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22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 07:46
L’expulsion systématique des juifs des pays arabo-musulmans

l est difficile d’évoquer les relations entre les pays arabo-musulmans et les populations juives sans mentionner la dure réalité des expulsions systématiques des juifs lors de l’accession au pouvoir des nationalistes arabes et des socialistes, en Turquie, en Égypte, en Tunisie et en Algérie. Tous ont pratiqué l’expulsion des juifs.

La Tunisie de Bourguiba expulse les juifs présents depuis des siècles

Rappelons que la synagogue de la Ghriba à Djerba témoigne de la présence de communautés juives depuis des siècles, voire deux millénaires, puisque la présence des juifs serait concomitante à l’arrivée des phéniciens dans la région et de la fondation de Carthage par la reine Didon-Elyssa. Les juifs de Tunisie sont là, bien avant les arabes de la conquête musulmane. Le cimetière juif de Gammarth témoigne lui aussi de cette très ancienne présence. Et cette communauté a développé son art culinaire, sa médecine, son érudition qui ont rayonné faisant de la Ghriba un lieu de pèlerinage.

Or, quand Mendès-France accorde l’autonomie en 1954 sous la pression des nationalistes locaux, les 150.000 juifs s’inquiètent et ils ont raison. Lors de l’indépendance, le 20 mars 1956, Habib Bourguiba et son parti du Neo-Destour entreprennent la liquidation de la communauté juive de Tunisie. Il ne faut pas oublier que la France, arrivée en 1881, avait libéré les juifs de leur statut de dhimmis, soumis à un impôt supplémentaire nommé djizia, imposé depuis la conquête musulmane au VIIIe siècle.

À l’indépendance, le Bey Sidi Lamine conserve son trône, mais très vite Bourguiba l’écarte du pouvoir. Notons, que peu de juifs tunisiens firent l’alya en 1948 et les années suivantes, à l’occasion de la création d’Israël. La liquidation des juifs et leur injonction à se soumettre ou à partir s’obtint indirectement par la nouvelle constitution, quand Bourguiba proclame la République contre l’ancienne monarchie : la Tunisie est une République dont l’islam est la religion et l’arabe sa langue. Les juifs ne sont, évidemment pas musulmans, et beaucoup ne parlent pas l’arabe classique qui devenait de facto la langue officielle que l’administration républicaine impose. Dans ces circonstances, les juifs de Tunisie, se sentent rejetés de la communauté nationale. Ils décident de quitter massivement la Tunisie pour la France. Il ne reste aujourd’hui qu’une toute petite communauté. Et des signes ne trompent pas. En 1958, les vieux quartiers juifs de Tunis sont rasés, cimetière et synagogue compris, pour motif de rénovation urbaine.

L’Égypte de Nasser expulse les étrangers : colons et vieilles communautés juives

Dans le contexte explosif de l’affaire du canal de Suez, Nasser va s’attaquer à toutes les communautés « coloniales », sans distinguer les récentes des plus anciennes. Là encore, le colonel Nasser accède au pouvoir en nationaliste arabe mettant un terme à la vieille monarchie égyptienne. Le coup d’État du 23 juillet 1952 écarte le roi Farouk. Ce renversement s’accompagne très vite de mesures hostiles aux étrangers.

La ruse consistera à sans cesse créer les conditions d’un départ volontaire, d’une fuite d’Égypte, même si aucune mesure administrative ne vient officialiser la persécution des étrangers. L’arbitraire de la surveillance, de la menace, de l’internement ou de la mise sous séquestre des biens contraignent les étrangers à renoncer de vivre dans le pays. L’interdiction de travailler, la pression policière permanente vont s’exercer contre ses populations : intimidations, humiliations, exactions…

 Tout est fait pour provoquer le départ des 60.000 juifs d’Égypte, dont la mise sous séquestres des sociétés qui privent d’activité et de revenu. Ces manœuvres visent à l’expulsion de la communauté juive d’Égypte. Elle se réalisera par une émigration vers les pays européens essentiellement. Ce sont quelques 40.000 juifs qui abandonnèrent l’Égypte à partir de novembre 1956. Là encore, certains de ces juifs égyptiens, les Karaïtes étaient présents depuis le VIIIe siècle. Cette communauté s’agrandira à l’occasion de l’exode des juifs d’Asie Mineure en provenance d’Irak, de Syrie et de Turquie.

La Turquie et les juifs pendant la Shoah

Il existe une version officielle selon laquelle l’Empire Ottoman accueillit certains des juifs chassés d’Espagne. On estime qu’il y avait environ 75.000 juifs en Turquie en 1935. Rappelons là encore que la République Turque succède à la désintégration de l’Empire qui ne survit pas à la Première Guerre mondiale et aux manœuvres hostiles des Occidentaux, dont la célèbre œuvre de déstabilisation de Lawrence d’Arabie. Perdant de son territoire, la Turquie devait accueillir en Anatolie des centaines de milliers de réfugiés des territoires perdus des Balkans et du Caucase. À cette même époque, la République turque chasse les Grecs d’Anatolie qui y vivaient, eux aussi, depuis des millénaires, sans oublier les génocides contre les Arméniens et les Assyriens. Les chrétiens d’Anatolie devaient quitter la Turquie. Cette Grande Catastrophe contre les populations non-musulmanes, dans la foulée de la défaite grecque de Sakarya en septembre 1921, conduisit à l’expulsion de près de 1 million et demi de chrétiens au profit de 500.000 musulmans en provenance de Macédoine et des Balkans perdus. On estime à 20% les non-musulmans avant la Première Guerre mondiale en Turquie. À la fin de ce processus d’expulsion, ils ne seront plus que 2%. Il s’agit de turquiser la Turquie et de la purifier des ethnies et religions incompatibles avec le modèle turc. N’oublions pas aussi les Kurdes.  

La politique de Kemal Atatürk consiste à exclure les étrangers de la plupart des métiers sous contrôle de l’État. Ainsi, des juifs quittent la Turquie, faute de travail. C’est l’interdiction professionnelle. La liberté de déplacement sera aussi entravée. Les organisations juives sont discréditées et interdites dans les années trente. Les minorités n’ont pas de droit. Avec le virage nationaliste fondé sur la langue plus que sur la religion dont la République se détache pour un pouvoir progressiste et laïc qui séduit les modernistes en Occident, la pression s’exercice par l’obligation de la turquité. C’est le temps de l’assimilation forcée. La peur des agressions est là dans les années trente. Alors que des juifs furent séduits par le kémalisme dont ils pensaient qu’il serait respectueux des différences, ils constatèrent que la République était nationaliste, contre eux. Les calomnies exprimées dans la presse allemande de l’époque sont relayées en Turquie et les juifs prennent peur. Ils émigrent. Des 150.000 présents à la fin de la Première Guerre, il n’en reste que la moitié en 1935, et l’antisémitisme se développe : caricatures, textes, feuilletons de presse, etc. L’agitation est réelle.    

On diffuse des lettres de menaces, on pratique des agressions physiques, on boycotte des commerces. Les turcs chassent des juifs de leur maison. Un pogrom a lieu à Kirklareli : attaque des boutiques, pillages, violences. Ces juifs quittent alors cette région pour Istanbul. La Turquie organise aussi dans les années quarante des camps de travail en enrôlant les non-musulmans âgés de 25 à 45 ans, envoyés en Anatolie pour y travailler dans des carrières. On impose ces minorités sur leurs patrimoines dans le but de les appauvrir. Sous ces pressions, les juifs abandonnent comme les grecs, une terre où ils étaient présents depuis deux millénaires.  

Les juifs d’Algérie chassés par le FLN

Pour terminer, la guerre d’indépendance en Algérie conduisit elle aussi à l’expulsion des juifs. Les 140.000 juifs d’Algérie dont les ancêtres furent naturalisés français par le décret Crémieux de 1870 entraîna leur départ avec les autres français, alors que les juifs d’Algérie n’étaient pas là depuis la colonisation, mais bien pour beaucoup antérieurement, les plus anciens, avant même l’arrivée des Romains. Devenus français, il doivent quitter l’Algérie dans le cadre de la vaste décolonisation souhaitée par le régime socialiste du FLN.

Ces quatre cas montrent bien que les régimes arabo-musulmans contemporains ont été très largement antisémites et favorables à l’expulsion des juifs de leurs territoires. Pourtant, ces régimes ont tous en commun d’être progressistes, nationalistes et largement influencés par le socialisme européen. Certains sont même distants de la religion, pourtant, ils font de l’ensemble : ethnie, langue et religion un triptyque justifiant l’exclusion des juifs de leur pays. À cette même époque, les gauches européennes se félicitent du renversement des vieilles monarchies décadentes, en Tunisie, en Égypte et en Turquie, avec des chefs modernes, laïcs, nous dira-t-on. Or, sous leur emprise, les juifs n’ont plus leur place. Étonnante rencontre entre la modernité européenne et les nouveaux régimes nationalistes arabo-musulmans, le nazisme n’étant d’ailleurs qu’un expression de cette même modernité, antisémite elle aussi, avec sa langue, son ethnie, son État, ses entreprises nationales, etc. Le nazisme ne serait-il pas fondamentalement de gauche, malgré les grandes manipulations de l’histoire par quelques-uns ?

