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11 avril 2017 2 11 /04 /avril /2017 11:24
Donald et Vladimir

Trump n'a rien de Bush. Ce n'est pas une marionnette mais un marionnettiste. Ce n'est pas un politique mais un artiste jusqu'au-boutiste.
Poutine n'a rien d'Eltsine. Ce n'est pas un héritier mais un fin limier. Il connaît tous les manèges. C'est un stratège.

 

Les États-Unis pour l'un, les États réunis pour l'autre.
Qu'ont-ils en commun ?
Sinon la radicalité comme seul et unique bien.
L'un pour dire ce qu'il y a de capital dans le capitalisme et l'autre ce qui est hors du commun dans le communisme.
En l'occurrence : le radicalisme : on ne cède pas un iota de terrain. On ne concède rien. On procède autrement, radicalement, et si et seulement si c'est possible, amicalement.
La mère-patrie et ses enfants passent avant toutes choses.
Aucune charité bien ordonnée ne saurait les abandonner.
C'est le mobile et le moteur de toute nation qui se respecte.

Nos deux leaders rêvent de grandeur. Pour eux, le paradis n'est jamais perdu mais toujours à retrouver. C'est une question de volonté politique. De radicalité.
Leur ennemi commun : c'est le déclin, voire le "déclinisme" planétaire, le mondialisme déficitaire, le globalisme lacunaire. Pour ne pas sombrer avec un monde qui sombre, on refait la lumière et on défait la pénombre : celle des doctes et des dogmes.

Pour ceux qui doutent ou ont toujours douté du rêve américain, Donald est là, non pour le rappeler mais pour l'incarner.
Et tout citoyen américain est appelé à en faire autant, à devenir un héros national, servi et au service de la nation.
Parce qu'il n'y a pas d'autre capital que la nation. Pas d'évasion. Ni d'invasion. Mais une autre vision :
Celle d'une Amérique fière d'être elle-même, centrée sur elle-même et concentrée sur ses propres intérêts.

Réaliste et non plus impérialiste. Profitant de sa puissance au lieu d'en faire profiter d'autres.
Parti de rien, il est persuadé qu'il ne peut accéder à tout qu'avec les siens... qu'il faut chérir avant d'enrichir les petites gens qui y ont cru et l'ont porté aux nues. Un prêté pour un rendu.

Avec Vladimir, c'est tout un autre type de redressement. Militaire et militant, pour réhabiliter l'autorité, il n'a pas besoin d'être tyran. Au fond de lui, l'instinct commun est toujours vivant.
Contrairement à ses vénérables prédécesseurs, il ne se bat pas contre le vent. Il l'utilise à bon-escient.
Il a compris que c'est la victoire qui importe et non les moyens qui l'assurent. Il ne craint pas d'être craint. Il ne cherche pas à séduire mais à réussir. Pour lui comme pour le Prince de Machiavel "la fin justifie tous les moyens".
Pas la peine de faire de la politique autrement. Il sait que pour redonner à la Russie toutes ses lettres de noblesse, il faut d'abord lui restituer son esprit, sa langue, sa culture et sa littérature.
Et pour lui épargner toute nouvelle décomposition, il fait tout pour lui redonner goût à la nation... glorifiée et magnifiée plus que de raison.

Question :
Parce qu'il y a une question qui se pose :
Pourquoi ces deux spécimens provoquent déci, delà tant de haine ?
Parfois même un très grand mépris ?
À cause de l'imposture du premier et de la posture du second ?
Ou à cause de l'excès d'amateurisme de l'un et l'excès d'autoritarisme de l'autre ?
Ou à cause de leur lien avec un commun dictateur : Charlie Chaplin ?
Ils effrayent. Ils sont effrayants.
Et pourtant ils ne font rien d'autre qu'un bras d'honneur à l'histoire en disant : dirigeants de tous les pays, levez-vous, reprenez le pouvoir et cessez de plonger votre petit monde dans le noir !

Votre nation, si petite soit-elle, a sa grandeur en elle et non derrière, devant ou en dehors d'elle.

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