.

Le nom de Jérusalem est cité plus de 660 fois dans la Bible hébraïque et pas une seule fois dans le Coran.

Les Juifs prient vers Jérusalem et les musulmans vers la Mecque.

CONCLUSION

Cette liste d’arguments n’est évidemment pas exhaustive mais elle apporte déjà la preuve de l’imposture totale de ceux qui se targuent de défendre une prétendue «cause palestinienne ». Une «cause» qui utilise de plus les moyens les plus barbares pour se faire entendre, en visant sciemment par le biais du terrorisme le plus abject les civils juifs, hommes, femmes et enfants.

Israël, quant à lui, doit cesser de reprendre à son compte la propagande de l’ennemi en utilisant la terminologie et la mythologie de ceux qui se prétendent, de manière totalement infondée, propriétaires d’une terre qui ne leur a jamais appartenue et au nom de laquelle ils tuent.

Frédéric Sroussi

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23 décembre 2017 6 23 /12 /décembre /2017 14:17

False Flag : Les archives déclassifiées sur JFK révèlent un complot de la CIA visant à mettre en scène des attentats à Miami et à en rejeter la responsabilité sur Fidel Castro !

Les Complots de la CIA révélés

Fawkes : C'est là qu'on voit que les États-Unis ont les opérations sous fausse bannières dans la peau depuis des décennies. Et là, on ne parle pas de "théories du complot" mais de complots bien établis, documents à l'appui. 

 

Les dossiers ont été publiés dans le cadre des quelque 3.000 documents recueillis par les Archives nationales des États-Unis.
La CIA a envisagé de bombarder Miami et d'autres villes pour créer une menace terroriste tout en en accusant le gouvernement du leader révolutionnaire cubain Fidel Castro, selon les "fichiers JFK" récemment déclassifiés.
Les dossiers ont été publiés dans le cadre des quelque 3.000 documents recueillis par les Archives nationales des États-Unis sur l'assassinat de l'ancien président John F. Kennedy et sur plusieurs autres questions.
Le rapport indique que la CIA, l'Agence centrale de renseignement, a envisagé d'organiser plusieurs événements terroristes impliquant des citoyens cubains pour chercher à en accuser le gouvernement de Castro.



 



"Nous pourrions développer une campagne de terreur communiste cubaine dans la région de Miami, dans d'autres villes de Floride et même à Washington", note-t-on dans les dossiers. 
Le plan prévoyait également une attaque possible contre les migrants quittant Cuba pour s'installer aux États-Unis.
"Nous pourrions couler une cargaison de Cubains en route vers la Floride (réelle ou simulée). 

Nous pourrions encourager les tentatives visant à assassiner des réfugiés cubains aux États-Unis, même au point de blesser des personnes dans des circonstances qui doivent être largement médiatisées !" 
 


La publication de 2.891 dossiers auparavant classifiés jette également la lumière sur des tactiques plus agressives de la CIA, notamment le placement de bombes et la création d'un environnement terroriste.
"L'explosion de quelques bombes dans des endroits soigneusement choisis, l'arrestation d'un agent cubain et la publication de documents prouvant l'implication cubaine seraient également utiles pour projeter l'idée d'un gouvernement irresponsable", est-il noté dans les dossiers.
Le rapport mentionne également comment la CIA a essayé d'assassiner Castro à travers des vêtements imprégnés de bactéries mortelles et de coquillages explosifs cachés sous l'eau, profitant du goût du leader cubain pour la plongée.
"Il était connu que Fidel Castro aimait plonger", ont déclaré les rapports. 

"Le plan de la CIA était de dépoussiérer l'intérieur du costume de plongée avec un champignon produisant le pied madera, une maladie de peau invalidante et chronique, et de contaminer également son costume avec des bacilles de tuberculose dans son masque à oxygène."
Enfin, les dossiers ont révélé qu'après plusieurs allégations, des enquêtes ont montré que le gouvernement cubain n'aurait pas été responsable du meurtre de Kennedy "parce qu'un tel acte, s'il avait été découvert, aurait donné aux États-Unis l'excuse pour détruire Cuba. Le risque n'en valait pas la peine."


A lire aussi :
CIA Considered Bombing Miami and Killing Refugees to Blame Castro (Miami New Times)
Comment la CIA a-t-elle converti le terme "théorie du complot" en une arme?
D'après un ancien de la CIA, toutes les attaques terroristes aux États-Unis sont des false flags ou sont sponsorisées par le FBI

Source : TeleSur
Traduction : SLT
Partagé par : http://www.fawkes-news.com/2017/10/false-flag-les-archives-declassifiees.html

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 12:37
Âmes sensibles s’abstenir : la traite négrière menée par les Arabes fût un génocide

L’esclavage des Noirs, c’est l’Occident ! Il n’y a pas que les banlieues pour l’affirmer, les médias répercutent abondamment ce raccourci politiquement correct, les autorités françaises le ritualisent.