CQFD

Pierre-Antoine Pontoizeau

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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 06:08
Il y a 109 ans, le 3 août 1914, la France entrait en guerre

(Photo d’illustration: nécropole nationale de Craonnelle)

 

Le lundi 3 août 1914, la France vit toujours dans une Belle Époque qui s’ignore comme telle puisque l’Europe, juste au bord du gouffre, ne s’est pas encore suicidée dans une guerre dont les conséquences géopolitiques seront irréversibles pour elle et le monde.

Mais l’atmosphère est chargée de menaces et, dans leur édition du jour, Les Échos de Paris publient, entre autres, une « Circulaire du ministre de l’Instruction publique aux instituteurs » qui, aujourd’hui provoquerait des grèves reconductibles à souhait et où on peut lire : « Les instituteurs qui ne sont pas appelés sous les drapeaux n’hésiteront pas à faire à leur pays le sacrifice de leurs vacances. […] Ils donneront, dans chaque commune, l’exemple du sang-froid et du zèle patriotique »… !

Le procès d’Henriette Caillaux s’est achevé quelques jours plus tôt, le 28 juillet, avec l’acquittement de l’intéressée, qui comparaissait pour l’assassinat de Gaston Calmette, directeur de la rédaction du Figaro s’étant à son goût, dans son journal, un peu trop acharné sur son mari, l’homme politique Joseph Caillaux, qu’on accusera, à raison, d’avoir pesé sur les jurés afin qu’ils rendent un verdict favorable à sa chère et tendre.

Cette affaire a monopolisé les esprits, pendant que les chancelleries se préparaient à l’inévitable, par la volonté d’un empereur complexé par son handicap – un bras gauche paralysé et atrophié –, inconstant et en proie à des mouvements d’humeur imprévisibles ayant plus d’une fois provoqué des tensions internationales. Guillaume II n’a donc retenu aucune leçon de son premier chancelier, Otto von Bismarck, qu’il avait forcé à démissionner de son poste en 1890. Un Bismarck prophétisant à l’époque que ce souverain « pourrait mener l’Allemagne à la guerre sans le vouloir ni même s’en rendre compte ».

 

(Mémorial des batailles de la Marne, Dormans, Marne)

 

Certes, d’autres facteurs ont entraîné la guerre, mais Guillaume II n’y a pas peu contribué, en préférant notamment écouter les sirènes guerrières d’un Erich von Falkenhayn, par exemple, son ministre de la Guerre qui, plus tard, en sa qualité de chef d’état-major général, voulut « saigner à blanc l’armée française » à Verdun, avec le « succès » que l’on sait !

Ainsi, après avoir mobilisé et déclaré la guerre à la Russie le 1er du mois, l’Allemagne déclare la guerre à la France le 3 août qui, en signe de bonne foi et malgré sa mobilisation, avait fait auparavant reculer ses troupes de la frontière allemande de quelques kilomètres. Las, ce 3 août, à 18 heures, c’en est fini des espoirs pacifiques et les hommes s’en vont à la guerre, pas tous avec la fleur au fusil, contrairement à une légende tenace.

 

(Mémorial des batailles de la Marne, détail)

Parmi eux se trouve un lieutenant âgé de 41 ans, écrivain prodigieux qui tombera sous les balles ennemies le 5 septembre de la même année, à la veille de la première bataille de la Marne, enterré depuis dans une petite nécropole de Seine-et-Marne :  Charles Péguy, qui « éprouvait l’intime satisfaction d’appartenir au prolétariat des champs de bataille, à la piétaille anonyme, à cette infanterie en capotes bleues et pantalons rouges, vieille souveraine des mêlées toujours sur la brèche, descendante glorieuse des bandes de Picardie, Champagne, Navarre et Piémont, héritière des régiments du roi en habits blancs, légataires des demi-brigades dépenaillées de la République, fille des grenadiers d’Oudinot qui gagnaient les batailles de l’empereur avec leurs jambes » (Jean-Claude Demory, La Mort du lieutenant Charles Péguy ou La dernière semaine de vie du lieutenant Charles Péguy).

(Nécropole nationale de Chauconin-Neufmontiers, Seine-et-Marne)

 

Le 4 août, au mépris de sa neutralité – tout comme pour le Luxembourg envahi le 2 août –, l’Allemagne envahit la Belgique. L’Angleterre lui déclare alors la guerre. Une guerre qui entraînera le monde ; un monde dont l’Europe cessera d’être la boussole, pour le meilleur, diront certains, pour le pire, selon moi.

Un autre écrivain et lieutenant, ami de Charles Péguy, est lui aussi mobilisé en ce mois d’août 1914 : Henri-Alban Fournier, plus connu sous le pseudonyme Alain-Fournier, auteur du sublime Grand Meaulnes. Il mourra le 22 septembre suivant, quelque part dans la Meuse. Son corps ne sera retrouvé qu’en 1991 et ensuite inhumé dans la nécropole nationale de Saint-Remy-la-Calonne.

Le lendemain, lorsque la guerre est bien là, Clemenceau écrit ceci : « Et maintenant aux armes, nous tous ! J’ai vu pleurer parmi ceux qui ne peuvent pas commencer. Le tour de chacun viendra. Il n’y aura pas un enfant de notre terre qui ne participera à l’énorme lutte. Mourir n’est rien. Nous devons gagner. Et pour cela, nous avons besoin de tout le pouvoir des hommes. Le plus faible aura sa part de gloire. Il arrive des moments, dans la vie des peuples, où passe sur eux une tempête d’action héroïque. » Mais Clemenceau ne connaîtra pas la Marne, l’Artois, la Champagne, Verdun, la Somme, le Chemin des Dames, etc. Pour lui – bien qu’il ne fût pas le pire dans cette histoire – mourir ce n’était peut-être rien mais pas pour un gamin de vingt ans pris sous une pluie d’obus et de balles de mitrailleuse.

 

(Tranchée du mémorial terre-neuvien de Beaumont-Hamel, Somme)

 

Les soldats français, en ces premiers temps de la guerre, partaient combattre dans une armée si mal pourvue en artillerie lourde, accoutrés d’un pantalon rouge – le fameux pantalon garance – et sans casque. Le casque Adrian ne sera distribué, tout comme la tenue bleu horizon, que dans le courant de l’année 1915, après des dizaines de milliers de poilus morts ou blessés faute d’un matériel de protection adéquat. Pour la seule journée du 22 août 1914, quelque 27 000 soldats français meurent au cours de la bataille des frontières. Ce sera la journée la plus meurtrière du conflit pour l’armée française.

 

(Détail du monument aux morts de Saint-Christophe-à-Berry, Aisne)

 

Les mois suivants seront d’ailleurs parmi les plus coûteux en vies humaines pour notre pays. Cela à cause, notamment, de généraux de salon qui se rêveront en maréchaux d’Empire en proposant des offensives anachroniques, inutiles et meurtrières et que réprouvait Pétain. Lequel démontrera par la suite qu’on peut être économe en vies humaines et gagner de grandes batailles, comme celle de La Malmaison, en octobre 1917, qui mit un terme au désastre du Chemin des Dames. Et les fusillades pour l’exemple allaient bon train dans ces premiers mois de guerre.

À l’instar de Charles Zorgbibe : « On peut toujours rêver à ce qu’aurait été l’Europe sans le cyclone de la Première Guerre mondiale et ses neuf millions de morts [chiffre à revoir à la hausse] parmi les générations les plus jeunes, et imaginer une Allemagne impériale qui aurait survécu, avec sa forte structure et ses repères, son évolution vers un parlementarisme classique – une Allemagne où l’aventure hitlérienne n’aurait pu prendre forme… » (Guillaume II : Le dernier empereur allemand). Mais guerre il y eut…

 

(Monument aux Six Fusillés de Vingré, ou Martyrs de Vingré, Aisne)

 

[Petite anecdote : si vous possédez un casque de poilu avec un léger renfoncement, ce n’est souvent pas dû à un choc extérieur mais parce qu’à l’époque les grenades à main françaises les plus utilisées étaient les Citron Foug, qui fonctionnaient par percussion sur une surface dure. Or, des surfaces dures dans des tranchées faites de boue ou dans le no man’s land, ça ne se trouvait pas toujours. Aussi, les Poilus frappaient la grenade contre leur casque pour la lancer ensuite.]

 

(Détail des Fantômes, de Paul Landowski, à Oulchy-le-Château, Aisne)

 

Il y a 109 ans, la France entrait dans la plus terrible guerre de son histoire…

 

(Photos : Charles Demassieux)

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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 03:55
Nos Nord-Africains, des Berbères juifs déguisés en Arabes ?

En voici quelques uns parmi nos berbères juifs préférés… Mais tous les Berbères ne sont pas juifs, bien sûr. Eh oui, les exilés d’Israël, lors de la diaspora il y a deux mille ans, se sont dispersés de par le monde, en particulier en Afrique du Nord. Le chef arabe Oqba Ibn Nafî n’a-t-il pas été tué par la Kahena, la reine berbère des Aurès ?

Kahena, Kahn, Kohen, prêtre en hébreu, surnom donné à la cheffe de guerre Dihia par ses ennemis arabes, qui la désignaient ainsi comme « la Juive » – car les Imazighen, ou Berbères, étaient à l’époque juifs, ou tout au moins judaïsés lorsqu’ils adoptèrent pour la première fois de leur histoire une religion monothéiste.
Par la suite les Berbères essayèrent le christianisme, qui régna sur l’Afrique du Nord pendant quatre siècles, du temps de l’occupation romaine ; le plus célèbre Berbère chrétien fut Saint Augustin, parmi un millier d’autres (1) ; il y eut 316 évêchés en Afrique du Nord (2).

