Pour mettre fin aux émeutes agitant son pays, le président ukrainien élu, Viktor Ianoukovitch, signait le 21 février 2014 un accord avec un conglomérat hétéroclite dit « Euromaïdan ». Un nom trompe-l’œil pour des factieux qui auraient dû s’appeler CIA-Maïdan… Toutes leurs actions étaient chapeautées par l’ambassade des USA. Avec pour objectif, non de ramener la paix civile mais de renverser le pouvoir légitime pour le remplacer par des pantins aux ordres de Washington.
L’Ukraine était une proie tentante. Avec ses terres fertiles, grenier à blé de l’Europe à l’époque, ses ateliers de mécanique de précision, ses mines et usines dans le Donbass et son port d’Odessa ouvrant sur le Sud. Ce devait être le hors-d’œuvre. Avant d’ingurgiter le plat de consistance, la Russie. Encore mieux lotie en richesses naturelles. Et facile à vaincre. Une pétaudière de moujiks avec une armée en retard de cent ans. Depuis le temps du poivrot Eltsine, beaucoup de choses avaient changé. Mais les stratèges de l’OTAN, enfermés dans leur dissonance cognitive, niaient une réalité qu’ils découvrent tardivement avec l’amertume de l’échec, tout comme les perroquets des chaînes de désinformation continue.
L’entourloupe de Maïdan
Le New York Times vend la mèche. Le soir même du coup d’État, la CIA et les renseignements militaires US ont « convaincu » le chef du renseignement ukrainien Valentyn Nalyvaichenko avec lequel ils entretenaient d’excellentes relations de les laisser créer, le long de la frontière russe, 12 postes d’observation discrets. Appelés à devenir des bases avancées de Washington pour préparer l’invasion de la Russie.
Il tombe sous le sens que cette décision n’a pas été improvisée. Elle a demandé des mois de préparation. Des mois de troubles téléguidés par la CIA et financés par des banksters du NWO, obligeant le Président Ianoukovitch à modifier la Constitution et à former un gouvernement d’unité nationale, en prévision d’élections anticipées en décembre 2014. Dans la foulée, tous les délinquants qui avaient mis le pays à feu et sac pendant des mois furent graciés.
Les accords signés pour résoudre la crise politique furent signés par tous les partis, sous la houlette de « tiers de confiance», le Boche Steinmeier, le Polack Sikorski et le Gaulois Fournier. Mais ces éminences grises savaient bien que les traités de paix sont des chiffons de papier qu’on peut déchirer quand on veut, comme le disait si joliment Adolf.
Trop pressés pour attendre les élections
Dès le lendemain des « accords », le palais présidentiel de Kiev et les bâtiments du Conseil des ministres étaient investis par des émeutiers armés. Sans opposition réelle ni résistance. L’Ukraine fait partie des champions du monde de la corruption. Les Ricains, et les Eurotocrates qui espéraient avoir des miettes du gâteau, avaient graissé les pattes des généraux et des hauts fonctionnaires de la police.
Un osselet dans le potage : Ianoukovitch refusait de démissionner. Qu’importe, on a fait comme s’il n’était plus dans la partie. Les fomentateurs du désordre clamaient haut et fort qu’ils travailleraient sans problème avec les nouveaux dirigeants de fait… Nos grands donneurs de leçons de démocrassouille fustigent les coups d’État quand ça les dérange, et les soutiennent quand ça les arrange.
Victime d’un attentat qui le rata de peu, et craignant pour sa vie, Ianoukovitch s’exila en Russie. Après quoi, les USA et l’UE répandirent la rumeur que c’était un traître qui avait rejoint les ennemis de l’Ukraine. Car il y avait déjà, dans les allées du pouvoir et dans les merdias, une volonté de faire percevoir ainsi les Russes.
Poutine pas dupe, mais il était trop tôt pour intervenir
« Je sais parfaitement bien qui sont les marionnettistes qui tirent les ficelles à Kiev. Mais pour le moment, la priorité est de sauver nos compatriotes du Donbass ».
Les Ricains ont tiré profit des scrupules de Vlad en poussant leurs larbins ukrainiens à lanterner les Russes, avec les pseudo-accords de Minsk de fin 2014 et début 2015. Ça n’engageait à rien et ça permettait de gagner du temps. Pour ces crapules, les traités de paix sont des chiffons de papier qu’on peut déchirer quand on veut, comme le disait si joliment Adolf.
Pendant ce temps là, l’Ukraine qui était une démocrature devenait une vraie dictature sous la houlette d’Arseniy Iatseniouk, un avocat marron qui avait bouffé à toutes les gamelles. Ses opposants politiques disparaissaient quand il ne pouvait les acheter, et ses milices se réclamant de la svastika et de la wolfsangel mettaient à sac le Donbass, pour terroriser ses habitants et assassiner les résistants.