 

Mais voici que le travail de M. Tidiane N’Diaye, anthropologue sénégalais et spécialiste des civilisations africaines, est venu sérieusement remettre en cause ce dogme de la pensée unique. Ce chercheur musulman a publié il y a quelques années « Le génocide voilé* » une réflexion inédite toujours actuelle – à lire absolument – sur le volet volontairement occulté de l’esclavagisme arabo-musulman, de Mahomet à nos jours.

 

Si la traite négrière perpétrée par les Occidentaux durant deux siècles et demi a été une atteinte à la dignité humaine dénoncée à juste titre, il était utile que soit démontrée historiquement l’origine islamique de la traite. Et qu’on ne perde pas de vue le fait que la mise en esclavage des Noirs remonte à 10 siècles auparavant, dès l’arrivée des conquérants d’Allah en Afrique, qui ont aussitôt mis en place leurs filières de captures et leurs marchés aux esclaves.

le commerce négrier mené par les Arabes a constitué une hémorragie humaine infiniment plus dévastatrice que les méfaits esclavagistes des seuls Occidentaux

 

Ainsi, dès 652, le chef de guerre Abdallah ben Saïd imposait aux Soudanais un accord de livraison permanente d’esclaves qui s’est amplifiée au cours des siècles.

De ce fait, M. N’Diaye estime dans son étude très documentée que l’ensemble du commerce négrier mené par les Arabes en Afrique (une vingtaine de millions de victimes), ceci avec la complicité active des souverains et roitelets locaux, a constitué une hémorragie humaine infiniment plus dévastatrice que les méfaits esclavagistes des seuls Occidentaux.

Il souligne entre autres le fait que les Arabo-musulmans ont systématiquement émasculé leurs esclaves pour ne laisser aucune mémoire possible de ce génocide lucratif s’étendant sur plus d’un millénaire. Alors que les descendants des noirs déportés par les Occidentaux – et donc beaucoup moins nombreux – à travers le commerce triangulaire durant deux siècles et demi en Amérique sont aujourd’hui 70 millions.

Cet ouvrage est une contribution essentielle à l’encontre du déni habituel de l’esclavage lié au jihad, et cette étude exhaustive signée d’un chercheur musulman critique offre le complément d’information indispensable pour battre en brèche la condamnation médiatique toujours focalisée sur la seule traite négrière occidentale.

Alors que la France organise des célébrations évoquant l’esclavage et incitant les jeunes de banlieues à la rancœur, il serait tout de même intéressant de se souvenir que ce sont les Occidentaux qui par leurs acquis judéo-chrétiens, leur présence civilisatrice et leur référence à l’humanisme ont mis fin au 19ème siècle à l’esclavage en Afrique.

 

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Abbé Alain René Arbez, prêtre catholique, pour Dreuz.info.

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23 octobre 2017 1 23 /10 /octobre /2017 02:34
Informations déclassifiées de la CIA: Hitler en vie en Argentine dans les années 1950

Adolf Hitler était encore en vie et habitait en Argentine une décennie après avoir prétendument mis fin à ses jours, nous apprennent des documents déclassifiés de la CIA.

 

 

 

Plus précisément, l'un des informateurs de ce département, CIMELODY, avait été contacté par un ami fiable, l'ancien soldat SS Phillip Citroën, qui lui avait affirmé être en contact avec Hitler. Ce dernier vivait alors sous le pseudonyme d'Adolph Schuttlemayer. Citroën avait raconté à CIMELODY qu'ils se rencontraient tous les mois en Colombie, quand l'ancien SS y séjournait.

En outre, l'ex-soldat lui avait donné une photo prise avec le führer et un cliché flou figure effectivement dans le dossier.

 

 
 
 
 
 
Selon CIMELODY, Hitler avait quitté la Colombie pour l'Argentine vers janvier 1955. Dix ans s'étant déjà écoulés depuis la fin de la guerre, les alliés ne pouvaient plus le poursuivre en tant que criminel de guerre.

 

Il est également précisé que ni CIMELODY, ni le bureau de la CIA n'avaient été en mesure de donner une évaluation fiable des informations fournies et qu'elles avaient été transmises comme un message «susceptible d'éveiller l'intérêt».