On retrouve de nombreuses traces de cette période juive au Maroc, notamment dans la toponymie et l’onomastique. Des villes comme Larache étaient entièrement juives (3), et le Haut Atlas conserve encore des noms de tribus juives (Aït Youb, tribu Jacob, Aït Itschaq tribu Isaac, Aït Daoud tribu David, etc.).

Les mythiques et flamboyants bijoux berbères étaient fabriqués par des juifs. Les Berbères avaient perdu leur écriture tifinagh. Leur Histoire dans les contrées reculées nous est rapportée par les écrits des tribus juives ; les dates portées sur les tombes de leurs cimetières nous renseignent sur les grands événements locaux (4).

Avant l’étoile à cinq branches que Lyautey appliqua au drapeau rouge chérifien, toute la monnaie marocaine était frappée de l’étoile de David. Puis il y eut les juifs expulsés d’Espagne par les rois catholiques en 1492 et 1610, principalement d’Andalousie, le pays des Vandales – des cousins des Wisigoths, qui occupèrent la côte méditerranéenne du Maroc pendant cent cinq ans. Cette seconde vague de juifs, les « Andalous », s’installèrent principalement dans cinq villes du Maroc, Tétouan, Chaouen, Rabat, Salé et Fès, où ils jugèrent plus prudent de se convertir à l’islam – mais certains ont conservé jusqu’à nos jours leurs traditions juives. Ils font aujourd’hui partie de l’élite politique et affairiste du Maroc. On les reconnaît à leur patronyme d’origine latine : Bargach dérivé de Vargués, Karakchou de Carasco, Mouline, Piro, Guessous, Guédira, etc., qui prouvent qu’ils n’étaient ni Arabes ni Berbères. En signature, la porte de leur maison était en arc plein cintre et non de style arabe.

La ville de Fès en particulier fut peuplée de juifs exilés, les uns d’Andalousie, les autres de Kairouan, l’oued Fès séparant les Andalous des Kairouanais. Ce sont les Benjelloun, Benchekroun, Bennani, etc., d’aujourd’hui. Il est assez risqué de faire des affaires avec eux.

Pour tout dire, des Arabes, je crois n’en avoir jamais rencontré au Maroc. Mais chut, ne le répétez pas : les Marocains sont très susceptibles sur la nature de leur origine ethnique, qu’ils prétendaient arabe jusqu’à peu, avant de se réclamer berbère aujourd’hui – chinois demain comme, dit-on, les Chleuhs d’Agadir ? Presque toutes les grandes dynasties qui ont fondé le Maroc étaient des Berbères du Sahara : Almoravides, Almohades, Mérinides, Saadiens… La première, les Idrissides, tient son nom du réfugié Arabe Idriss 1er, dont l’héritier Idriss II a dormi trois ans dans le ventre de sa mère après la mort de son père… un miracle oriental.

Ces dynasties venues du Sahara attestent historiquement que le Maroc s’étendait jusques et y compris en Mauritanie, n’en déplaise à l’Algérie et à son Polisario. Avant que le nom « Maroc » ne fut inventé, sa population était qualifiée de Maures – los Moros par les Espagnols. Les Romains désignaient le Maroc nord sous le nom de Mauretanie tingitane, la Mauritanie de Tanger. Quant aux Algériens, on ne sait pas trop qui ils sont puisque l’Algérie n’existait pas en tant que nation jusqu’à sa création par la France en 1830, chassant les Turcs qui occupaient la côte. Seule la Kabylie, à l’abri de ses montagnes, constitue un peuple berbère apparemment authentique ; les autres semblent très métissés, eux aussi.

Le plus étonnant chez ces Nord-Africains aux origines si diverses, c’est leur racisme profondément ancré vis-à-vis des Noirs du Sud. En langue berbère, noir et esclave est le même mot aberkane, aherdane (5), qui remonte à la période de la traite des esclaves, laquelle a perduré jusqu’à nos jours dont la Dada témoigne, la bonne à tout faire, Noire, dernière femme du foyer qui a laissé une nombreuse progéniture marocaine aux cheveux crépus (gène dominant). Ce racisme ne vient-il pas de resurgir tout récemment dans un discours martial du président tunisien Kaïs Saïd ?

J’arrête là, en attendant l’avalanche des cris horrifiés de mes amis blancs Nord-Africains. Il est toutefois intéressant de constater que le Maroc vient d’ouvrir grands ses bras aux Israéliens, en particulier à ses militaires, et que les touristes juifs déferlent aujourd’hui, toutes kippas et papillotes au vent, dans les rues des villes chérifiennes sous le regard médusé des supporters pro-Palestiniens.

Au même moment, l’écriture tifinagh est appelée à s’imposer dans les relations internationales, enfin !, tandis que les inscriptions en langue française sont supprimées sur les édifices, suite à une obscure prise de bec entre notre président espionné et le Chef des Croyants. Affaire à suivre.

Jean Ducluzeau

1 – Jean Dumaurier, né Wynna Nat-Iraten (1919-2008), a dressé une liste d’un millier de saints chrétiens originaires d’Afrique du Nord, in La mémoire du peuple berbère, 4 tomes, éd. Tirésias, 1995-2001.
2 – Henri de la Bastide d’Hust (1916-1986), ex-président de l’INALCO, in Maghreb, Tunisie, Algérie, Maroc, Horizons de France, 1973.
3 – André Chevrillon, académicien (1864-1957), Crépuscule d’islam au Maroc en 1905, éditions Eddif
Casablanca, 1999 (première parution 1906).
4 – Paul Pascon, sociologue marocain (1932-1985), La Maison d’Iligh et l’histoire sociale du Tazerwalt, SMER Rabat, 1984.
5 – Ahmed Boukous, linguiste et sociologue marocain (né en 1946), actuel recteur de l’Institut Royal
de la Culture Amazighe IRCAM, Rabat.
6 – Je recommande cet article de Messin’Issa, 2014 : http://ripostelaique.com/je-le-confesse-jai- caillasse-des-juifs.html?
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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 01:43
Le chimiste de la mort : Fritz Haber (1868-1934)

« Un chimiste allemand chauve qui invente un gaz mortel en 1912 » – Peinture

Image créée par IA

Fritz Haber (1868-1934)

Toutes les institutions internationales, et le prix Nobel en est une, sont au service – entièrement au service -, de ce que l’on appelle en Occident « Deep State » (« État profond ») qui est dirigé par des milliardaires qui considèrent que c’est à eux de diriger le Monde, dans le cadre de ce qu’ils appellent, dans leurs clubs ou à Davos, le « Nouvel Ordre Mondial ».

En Occident, tous les États et leurs institutions (comme, en France, le Conseil constitutionnel, le Conseil d’État, les facultés et les académies de médecine, etc.) sont maintenant sous la coupe directe de ces milliardaires que nous appelons les « mondialonazis », en référence au mondialisme et au nazisme.

En Occident toujours, les institutions européennes, les politiciens professionnels, les banquiers, les hauts fonctionnaires, ou encore les « intellectuels », les « journalistes » et les « artistes » subventionnés sont les relais médiatiques et les obligés (directement pour les plus riches et les plus connus, indirectement pour les autres), de ces milliardaires, dont les principaux ont pour prénom Bill, George, Ted, Mark, Jeff…

Le prix Nobel de médecine 2023 est une récompense offerte au mondialo-nazisme

Le prix Nobel de médecine 2023, que nous appelons désormais « prix Bill Nobel de la dépopulation planétaire » a donc été attribué à l’ancienne vice-présidente de BioNTech, Katalin Kariko et à Drew Weissman.

Ce prestigieux prix leur a été octroyé pour récompenser leurs rôles dans la mise au point des produits à ARNm, qui, dans le monde, ont rendu gravement malades des centaines de millions de personnes et qui en ont tué sans doute plus de 20 millions…

C’est l’occasion pour nous, à l’aide de quelques exemples présentés dans une mini-série de quatre articles, de rappeler que les prix Nobel sont avant tout des récompenses politiques, parfois accordées à des monstres, coupables de bien des abominations, afin de les rendre respectables aux yeux de public et de faire oublier que ces abominations ont été organisées, de A à Z, par « Deep State » (« l’État profond »).

Espérons que ces exemples permettront de démythifier la médecine occidentale et ses « médecins », dont on a vu, à l’occasion de la fausse pandémie de « C19 », qu’ils étaient majoritairement dans le camp du mal.

Dans « Hippocrate aux enfers », Michel Cymes précise que plus de 70 % des médecins allemands ont adhéré au parti nazi.

Combien en France ont-ils adhéré à la collaboration avec l’Allemagne nazie, 99 % ?

Fritz Haber, « chimiste de la mort »

Commençons par celui qui a longtemps été surnommé le « Chimiste de la mort”, Fritz Haber qui a été lauréat du prix Nobel de chimie en 1918, pour ses travaux sur l’ammoniaque utilisée comme fertilisant agricole.

