Le Blog de Lazare

La chaîne d’information en continu su le câble, MSNBC, cherche à faire croire que les murs vont enfin se refermer sur Donald Trump, en mettant de l’avant un ordre exécutif non signé concernant la mise en œuvre d’une enquête sur la fraude électorale de 2020. Les gauchistes de MSNBC qui ont dégoté ce brouillon estiment que la Commission du 6 janvier devrait enquêter sur ce qui constituerait, selon eux, la preuve que Donald Trump a songé à organiser un coup d’État.

Pour les lecteurs de Dreuz, j’ai traduit l’article de Bonchie, paru sur le site de Redstate, le 28 janvier.

******************

MSNBC affirme qu’un ordre exécutif non signé de Donald Trump prouve qu’il a voulu organiser un coup d’État

Les murs sont-ils enfin en train de se refermer sur Donald Trump ?

C’est l’impression que voudrait donner la dernière diatribe de MSNBC concernant l’ex-Président, en se basant sur un ordre exécutif qui aurait été rédigé après l’élection de 2020. Selon la chaîne gauchiste, la Commission du 6 janvier va considérer ce document comme une sorte de preuve d’une tentative d’organisation d’un coup d’État.

Le titre de l’article annonce que cette révélation pourrait «changer la donne», mais creusons un peu et voyons si c’est vrai.

Alors, de quoi s’agit-il ?

Apparemment, un ordre exécutif non signé et non mis en œuvre pour enquêter sur la fraude électorale de 2020 a été trouvé. Il n’a pas été attribué au président mais a apparemment été rédigé par quelqu’un d’autre.

La question de savoir si Donald Trump l’a même vu est sujette à débat, mais ce n’est pas vraiment pertinent.
Voici la description de MSNBC :

« Le brouillon d’ordre exécutif est intitulé « CONCLUSIONS PRÉSIDENTIELLES POUR LA COLLECTE ET L’ANALYSE D’INFORMATIONS DE SÉCURITÉ NATIONALE CONCERNANT L’ÉLECTION GÉNÉRALE DE 2020 ». Il reprend le charabia du « gros mensonge » de M. Trump concernant la fraude électorale afin de justifier l’ordre donné au Secrétaire à la Défense de saisir, conserver et analyser « toutes les machines [à voter], tous les équipements et toutes les informations stockées électroniquement. » Il ordonne au Secrétaire à la défense de remettre au président une évaluation initiale de l’élection sept jours après les saisies.

Le problème le plus flagrant que présente ce narratif gauchiste est le fait que le décret n’a jamais été signé. Sur quelle planète un projet qui a été rejeté est-t-il autre chose qu’insignifiant ?

Après l’élection, Donald Trump, que vous soyez d’accord avec lui ou non, a estimé qu’il y avait eu fraude électorale. Ses conseillers lui ont présenté différents scénarios sur la manière dont il pourrait le prouver légalement. Ils ont presque tous été abandonnés sur le plancher de la salle de montage.

Mais selon les médias, le simple fait que Donald Trump n’aie pas fait une chose prouve qu’il a tenté de la faire.

Réfléchissez à quel point c’est illogique.

Si l’intention de l’ex-Président avait été de faire un «coup d’État», n’aurait-il pas, au moins essayé de le faire ?

L’ordre exécutif en question n’en est même pas un, et il n’a même pas été signé. Pourtant, nous sommes dans cette situation absurde où la preuve que Donald Trump n’a pas fait quelque chose d’infâme devient, en quelque sorte, la preuve qu’il a voulu faire quelque chose d’infâme.

Ce raisonnement n’a aucun sens, et la raison pour laquelle cet argument est avancé est tout à fait claire.

Les Démocrates (et quelques Républicains) cherchent désespérément à l’empêcher de se représenter en 2024. La Commission du 6 janvier, comme le prouve le fait qu’elle ait excusé ceux qui ont effectivement fomenté la violence ce jour-là, n’existe que pour essayer de mettre en branle une procédure pénale contre l’ex-Président.

Tout ce qu’ils font va dans ce sens. Mais si le mieux qu’ils puissent faire est un ordre exécutif non signé, ils ne vont pas y réussir.

Ironiquement, leur quête insensée est susceptible de provoquer une seconde candidature de Donald Trump.

Ce dernier n’a jamais été du genre à fuir une bagarre. Plus ils le poussent, plus ils contribuent à le faire revenir dans l’arène.

Quoi qu’il en soit, il y a quelque chose de profondément troublant dans la façon dont tout cela se passe.

Il me semble que c’est un abus de pouvoir évident d’utiliser le gouvernement pour revendiquer des crimes de pensée basés sur des preuves inexistantes afin d’essayer de détruire un adversaire politique.

On peut penser ce que l’on veut des revendications de Donald Trump concernant les élections de 2020, mais ce n’est pas une incitation à la violence que d’en discuter.

Ne pas avoir signé un ordre d’enquête sur la fraude électorale, ce n’est pas un coup d’État.

De telles affirmations ne méritent que la moquerie et le rejet.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Traduction de Magali Marc (@magalimarc15) pour Dreuz.info.

Source : Redstate