«A l'époque où il travaillait pour une compagnie ferroviaire de Colombie, Phillip Citroën a dit à un ancien membre du bureau avoir rencontré un individu qui ressemblait fortement à Adolf Hitler et prétendait l'être. Citroën a dit l'avoir rencontré à la Residencias Coloniales à Tunja, en Colombie. Selon la source, c'était une ville surpeuplée d'anciens nazis idolâtrant ce soi-disant Adolf Hitler et s'adressant à lui par "der Fuhrer", le saluant dans le style nazi», est-il précisé dans le rapport.

Le lendemain, le chef du bureau s'était adressé à la WHD pour savoir si elle souhaitait approfondir ce renseignement. Une semaine plus tard, la WHD avait répondu d'une manière ambivalente puis avait archivé l'affaire.

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23 septembre 2017 6 23 /09 /septembre /2017 02:11

Mais pourquoi le Ciment des Romains vieux de 2.000 ans est-il meilleur que celui d’aujourd’hui ?

L'extraordinaire Ciment des Romains

Vous ne comprenez pas pourquoi les bâtiments portuaires des Romains sont encore debout après 2.000 ans d’existence, les pieds dans l’eau, alors que nos constructions modernes disparaissent après quelques décennies ? 
Les scientifiques ont découvert pourquoi ! 
Et même, qu’elles se renforcent au fil du temps…

Les recettes des constructions actuelles


Aujourd’hui, nos constructions reposent sur le ciment Portland. 
Il s’agit d’un mélange de sable siliceux, de calcaire, d’argile, de craie et d’autres ingrédients. 
Soumis à une très haute température, cette pâte liante s’agrège en morceaux compacts de pierre et de sable.
Il est nécessaire que ces agrégations soient inertes, sans quoi le ciment pourrait se craqueler avant de provoquer l’écroulement du bâtiment, sous l’effet de n’importe quelle réaction chimique non recherchée. 

Voilà pourquoi nos structures ne bénéficient pas de la longévité de la roche naturelle. 


 

 

Comment construisaient les Romains


Le ciment des Romains était constitué de cendre volcanique, de chaux et d’eau de mer. 
Ils suivaient ainsi un modèle qu’ils avaient pu observer dans la nature et qui conduit à la formation de tuf. 
Mélangée avec un mortier de cendre volcanique, cette roche continuait à réagir avec le matériau, ce qui rendait le ciment des Romains plus résistant et durable qu’on ne pourrait l’imaginer.

La technologie au service de la recherche archéologique


Lors d’une campagne précédente, Marie Jackson, de l’université de l’Utah, et son équipe, avaient déjà rassemblé des échantillons de ciment d’une série de bâtiments portuaires le long de la côte italienne. 
Grâce à un microscope à électrons, à un instrument de microdiffraction par rayon X et à la spectroscopie Raman, les chercheurs tentent maintenant d’identifier tous les types de minéraux qui se sont formés au fil des siècles dans le ciment d’origine.
"Nous pouvons pénétrer dans le minuscule laboratoire naturel qu’est le ciment, répertorier les minéraux présents, lister les cristaux apparus et leurs propriétés cristallographiques" s’enthousiasme Marie Jackson. 




 



 

Une découverte à l’opposé de nos pratiques  !

 


Marie Jackson a notamment repéré la présence abondante et surprenante de la tobermorite alumineuse, un minéral siliceux très résistant et surtout assez rare et très difficile à obtenir en laboratoire. 
En effet, la tobermorite et son associée, la phillipsite, se développent au contact de l’eau de mer, qui dissout peu à peu la cendre volcanique et permet à ces minéraux de prendre sa place.
Pour nos bâtiments, c’est exactement le contraire : l’eau de mer rouille les renforts d’acier et délite le liant. 

Il pourrait donc être particulièrement intéressant de suivre la recette des Romains, notamment pour les bâtiments côtiers ou soumis aux fortes vagues des marées. 
Cependant, la recette est perdue. 
De plus, il ne serait pas possible à tous les pays d’avoir accès aux ingrédients volcaniques. 

 

 
  
Marie Jackson souligne la chance qu’ont eue les Romains d’avoir les bons ingrédients à disposition. 
Aujourd’hui, il faudrait trouver des substituts. 
Si son équipe parvenait à retrouver la recette, les ingénieurs maritimes n’auraient plus besoin de renforcer leurs bâtiments avec de l’acier. 
Ces derniers seraient également plus résistants et produiraient moins de carbone… 



Source : 
http://dailygeekshow.com/ciment-romain-robuste/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+DailyGeekShow+%28Daily+Geek+Show%29

 

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