Mais Fritz Haber est surtout connu, en 1918, pour ses travaux sur les gaz de combat à base de chlore et sur les tests d’efficacité qu’il a fait réaliser dans les tranchées et sur les champs de bataille avec l’accord des responsables militaires allemands.

À ce sujet, c’est à Ypres, en Belgique, le 22 avril 1915, que l’armée allemande effectue sa première offensive au gaz (dichlore). 15 000 soldats français de la 45division d’infanterie et de la 87division d’infanterie territoriale sont alors intoxiqués et plus d’un millier perdent la vie.

Le vrai Fritz Haber

Alors que selon la chimiste Inger Ingmanson, Fritz Haber s’attendait à passer en Cour martiale, voire à être exécuté, il reçut le prix Nobel…

Patrick Ledrappier

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30 mars 2024 6 30 /03 /mars /2024 00:29
Opération Dynamo : L’affaire de Dunkerque

« Les Anglais se battront jusqu’au dernier Français. »

(Message de propagande allemand au début de l’ « Opération Dynamo »)

 

Cette année, pour une raison qui m’échappe, la presse s’est montrée plus que discrète sur la bataille de Montcornet en mai 1940, bataille que la geste gaullienne qualifie de victoire alors que c’était, en effet, une victoire… allemande. Il suffit de lire les mémoires du Gudérian pour le savoir.

On se souvient qu’en 2020, Emmanuel Macron, qui ne recule devant rien pour enfumer les Français, nous a déclaré que la bataille de Montcornet était, je cite :  « une défaite qui est un appel à la résistance », c’était, comme d’habitude chez lui, du grand n’importe quoi !

J’ai écrit moult fois ce qu’a été réellement la bataille de Montcornet : une défaite soldée par 14 tués, 9 disparus et 6 blessés.  Ce fait est attesté par TOUS les historiens, y compris les gaullistes, de gauche comme Jean Lacouture (1) ou de droite comme Henri Amouroux (2).

Avant de parler d’ « esprit de résistance », il faut se replonger dans le contexte de l’époque, et le faire honnêtement, à partir de faits réels, de chiffres, et éventuellement de témoignages vécus.

L’historien Roger Bruge, avec lequel j’ai collaboré (pour son livre « Les hommes de Diên-Biên-Phu »), a réalisé, sur cette période tragique, un énorme – et remarquable – travail de mémoire (3).

Un bref rappel historique s’impose, sans passion partisane, dans un souci de vérité.

Le 1er septembre  1939, l’Allemagne envahit la Pologne. Le 3 septembre, l’Angleterre, puis la France  déclarent la guerre à l’Allemagne. En France, cinq millions d’hommes sont mobilisés.

L’intendance est incapable de subvenir aux besoins de tous. Pendant plusieurs mois, certains bidasses garderont leurs vêtements civils ; il n’y a pas d’armes, de munitions et d’équipements pour tout le monde. Si en théorie, sur le papier, les forces en présence sont comparables (et même plus importantes en France qu’en Allemagne), en réalité le « bordel à la française » fait la différence.

Depuis le Front Populaire notre pays connaît des grèves à répétition et une désorganisation générale, mêlée à un antimilitarisme encouragé par les partis de gauche et admis par le pouvoir.

Le 3 septembre 1939, donc, l’Angleterre déclare la guerre à l’Allemagne, selon l’accord passé avec Édouard Daladier, mais les deux  gouvernements n’avaient rien entrepris pour prêter main-forte à leurs alliés polonais. Depuis la capitulation de la Pologne, Hitler avait déplacé ses troupes vers l’ouest, mais il ne se passait rien de plus. Les Français renforçaient mollement leurs lignes de défense.

Les Anglais leur avaient envoyé un Corps Expéditionnaire pour les soutenir en cas de menace sérieuse  mais, en fait, personne n’y croyait vraiment. Au contraire, tout le monde ironisait  sur ce simulacre de guerre. Les Anglais l’appelaient « Phoney War » (semblant de guerre), pendant que les Français parlaient d’une « drôle de guerre ».  Les journaux insistaient sur « le confort de la ligne Maginot ». Elle remplissait son office en immobilisant notre armée. Nos soldats tapaient le carton tandis que la Wehrmacht achevait la Pologne en laissant, face à l’Armée française, quelques divisions de réserves. Les antagonistes s’observaient de loin, à l’abri de leur ligne, « Maginot » pour les Français, « Westwall » pour les Boches. Gamelin, notre généralissime, avait 67 ans, le prestigieux Weygand,  72 ans ; et le maréchal Pétain, futur chef de l’État français, 83. En face, Guderian  avait 51 ans, Rommel, 48, Hitler, 50. De part et d’autre, l’audace n’était pas également répartie.

À peine les Français tentent-ils une incursion dans la Sarre qu’ils rebroussent chemin de peur de la riposte allemande. Une opération qui nous coûte 300 morts pour rien. Nos soldats ont reçu l’ordre d’éviter de tirer de l’autre côté du Rhin afin « d’éviter les représailles » ; ça laisse rêveur !

Le 9 avril 1940, cette supposée guerre tourne au drame sanglant. Les troupes allemandes débarquent en force au Danemark et en Norvège sans avoir déclaré la guerre à ces deux  pays.

Les Norvégiens, soutenus par 35 000 soldats anglais, français et polonais, leur opposent une résistance désespérée. Mais ils subissent de  lourdes pertes et doivent abandonner la lutte. Le triste bilan de cette attaque  (qui porte le nom de « Weserübung »), est de 2700 morts du côté allemand et 5800 du côté allié. À partir de ce moment, les offensives s’enchaînent.

Le 10 mai, commence le « Fall Gelb », l’offensive de l’Ouest. Hitler prévoit cette attaque depuis l’automne 1939. Attaque qu’il n’a cessé de repousser (29 fois en tout !), freiné par les atermoiements de ses généraux, car en fait, l’Allemagne n’était pas encore prête à entrer en guerre !

La conquête de la France ne peut se faire par voie directe car les Français ont construit la ligne Maginot pour protéger leurs frontières. Les troupes allemandes font donc un détour via les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg. Les Pays-Bas capitulent dès le 15 mai.

La veille, plus de 800 civils ont péri dans un bombardement aérien sur Rotterdam. Peu de temps après, la Belgique et le Luxembourg déposent les armes et se rendent à leur tour. Personne ne peut plus arrêter les Boches. Nos pertes sont impressionnantes : 85 310 morts en 6 semaines. C’est pire que la moyenne hebdomadaire de la Première Guerre mondiale (qui, rappelons-le, a fait 1,5 million de tués français). On peut comprendre le vent de panique qui frappa alors l’opinion.

Personne n’avait cru à cette guerre ; le réveil était douloureux !

Le 17 mai, les premiers soldats allemands se trouvent sur la rive française de la Meuse. Dès la fin du mois, ils contrôlent le nord du pays. Le Corps Expéditionnaire britannique, peu préparé à de véritables combats, est aussi rapidement dépassé que l’Armée française par l’avancée des troupes allemandes. Des centaines de milliers de soldats, français et britanniques, se retrouvent soudain encerclés par les Allemands le long de la côte. À Dunkerque, ils se précipitent vers les plages dans l’espoir de trouver une embarcation pour fuir en Angleterre. Voulant ménager l’Angleterre, le général Von Rundstedt va interrompre son avancée pendant quelques jours.

C’est là que débute l’ « Opération Dynamo » que de nombreux historiens ont appelée « La bataille de Dunkerque ». Or la vraie bataille a été menée par… les Français autour de Lille, pour permettre aux Britanniques de rembarquer.

Plus de 800 embarcations de toutes sortes sont rassemblées à la hâte. Il y a là des bateaux de guerre, de plaisance, des cargos, des barques de pêche…

En l’espace de 10 jours, entre le 26 mai et le 4 juin, 338 226 soldats, majoritairement des Anglais, sont ainsi évacués du port et des plages de Dunkerque.

Chassés par les rafales et les bombes des « Stukas » allemands, ils doivent abandonner la quasi-totalité de leur armement, leurs munitions et leurs véhicules. Si l’histoire a retenu l’appellation de « bataille de Dunkerque », c’est parce que cette retraite a été présentée par Winston Churchill comme une victoire (85 % des troupes ayant été évacués) et il est vrai que, quand le dernier bateau quittera Dunkerque, le 4 juin à 3 h, 338 226 hommes auront été évacués. L’embarquement des troupes, dans le plus grand désordre,  a donné lieu à de sévères empoignades, les Britanniques privilégiant leurs soldats. Les troupes françaises et belges ne purent embarquer qu’après les Britanniques, mais cela a permis de sauver environ 120 000 soldats français et belges.

Lord Gort, en charge de l’ « Opération Dynamo »,  avait reçu l’ordre de Churchill de ne pas informer les généraux français et belges du début de l’évacuation, laissant sept divisions françaises seules face aux troupes allemandes. Elles combattirent jusqu’à l’épuisement de leurs munitions.

L’histoire officielle ne parle jamais les soldats  d’Haubourdin, sacrifiés pour permettre le réembarquement anglais  à Dunkerque : il s’agissait de « poches de résistance » qui regroupaient 40 000 soldats (30 bataillons, 12 groupes d’artillerie, et 5 groupes de reconnaissance).

