Macron et la colonisation : crime contre l’humanité à Alger, mais bienfait à Nouméa
Celui qui pensait que la Guyane est une île, celui qui s’adressait aux « expatriés » de Guadeloupe, n’en rate pas une. À la tribune de l’ONU, c’est le même qui clamait devant 190 pays que la France a fait beaucoup de mal au cours de son histoire.
La repentance est le pire aveu de faiblesse qui soit. Macron tient encore un double discours, diamétralement opposé entre celui d’Alger et celui de Nouméa. La contradiction permanente, c’est la spécialité de notre Président à l’esprit passablement tourmenté.
Une fois de plus, notre immature et incompétent chef de l’État est victime du « en même temps », ce principe grotesque qui illustre en fait l’indécision et la faiblesse d’un Macron totalement dépassé, quels que soient les évènements.
En effet, on attend du Président qu’il nous explique comment il peut déclarer aux jeunes Kanaks indépendantistes que leur avenir se joue au sein de la République, alors qu’il a déclaré aux Algériens que la colonisation est un crime contre l’humanité.
S’il fallait compiler les énormités proférées par Macron, qui font tant de mal à la France, une encyclopédie n’y suffirait pas. Trump a raison. Tout ce que touche Macron, il le détruit.
Macron, c’est sept ans de chaos généralisé avec une guerre civile qui plane sur le pays.
– révolte des Gilets jaunes matée dans le sang ;
– manifestations de masse contre la réforme des retraites, très mal expliquée ;
– émeutes urbaines dévastatrices, ayant causé un milliard de dégâts ;
– révolte des paysans ruinés, montés en masse jusqu’à Paris ;
– chaos à Mayotte, où 50 % de clandestins font la loi et transforment ce département en bande de Gaza ;
– guerre civile en Nouvelle-Calédonie, où le racisme anti-Blancs se banalise ;
– insécurité exponentielle, en culpabilisant les forces de l’ordre privées d’autorité ;
– immigration incontrôlée et expulsions inexistantes. En 2024, près de 40 % des naissances sont d’origine extra-européenne. Voici une image que Boris Karpov a diffusée sur Telegram. Elle date de 2020. Ces chiffres sont donc déjà dépassés.
– explosion du racisme et de l’antisémitisme, qui avaient disparu en France ;
– explosion de l’islamisme qui s’impose et veut contrôler des pans entiers du pays ;
– explosion du trafic de drogue, qui prend une dimension sud-américaine sanglante ;
– explosion de la corruption chez les agents publics, menacés par les gangs et se sachant non protégés par l’État, qui a laissé le cancer de la violence et de l’insécurité se développer en restant les bras ballants.
Bref, il n’y a plus d’État parce que Macron est un faible, n’ayant ni les compétences, ni le courage de restaurer l’ordre républicain dans le pays. C’est un modèle d’impuissance et les malfrats le savent.
Et c’est ce va-t-en-guerre, incapable de restaurer la paix et la sécurité, qui prétend faire trembler l’Ours russe, alors que notre armée est squelettique et n’a que huit jours de munitions.
Après sept ans d’inaction criminelle de l’Élysée qui concentre tous les pouvoirs, la France est au bord de l’effondrement économique et social.
L’école et la santé sont en chute libre. La France de Macron, c’est la nation du déclassement historique. Nous monopolisons le bonnet d’âne dans tous les domaines.
Notre dette de 3200 milliards en fin d’année 2024 augmente de 10 milliards par mois, sans aucune perspective de redressement, bien au contraire.
Comme nous le rappelle Nicolas Baverez dans le Figaro, soulignant la menace d’une guerre civile, le taux d’élucidation des homicides est passé de 81 % à 69 % sous Macron. Preuve de l’échec du tandem Darmanin/Dupond-Moretti, que Macron vient pourtant de reconduire à leur poste.
Plus rien ne va, plus rien ne fonctionne dans le pays, soumis à des grèves et des révoltes permanentes, en métropole ou outre-mer.
Macron est bien le président du chaos généralisé. Ses deux quinquennats sont un fiasco et le pire est devant nous. Mais il se prend pour le sauveur de la France et rêve d’un troisième mandat. Nul doute qu’il fera tout pour rester en 2027 ou pour revenir en 2032.
Jacques Guillemain