Avec le Zygomyr autoproclamé Président à vie, qui a supprimé toutes les autres élections, et qui fait valser les oligarques et les généraux quand il perçoit chez eux des doutes sur son génie, le pays n’a plus rien à envier à certains États-voyous d’Afrique ou de Méso-Amérique.
L’arnaque des accords bidon de Minsk enrobés de moraline
Contrairement à l’image colportée par les médias de désinformation aux ordres de l’OTAN et de l’Eurocrature, Poutine est un dirigeant équilibré. Ni dément ni gâteux ni hystérique comme le Français, le Ricain et la Boche. Il préfère les solutions négociées et n’a recours à la guerre que lorsque toutes les options raisonnables ont été épuisées.
Le premier protocole de Minsk fut signé le 5 septembre 2014 par les délégués de l’Ukraine, de la Russie, et des républiques autonomistes de Donetsk et de Lougansk, pour mettre fin au génocide commencé au Donbass. Sous la houlette de « tiers de confiance » la mémère Engelure Merkel pour les Boches et Flanby le gélatineux pour le Francistan.
Ces accords prévoyaient l’arrêt immédiat des hostilités, le gel des positions de combat, le retrait des armes lourdes de la ligne de front, la libération des prisonniers de guerre et une réforme constitutionnelle en Ukraine pour proposer par référendum une autonomie administrative aux Républiques de Donetsk et de Louhansk.
Faisant preuve du cynisme des sociopathes qui se croient tellement au-dessus des autres qu’ils peuvent se vanter de leurs crimes, la Merkel, le Hollandouille et le Zygomyr ont reconnu publiquement que le seul intérêt des accords de Minsk était de gagner du temps pour équiper et renforcer l’armée ukrainienne. Mais les traités de paix ne sont-ils pas des chiffons de papier qu’on peut déchirer à sa guise ?
Les provocations de Washington
Les USA ont commencé par préparer une future intégration de l’Ukraine à l’OTAN, en organisant des grandes manœuvres communes à la frontière russe, menaçant publiquement de cibler Nordstream 2 en cas de conflit. Tandis que l’Eurocrature se déclarait prête à accueillir l’Ukraine. Laquelle ne répond à aucune des conditions du traité : une économie saine, des finances publiques équilibrées, un pouvoir politique et une administration non corrompus (enfin, disons, pas trop…).
En dépit de ces provocations, Poutine s’est montré d’une patience exemplaire. Que ses ennemis, qui convoitaient les richesses de la Russie, ont pris pour de la faiblesse… Il a tenté d’ouvrir un dialogue avec les gouvernements de Porochenko, puis de Zelensky pour concrétiser les accords de Minsk afin que soient respectés les droits des russophones du Donbass, sans menacer l’intégrité territoriale de l’Ukraine. Aucune réponse de Kiev.
Toutes les propositions de paix de la Russie ont été ignorées
Les médias menteurs de l’Occident ont soigneusement caché le fait qu’avant de lancer son Opération Spéciale, le Kremlin a proposé aux États-Unis et à l’OTAN de conclure des accords équilibrés pour garantir une sécurité réciproque en Europe. Ces projets prévoyaient que l’OTAN cesse son expansion vers l’Est et accepte un statut de neutralité pour l’Ukraine. Sans réponse.
Un mois après le début de l’opération militaire spéciale, des délégués russes et ukrainiens ont paraphé en mars 2022 à Istanbul des accords préliminaires de cessez-le-feu. Un ministre du Zygomyr, Davyd Arakhamia (viré depuis) dirigeait la délégation d’Ukraine. Il avait déclaré publiquement sur les ondes que Poutine était prêt à mettre fin au conflit si l’Ukraine s’engageait à la neutralité et renonçait à adhérer à l’OTAN.
En réponse, l’inénarrable Premier ministre britannique Boris Johnson, le roquet du gâteux de Washington, et son compère de l’Eurocrature le minus Josep Borrell qui porte les sacoches d’Ursula, poussaient le Zygomyr, influençable car sensible aux arguments sonnants et trébuchants, à refuser toute entente. Et à se battre jusqu’à la mort (celles des autres) pour vaincre la Russie avant la fin de l’année 2022 (sic).
Résultat prévisible : si le fou furieux Macronescu ne déclenche pas la troisième guerre mondiale, l’Est et le Sud de l’Ukraine rejoindront la Fédération de Russie. Tôt ou tard. Et l’Ukraine corrompue, amputée d’un bon tiers de son territoire, sombrera dans l’anarchie et le banditisme d’État comme le Kosovo. Un autre succès notable à porter au crédit de l’OTAN.
Christian Navis