Cette histoire, je l’ai découverte presque par hasard, grâce à deux amis intimes, décédés l’un et l’autre il y a 30 ans, et qui étaient  anciens combattants d’Haubourdin. Le colonel Paul Nageotte, le patron de mon père au 35e RALP (4), était capitaine-artilleur à l’époque. Mon ami Jean Briard avait été incorporé comme simple canonnier de 2e classe. Il est parti faire la guerre avec un étui-jambon de revolver…vide, et sans brodequins car l’intendance n’en avait pas à sa taille. Au début de la bataille, on l’a doté d’un mousqueton et de… 5 cartouches, ça laisse pantois !

Mes deux amis ne se connaissaient pas.  J’ai organisé une rencontre autour d’un déjeuner chez moi en 1985, et je les ai écoutés égrener leurs souvenirs, modestement, sans gloriole et sans forfanterie, parfois même en riant comme des bossus. Ils avaient pourtant vécu l’enfer !

Le 28 mai 1940, après la capture du général allemand  Kühne, porteur des plans d’attaque, (qui prévoyaient que trois « Panzer Divisionnen » attaqueraient le front français), le général Molinié, qui commandait nos troupes, et ses officiers, organisèrent une tentative de sortie.

Elle se solda par un carnage ! Le capitaine Philippe de Hauteclocque – le futur général Leclerc – réussira à traverser les lignes allemandes à cheval et à rejoindre, le 4 juin, les positions françaises sur le canal Crozat.  Avec des centaines de morts et de blessés (civils et militaires), et leurs munitions épuisées, les « poches de résistance » françaises  cessèrent le combat, les unes après les autres, dans la journée du 31 mai. Le général Molinié et son adjoint, le colonel Aizier, négociaient alors, jusqu’à minuit, une reddition « dans l’honneur » pour les défenseurs de Lille et de ses faubourgs.

Le 31 mai au soir, le lieutenant-colonel Dutrey, commandant le 40e RANA (5) disait au général Dame, qui commandait sa division «  Je ne rendrai pas moi-même mes canons intacts à l’ennemi ». Le 1er juin, à 6 h 30, il se tirait une balle dans la tête. Il sera le dernier mort de la bataille.

Le samedi 1er juin, sur la Grand-Place de Lille, les troupes françaises défilaient en armes devant les Allemands. Sur les divisions encerclées à Lille, trois étaient des unités  nord-africaines.

Les Allemands leur accordèrent les honneurs de la guerre (il faut remonter à la reddition du fort de Vaux en 1916 pour trouver un précédent). Le 2 juin, Adolf Hitler, furieux, reprocha au général Waeger d’avoir marqué une pause dans sa progression vers Dunkerque et d’avoir rendu les honneurs militaires aux Français. Il fut limogé sur le champ !

Churchill, dans ses mémoires, estime que les défenseurs de Lille ont donné cinq jours de répit à « l’opération Dynamo » et ont permis, ainsi, de sauver des milliers de soldats britanniques.

Au prix de… 1 800 morts  qui sont, comme tant d’autres, des oubliés de l’histoire.                                                                                                                                                               

Après ce que les Anglais appelleront « le miracle de Dunkerque », miracle qu’ils doivent en grande partie au sacrifice de nos troupes, la campagne de France ne va durer que deux  semaines. Le 14 juin, les troupes allemandes occupent Paris, déclarée ville ouverte.

Le 17 juin, le gouvernement démissionne, et le peuple français dans son immense majorité, sonné par la plus  mémorable raclée de son histoire, applaudit quand le vieux maréchal Pétain, 83 ans, le « vainqueur de Verdun », déclare : «… Je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur… C’est le cœur serré que je vous dis aujourd’hui qu’il faut cesser le combat. Je me suis adressé cette nuit à l’adversaire pour lui demander s’il est prêt à rechercher avec nous, entre soldats, après la lutte et dans l’honneur, les moyens de mettre un terme aux hostilités… ».

Pour bien comprendre les raisons de la demande d’armistice du maréchal Pétain, il faut avoir à l’esprit les pertes françaises et alliées durant l’offensive de mai-juin 1940 :

Belgique : 12 000 morts, 15 850 blessés et 300 000 prisonniers ; Pays-Bas : 2 890 morts et 6 889 blessés ; Pologne : 6 000 morts et blessés ; Royaume-Uni : 3 458 morts, 13 602 blessés, 48 052 disparus ou prisonniers (dont 45 000 prisonniers à Dunkerque). À ces morts s’ajoutent d’importantes pertes civiles: 2 500 morts aux Pays-Bas ; 21 000 en France ; 6 000 en Belgique.

Pour la France, le chiffre des pertes militaires du 10 mai au 22 juin 1940  est d’environ 95 000 morts et 250 000 blessés. En outre, 1 800 000 soldats français sont faits prisonniers et internés dans différents types de camps. Oflags pour les officiers, Stalags pour les sous-officiers et la troupe.

De plus, du 10 mai au 22 juin 1940, les pertes en moyens militaires sont énormes : le Corps Expéditionnaire britannique a abandonné tout son matériel à Dunkerque. La RAF a perdu plus de 1 000 appareils et 435 pilotes, dont plus de 400 chasseurs. Notre armée a perdu 320 000 de ses 400 000 chevaux, et tout le matériel lourd qu’ils tractaient (artillerie antichar)… etc.

En clair, la belle Armée française, partie la fleur au fusil, gonflée par des slogans idiots du genre « Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts », n’existe plus.

« L’esprit de résistance » en cette triste période, nous le devrons au maréchal Pétain et au général Weygand. Lors de la négociation d’armistice, le maréchal Pétain, conseillé par Weygand, va donner des instructions formelles : « … Rompre immédiatement la négociation si l’Allemagne exige premièrement la remise totale ou partielle de la flotte, deuxièmement l’occupation de toute la métropole, ou troisièmement l’occupation d’une partie quelconque de l’Empire colonial ».

C’est à partir de notre Empire colonial que le général Giraud va mobiliser l’armée d’Afrique ; celle-là même qui débarquera en Provence le 15 août 1944…

Je rappelle, au risque de radoter, que lors du débarquement en Provence, à partir  du 15 août 1944, ce sont environ 260 000 combattants de « l’Armée B » du général de Lattre de Tassigny qui sont arrivés dans le sud de la France. 10 % étaient originaires de la métropole (les    « Français Libres » de De Gaulle), 90 % venaient d’Afrique du Nord dont une écrasante majorité pour les départements d’Algérie. (48 % étaient des « pieds noirs »). Il faut se souvenir aussi que le 6 juin 1944, les « Français libres » qui débarquèrent ce jour-là étaient… 177 : les « bérets verts » du commando Kieffer. La 2e DB du général Leclerc – celle qui est entrée dans l’histoire – n’a débarqué qu’en août 44, sur le sol de France. Et, aussi glorieuse soit-elle, ce n’était jamais qu’UNE division.

Respect pour TOUS les combattants de la Deuxième Guerre mondiale, y compris ceux que l’histoire officielle semble avoir oubliés !

Éric de Verdelhan

1) « De Gaulle », de Jean Lacouture ; Le Seuil ; 1965 ; nouvelle édition en 1971.

2) « Le 18 juin 1940 », d’Henri Amouroux ; Fayard ; 1964.

3) « Les Combattants du 18 juin » de Roger Bruge. Tome 1 « Le Sang versé » ; Fayard ; 1982. Tome 2 « Les derniers feux » ; Fayard ; 1985. Tome 3  « L’armée broyée » ; Fayard ; 1987. Tome 4 « Le cessez-le-feu » ; Fayard ; 1988. Tome 5 « La fin des généraux » ; Fayard ; 1989.

4) 35e RALP= Régiment d’Artillerie Légère Parachutiste.

5) 40e RANA= Régiment d’Artillerie Nord-Africaine.

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 11:19
Quand les Aztèques faisaient de la permaculture

Les Chinampas, ces Îles cultivées, sont l’ancêtre de la permaculture et de l’Aquaponie au Mexique !

Par Catherine Pizani

Le jour où Cortès arriva aux abords de Tenochtitlán (l’ancêtre aztèque de la ville de Mexico) il regarda longuement ce paysage fait de canaux et de Chinampas[2] sans savoir exactement ce qui le surprenait le plus : la beauté de la cité lacustre ou le génie de son système hydraulique.

Cortès y rencontra certainement l’ancêtre nahua[3] de Pedro, cultivateur dans une des chinampas et qui se présente en nahuatl de la façon suivante : « mon glorieux passé est écrit dans le ciel, la terre, les fleurs et l’air et dans les pierres. »

Sa famille cultive des parcelles à Xochimilco[4] depuis des générations.

Crédits photo : Museum of New Zealand

Véritable prouesse architecturale, Tenochtitlán était au tout début une petite île perdue au milieu de l’immense lagune de Texcoco que les Mexicas[5] ont transformé peu à peu en cité lacustre autosuffisante grâce à un réseau de potagers et de jardins construits dans les marais et marécages de la vallée de Mexico.

Au fil des siècles la cité lacustre est devenue un modèle de durabilité qui suscite encore aujourd’hui la curiosité voire l’admiration de nombreux historiens et spécialistes de l’environnement.

Les chinampas sont l’ancêtre de la permaculture et de l’aquaponie au Mexique.

Ce sont de petites parcelles de terre faites à partir d’un matelas végétal constitué de couches successives de matière organique et de boue riche en nutriments.

Quand les Aztèques voulaient immobiliser la parcelle, ils le faisaient grâce à des pieux plantés dans le fonds de la lagune ou à l’aide de saules qu’ils plantaient tout autour du potager.

En poussant, les racines des arbres finissaient par immobiliser la parcelle.

Sur les potagers ils répandaient une couche de matière organique puis une autre de boue fertile jusqu’à ce que la superficie de la parcelle dépasse d’au moins un mètre celle de l’eau.

Au moment des cultures ils replantaient les semis dans d’autres potagers préparés avec de la boue, différents matières biodégradables dont des excréments et un savant mélange végétal.

Très tôt les semis n’avaient plus besoin d’être arrosés puisqu’ils absorbaient l’humidité du sol lui-même irrigué par l’eau de la lagune.

Un système agricole qui témoigne de l’inventivité du peuple aztèque dans une vallée inhospitalière aux centaines de marais et marécages insalubres.

Maquette représentant les chinampas qui alimentaient les habitants de Tenochtitlán. Crédits photo : Museum of New Zealand

Les chinampas actuelles. Crédits photo : Sedema

Le système ingénieux sur lequel reposent les chinampas a non seulement permis aux Aztèques de subvenir aux besoins croissants de leur population pendant des siècles mais aussi d’étendre leur empire militaire, de développer leurs villes et de mettre en place un système agricole très efficace à partir de petites parcelles de terre extrêmement fertile.

Leurs techniques agricoles étaient uniques par rapport à celles d’autres peuples chasseurs-cueilleurs qui faisaient plutôt de l’agroforesterie sur des grandes parcelles.

Crédits photo : (Sources : Coe, 1964 ; Moriarty, 1969)

En 1519, les conquistadors espagnols découvrent avec fascination un enchevêtrement de canaux d’irrigation, de digues, de ponts, de parcelles flottantes, de drainages, de terrains sédimentés qui permettaient non seulement d’importer et d’exporter des marchandises de la cité mais aussi de cultiver une variété de légumes, de fleurs et de fruits impressionnante.

Les cinq grands lacs qui se trouvaient dans la vallée de Mexico ont ainsi permis à la civilisation aztèque de laisser libre cours à son génie architectural et agricole.

Tenochtitlan entourée de ces centaines d’îles artificielles a pu prospérer grâce à un système d’irrigation conçu pour faire circuler l’eau, les sédiments et aussi les poissons entre les chinampas.

Le sud de la lagune était divisée par une digue qui séparait les eaux saumâtre de l’eau douce et alimentaient ainsi en eau potables les cités lacustres de la vallée.

Un paysage architectural magnifique et complexe dont les fondements reposaient sur des techniques agricoles élaborées, écologiques et durables : les potagers et jardins flottants ont non seulement permis de diversifier les cultures mais aussi de satisfaire les besoins des générations suivantes.

Un équilibre écologique surprenant qui donnait au moins trois récoltes à l’année et a ainsi contribué à la prospérité du peuple aztèque.

Qu’en est-il aujourd’hui de ce miracle écologique ?

Que reste-t-il du génie agricole des Aztèques ?

Les jardins flottants de Xochimilco, l’un des tout derniers quartiers de la cité lacustre aztèque sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1987 pour leur témoignage des techniques préhispaniques d’aquaculture.

La FAO[6] reconnaît les chinampas comme faisant partie du patrimoine agricole mondial et comme techniques agricoles permettant de contribuer à la sécurité alimentaire.

Cependant, ce fragile équilibre écologique est aujourd’hui menacé par le déversement d’une partie des égouts de Mexico qui polluent l’eau et les sols, un tourisme mal géré, de nouvelles techniques agricoles pollueuses, une urbanisation forcenée et certains conflits internes entre les acteurs de cette zone.

A l’époque aztèque, les chinampas couvraient une superficie de 120 km² et nourrissaient jusqu’à 100.000 personnes.

Elles ne représentent plus aujourd’hui que 40 km² au sud de Mexico (dans l’arrondissement de Xochimilco) et font partie d’un tissu urbain dense.[7]

De la cité lacustre aztèque il ne reste désormais que quelques centaines de parcelles que certains agriculteurs comme Pedro[8] continuent de cultiver en utilisant les mêmes techniques ancestrales.

La terre est généreuse, fertile, très fertile et Pedro la travaille avec respect comme l’ont fait ses ancêtres.

Ce système agricole très particulier qui a permis de bâtir un empire dans le passé peut être une solution aux problèmes environnementaux et alimentaires de la ville de Mexico.

À l’heure des changements climatiques, de l’insécurité alimentaire, d’une urbanisation rampante qui affecte la plupart des pays en développement, ne serait-il pas judicieux de reprendre ces techniques agricoles ancestrales ?

La chinampa est un petit paradis qui répond aux normes de la permaculture.

C’est un mode de culture agro-écologique qui rend de nombreux services écosystémiques, produit ses engrais naturels, recycle son eau, veille à la diversité de ses espèces et nourrit l’être humain.

Cette alliance magnifique entre l’homme et la nature nous montre que l’on peut combiner le meilleur du passé avec les exigences de notre présent.
Au-delà de la volonté politique il faut peut-être aussi un peu de sagesse paysanne aztèque…

Crédits photo : cndp

[1] http://lebureaudelatraductrice.com/
[2] La chinampa vient de deux mots nahuatl « chinamitl » qui veut dire « enchevêtrement de troncs, de rondins, de roseaux » et « pan » qui signifie « au-dessus de quelque chose ». Les chinampas sont des terrains maraîchers quadrillés par de multiples canaux. À la différence des jardins flottants elles sont stabilisées par des pieux ou des racines.
[3] https://fr.wikipedia.org/wiki/Nahuas
[4] Quartier qui se trouve au sud de Mexico et qui est un vestige de la cité lacustre qui a existé il y a plusieurs siècles.
[5] Peuple fondateur de Tenochtitlán (en 1325), l’ancêtre de Mexico. Ce peuple était d’origine aztèque.
[6] Organisation des Nations unis pour l’agriculture et l’alimentation
[7] Pour plus de détails : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1545&v=a7GrUo5Y11s
[8] Voir lien suivant : https://www.youtube.com/watch?time_continue=1545&v=a7GrUo5Y11s

Source :
http://www.entransition.fr/2018/09/06/quand-les-azteques-faisaient-de-la-permaculture/

https://arcturius.org/quand-les-azteques-faisaient-de-la-permaculture/

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 09:00
Babi Yar : un massacre commis par des nazis allemands et ukrainiens

L’exode qui jette des milliers de Français terrorisés sur les routes de France

Tout le monde a en mémoire l’exode, le gouvernement de Pétain qui a suivi, la collaboration et la résistance bien tardive

La Shoah qui a tant de mal à être enseignée dans nos écoles aujourd’hui, et pour cause : l’antisémitisme islamique

Tout le monde se souvient de ces exterminations de masse dans les camps de concentration, et celles des prisonniers de guerre, ainsi que des suppliciés et fusillés de la Résistance qui a mis du temps à s’organiser.

Photo prise par l’armée allemande le 6 juin 1940

La gauche communiste et socialiste a voulu faire oublier leur complicité pour les uns, jusqu’en juin 1941, et leur collaboration avec le régime de Laval et de Pétain pour les autres. Ils ont, après la Libération, siphonné la mémoire des Français dans les écoles. Il faut dire, à décharge, que le général De Gaulle a laissé faire au nom de l’unification de la France.

La France a souffert, la France a été humiliée, bafouée par les politiciens des années trente, la plupart radicaux-socialistes, en refusant de s’armer et de prendre conscience que l’Allemagne, elle, se réarmait. La France fêtait les 40 heures et les congés payés.

La France aura toujours été en décalage sous la République. À décharge, sous le Second Empire, sur le plan militaire – mais pas sur le plan industriel et social – elle était en avance.

J’ai lu dernièrement un article avec photos à l’appui, sur le massacre commis par les nazis en Ukraine avec les Ukrainiens nazis adeptes de Stépan Andriïovytch Bandera. Ce même Bandera, dont le régime de Volodymyr Zelensky en 2023 honore la mémoire, érige des statues, nomme des rues, des boulevards et des places à son nom.

Dans sa lutte pour l’indépendance de l’Ukraine contre la Pologne et l’Union soviétique, Stépan Andriïovytch Bandera collabore avec l’Allemagne nazie en créant la Légion ukrainienne, sous commandement de la Wehrmacht.

Vous me direz que nous avions la Division Charlemagne du général français Edgard Puaud. La Légion des volontaires français de Jacques Doriot, l’ex-communiste. Jusqu’à preuve du contraire, ces Waffen-SS français étaient motivés par la haine du bolchevisme, mais ils n’ont pas commis de massacres de masse. À Oradour-sur-Glane, c’est 13 Malgré-Nous, des Alsaciens, qui furent jugés et condamnés en France.

Par contre, les Ukrainiens de Bandera ont du sang sur les mains. Du sang juif, polonais, russe et ukrainien. (Source)

Je vous donne à lire le récit d’une barbarie qui s’est passée à Babi Yar, un lieu au nord-ouest de Kiev, entre Lukyanovka et de Syrets. Ce nom est devenu célèbre en Pologne et en Ukraine, pas en France, comme un endroit d’exécution de masse des civils (Juifs, Tziganes et prisonniers de guerre soviétiques) par les nazis et leurs supplétifs ukrainiens lors de l’occupation de l’Ukraine par les troupes allemandes.

Les premières exécutions se sont déroulées les 29 et 30 septembre 1941 avec la mort de 33 771 Juifs fusillés. Au total, ce fut environ 100 à 150.000 personnes, des habitants de Kiev et d’autres villes d’Ukraine, qui ont été victimes des exécutions de Babi Yar. Seulement 29 personnes ont pu en réchapper et ont pu témoigner de cette violence.

C’est la police allemande du régiment de maintien de l’ordre groupe Sud, suppléée par la police auxiliaire ukrainienne qui a fusillé 33 771 personnes dans le ravin. Les enfants de moins de 3 ans, tués pendant ces deux jours de massacre, n’ont pas été recensés parmi les victimes.

Au regard de cette lecture effrayante, des photos prises par les criminels de guerre, je me demande comment la France de 2023, sans demander l’avis du peuple de France, et surtout la Pologne, peut accepter de donner des armes aux héritiers de ceux qui ont assassiné ces civils polonais, des Juifs et des Ukrainiens innocents.

La Brigade Azov, et autres, qui se pavanent avec des écussons nazis sur leurs uniformes, dressent un culte à Bandera. Ils sont, en effet, les héritiers de la police auxiliaire ukrainienne en septembre 1941.

La France a le devoir, l’obligation d’être une médiatrice. Malheureusement, Emmanuel Macron n’a pas cette fibre nationale gaullienne pour faire de la France un pays pouvant aider à la paix.

Gérard Brazon

PS

Le logo de bataillon Azov était un wolfsangel/crochet de loup, un symbole héraldique très présent en Allemagne et dans l’Est de la France. Et repris par les Nazis, notamment pour la 2e division Waffen-SS “Das Reich” (passée par Oradour-sur-Glane en 1944).

Le wolsangel d’Azov était celui de la “Das Reich” en inversé. Très hypocritement, les nationalistes ukrainiens disaient “mais non, c’est juste un I et un N entremêlés, pour Identité Nationale”, mais cela ne trompe personne.
Il y avait aussi, en arrière-plan du logo d’Azov, un soleil noir inversé derrière le wolfsangel (le soleil noir étant un symbole nazi puis néo-nazi). (Source)

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 06:49
L’affaire de Suez : une humiliation…

« Techniquement, la plus réussie des opérations parachutistes depuis l’Indochine fut celle de Suez. Menée dans le plus grand secret, elle donna aux paras de Massu  l’occasion de pousser leur entraînement à fond et de percevoir des renforts matériels dont l’administration militaire n’était pas coutumière. Toute la 10° Division Parachutiste prit part à cette opération dont la réalisation fut exemplaire, mais dont l’ampleur fut limitée par le cessez-le-feu qui bloqua l’avance des paras français et les frustra de leur victoire … »                                         (« Histoire Mondiale des Parachutistes » (1))

La presse, pour ne pas dire que l’antisémitisme qui ressurgit en France est dû aux islamo-gauchistes et aux intégristes musulmans, nous a ressorti  l’affaire du « détail » – qui date de 1987 – et les  condamnations de Jean-Marie Le Pen pour ses calembours antisémites.

Ceci m’a remémoré un « détail » honteux de notre histoire dont c’est presque l’anniversaire en ce mois de novembre ô combien maussade et pluvieux, l’« Opération Mousquetaire » en 1956, car le lieutenant Le Pen, qui servait alors chez les Légionnaires parachutistes, y participa.

L’affaire de Suez, c’est un épisode militairement glorieux et politiquement  honteux, bien oublié de nos jours. Ce fut  une  magnifique  victoire de nos parachutistes, une victoire qui leur laissa un goût amer car chez les « centurions », on n’aime pas faire tuer des soldats pour rien.

Je réalise, en écrivant cet article, qu’il tombe à deux jours près à une autre date anniversaire, celle de l’inauguration du canal de Suez, le 17 novembre 1969. Une belle œuvre française inaugurée par l’impératrice Eugénie sur le navire « L’Aigle », suivie par Ferdinand de Lesseps et ses cadres à bord du « Péluse », de la Compagnie des Messageries Maritimes. C’est à la France que le monde doit d’ouverture du canal de Suez ; c’était une époque où notre nation était encore grande et fière.

Mais revenons à mon sujet, à savoir l’« Opération Mousquetaire » :

Le conflit de Suez est parti de la volonté de Gamal Abdel Nasser, colonel-président-dictateur  de l’Égypte, de pactiser avec l’URSS, de reconnaître la Chine communiste et surtout de nationaliser le canal de Suez, voie commerciale vitale qui était détenue très majoritairement (2) par des intérêts  franco-britanniques. Cette nationalisation avait pour but, entre autres, de financer la construction du barrage d’Assouan après que les États-Unis et la Banque Mondiale eurent refusé d’accorder des prêts pour le financer. D’autre part, Nasser dénonçait la présence coloniale du Royaume-Uni au Proche-Orient et soutenait  le FLN contre la France dans la guerre d’Algérie.

Dès la fin de l’été 1956, le premier ministre britannique, Anthony Eden, tente de mobiliser  l’opinion publique sur la nécessité, pour le monde libre, d’entrer en guerre contre Nasser, celui qu’il surnomme à juste titre « le Mussolini du Nil ».

Cette crise de Suez  portera le nom d’« Opération Kadesh » mais, pour les parachutistes  de la 10° DP (3), ce sera l’« Opération Mousquetaire ». Quand le conflit éclate, après moult reports, il  oppose l’Égypte à une alliance née d’un accord secret – le protocole de Sèvres – entre l’État d’Israël, la France et le Royaume-Uni. Cette alliance répondait à des intérêts communs: Israël, comme la France et l’Angleterre, avait besoin du canal de Suez pour assurer son transport maritime  mais, en plus, les Israéliens justifiaient leur intervention comme une riposte aux attaques fédayins de plus en plus fréquentes sur leur territoire. Cette crise intervenait dans un climat de guerre froide entre l’URSS et les États-Unis. Ce conflit sera, au final, « arbitré » par les deux  grandes puissances.

Les trois nations alliées vont aligner 34 000 soldats, dont les 8 300 hommes de la 10° DP du général Massu, qui étrenne ses étoiles toutes neuves. Depuis la fin du mois de septembre 1956, le P.C. français est basé sur l’île de Chypre, à  Limassol précisément. Des éléments venus de Kehl, en Allemagne, de Pau, de Bayonne ou de Tarbes, viennent renforcer les unités paras venues d’Algérie.

Le 29 octobre 1956, Israël envahit la bande de Gaza et le Sinaï  et atteint rapidement le canal  de Suez. Le 31 octobre, la France et l’Angleterre entament plusieurs  vagues de bombardements sur l’Égypte afin de forcer la réouverture du canal.

Le soir du 5 novembre, une partie du 2° RPC(4), aux ordres du colonel Pierre Château-Jobert, dit « Conan », appuyée par des commandos du  11° Choc, saute près de la ligne de chemin de fer de Port-Saïd. Nos paras s’emparent de l’aéroport et  permettent l’arrivée massive de renforts aériens.

« Conan » a assuré le succès de l’opération en prenant un risque énorme: faire larguer ses hommes à …150 mètres d’altitude. Il sait qu’il faut 14 à 15 secondes pour que 30 paras « giclent » d’un « Nord 2501 »(5). Ils ont ensuite quelques secondes pour vérifier leur coupole, larguer leur  gaine largable  et  faire une traction avant d’impacter le sol. C’est court mais ça fonctionne (6)!

Au matin du 6 novembre, les 40 et 42° bataillons britanniques peuvent débarquer.

Les Anglais innovent en faisant usage, pour la première fois, d’hélicoptères d’assaut. (Cette technique sera reprise avec succès par les parachutistes français en Algérie).

Passons sur l’effet de surprise et les étapes de ce conflit éclair. Nos paras enfoncent partout les positions égyptiennes. Le 1° REP vient participer à la curée en débarquant par mer, le  6, avec ses « Alligators ». La journée du 7 novembre est consacrée à regrouper les unités. Les britanniques ont donné l’ordre d’un cessez-le-feu pour minuit, personne ne sait encore pourquoi ?

A Chypre, les paras du 1° RPC, ceux du 3° RPC de Bigeard, des éléments venus de Tarbes ou de Bayonne, attendent avec impatience l’ordre d’embarquer pour l’Égypte. « Quand les Russes ont appris que le régiment Bigeard allait sauter, ils n’ont pas hésité et ont menacé d’intervenir … » dira un ancien du 3°RCP. Le régiment de Château-Jobert, a eu, à lui seul, 11 tués et 41 blessés dans ses rangs, éléments du 11° Choc compris, mais il a infligé une mémorable  raclée aux Égyptiens: 203 tués, trois fois plus de  blessés, 153 prisonniers, 531 armes capturées dont 47 canons, mitrailleuses et mortiers.

Le 19 novembre, il est décidé de ne laisser en Égypte que quelques troupes dont le 2° RPC de « Conan », le 1° REP, et une « centaine » du 11° Choc (7).

Les troupes qui attendent à Chypre et qui rêvaient d’en découdre seront doublement flouées de leur victoire. Le capitaine de Verdelhan, mon père, n’aura fait qu’un aller-retour sans gloire à Chypre. Comme d’autres paras il n’aura pas droit aux lauriers des vainqueurs, mais, comme eux, il vivra mal cette nouvelle humiliation. (Il y a quelques années, je suis allé à Chypre avec mon épouse et l’un de mes fils. A Limassol nous avons pris un cargo qui nous a conduits au Caire, puis à Suez. Un demi-siècle après l’humiliation de Suez, j’ai terminé ce chemin que mon père n’avait pas pu faire).

Dès le 21 novembre, des contingents de l’ONU, imposés par les Soviétiques et les Américains, arrivent sur le sol égyptien. Les paras du 2° RPC et du 1° REP sont relevés par des Indiens et des Colombiens ; ils rembarquent pour l’Algérie à partir du  10 décembre. D’autres éléments, maintenus à Chypre, ne rentreront à Pau et Tarbes qu’en février ou mars 1957.

L’arbitrage entre Soviétiques et Américains aura des conséquences graves: après ce conflit, pourtant gagné militairement par les coalisés du protocole de Sèvres, dont Israël, la communauté juive d’Égypte (environ 75 000 personnes) présente depuis plus de 25 siècles, doit quitter le pays. Nasser  proclame que  « Tous les Juifs sont des sionistes et des ennemis de l’État». Des milliers de Juifs se voient forcés de quitter l’Égypte avec une seule valise, après avoir « fait don » de leurs biens au gouvernement égyptien. 35 000 d’entre eux iront en Israël, 10 000 en France, 15 000 au Brésil, et 10 000 aux États-Unis. Une nouvelle fois, des Juifs se voient condamnés à l’exode.

L’Angleterre – la « perfide Albion » – aligne sa politique sur celle des États-Unis, lâchant, du même coup, son allié français. En France, on met en place des bons de rationnement en essence, qui disparaissent seulement en juillet 1957. L’autre conséquence, beaucoup plus grave, c’est que la France perd la face aux yeux du monde. Que la position du FLN en sort renforcée et que les paras français  digèrent mal leur victoire volée et leurs morts pour rien.

En 1987, j’ai rencontré le colonel Château-Jobert, chez un ami commun, près de Saintes. Ce petit homme avait encore, à près de 80 ans, la fougue de sa jeunesse. Sur le fiasco de Suez, il fulminait et en parlait avec colère. Un certain nombre de gens ayant participé à l’« Opération Mousquetaire » feront parler d’eux, plus tard, en choisissant la dissidence: Château-Jobert d’abord, puis Dufour, Denoix de Saint Marc, Faulques, Sergent, Degueldre et bien d’autres.

A Suez, au 1° REP, il y avait aussi « le plus jeune député de France » de l’époque.

Élu sous l’étique de l’UDCA de pierre Poujade(8), ancien sous-lieutenant d’Indochine, il avait « rempilé » comme lieutenant chez les Légionnaires paras. Ce jeune homme bravache et un tantinet « grande gueule » s’appelait Jean-Marie Le Pen. A ma connaissance, sous la 4° République, trois députés, pas un de plus, ont abandonné provisoirement leur mandat  pour aller se battre en Algérie.

Le Pen a eu le courage de mettre « sa peau au bout de ses idées », comme l’écrira plus tard le capitaine Pierre Sergent, et ce comportement force le respect, quoiqu’on pense du personnage et  ses choix politiques ultérieurs. On juge un homme à ses actes, pas à ses propos !

L’« Opération Mousquetaire » a valu à Jean-Marie Le Pen le surnom de « croque-mort de la 10°DP ». En effet, il avait insisté auprès de sa hiérarchie pour que les morts égyptiens soient inhumés selon leur croyance, en direction de La Mecque.

En guise de conclusion, je rappelle que Jean-Marie Le Pen s’était engagé en Indochine pour que les Vietnamiens ne tombent pas sous la coupe des communistes du Vietminh; il défendait des asiatiques. Il a « rempilé »  en Algérie pour que les Algériens pro-français ne soient pas massacrés par les tortionnaires du FLN ; il défendait des musulmans.  Et il s’est porté volontaire pour l’opération de Suez, aux côtés de l’Armée israélienne. Et il se trouve encore des gens pour le traiter de raciste ou d’antisémite. Je tenais à rappeler ces quelques « détails » dont la presse ne nous parle jamais.

Eric de Verdelhan

1)- « L’Histoire Mondiale des Parachutistes ». Production Littéraire; 1974.

2)- 52% par la France, 44% par l’Angleterre et…4% par d’autres.

3)- 10° Division Parachutiste, aux ordres du général Massu.

4)- Régiment de Parachutistes Coloniaux. La 10° DP comprenait, entre autres, les 1°, 2° et 3° RPC  et le légendaire 1° REP.

5)- Plus connu sous l’appellation de « Noratlas ».

6)- En saut d’entraînement, on largue à 400 mètres, et en saut opérationnel à 250 mètres, ce qui est déjà bas !

7)- Pour une raison que je ne saurais expliquer, le 11° Choc parle de « centaine » quand les autres unités parlent de « compagnie ».

8)- Union de Défense des Artisans et Commerçants.

 

 

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 04:43
Un doute sur la vision officielle de Pearl Harbor

Le président américain Franklin Delano Roosevelt avait provoqué les Japonais, en leur lançant le 26 novembre 1941 un ultimatum les sommant de retirer leurs troupes d’Indochine et de Chine (Mandchourie). C’est une réalité historique, mais aussi un secret bien gardé ; cet ultimatum fut caché au Congrès américain et révélé après l’attaque de Pearl Harbor. Tout le monde s’accorde pour affirmer que les Japonais n’avaient pas d’autre choix que la guerre. Ils avaient tout fait pour éviter un conflit avec les Américains. Le prince Kenoye, ambassadeur du Japon aux Etats-Unis, avait à plusieurs reprises demandé à rencontrer Roosevelt à Honolulu ou Washington pour trouver un compromis. Il était même prêt à obéir aux exigences des Américains afin d’éviter la guerre. Mais Roosevelt avait refusé à plusieurs reprises de lui parler, car la guerre avec le Japon était planifiée depuis longtemps – comme auparavant celle avec l’Allemagne.

Simultanément, Roosevelt expliquait au peuple américain : « c’est aux mères et aux pères que je m’adresse, et à qui je fais la promesse suivante, comme je l’ai dit souvent, et je le répéterai encore et encore : je n’enverrai pas vos fils faire la guerre dans des pays étrangers ».

Les militaires américains savaient que les Japonais allaient commencer par attaquer Pearl Harbor, comme le confirment plusieurs sources antérieures :
l’ambassadeur américain à Tokyo, Joseph Grew, envoie une missive à Roosevelt le 27 Janvier 1941, dans laquelle il explique qu’en cas de guerre entre le Japon et les Etats-Unis, Pearl Harbor serait le premier objectif des Japonais.
le membre du Congrès américain Martin Dies (président de la Commission de la Chambre sur les activités antiaméricaines) remet à Roosevelt au mois d’Août 1941 un rapport confirmant que Pearl Harbor serait la cible d’une attaque, et qui détaille le plan de la stratégie d’attaque. On lui demande de se taire.

En 1941, les services secrets américains réussissent à déchiffrer le code militaire et diplomatique secret des Japonais. Roosevelt et ses conseillers connaissent la date exacte, l’heure et l’objectif de l’attaque.
Al Bielek, l’un des deux survivants du projet Philadelphie, me raconta en 1991 qu’il était en poste à Pearl Harbor en 1941 et avait été rapatrié une semaine avant l’attaque, car il devait faire partie du projet Philadelphie, en compagnie de Nikola Tesla. On lui aurait dit qu’il avait été éloigné en prévision de l’attaque, qu’il était trop précieux pour y laisser la vie.

On avertit la base militaire de Pearl Harbor deux heures avant l’attaque, personne n’était préparé, le désastre serait sans pitié. C’est ce que voulait Roosevelt, il pouvait maintenant présenter les Japonais comme des « porcs perfides », les Etats-Unis se devaient de réagir par des représailles.
Devinez maintenant ce que George W. Bush a déclaré à la nation américaine après l’attaque du 11 septembre 2001 : « Ceci est un deuxième Pearl Harbor ! ». Que voulait-il dire par là ? Nous le verrons plus tard.

Voilà donc deux exemples cités de la réalité politique. Pouvez-vous imaginer qu’il existe des secrets qui concernent la genèse de l’histoire des hommes ou des secrets sur des technologies existantes qu’on cache à l’opinion publique, comme le moteur magnétique ou le moteur à eau ?
Vous n’en avez jamais entendu parler ? Je vais vous aider…

En 1992, j’ai entrepris un voyage de six mois dans l’hémisphère Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie. Je rencontrai dans une librairie du Sud de La nouvelle-Zélande un homme, M. Ross, qui me demanda si j’avais envie de lui raconter, de même qu’à quelques-uns de ses amis, mon expérience et mes recherches sur les armes secrètes (disques volants) des Allemands pendant la guerre. Il était à la tête d’un cercle d’amateurs d’Ovni à Dunedin et en contact avec d’autres groupes en Nouvelle-Zélande. Je donnai aussitôt mon accord. Il m’appela le lendemain et m’enjoignit de me rendre chez un de ses amis à Invercargill, à la pointe Sud de l’île, où se réunissait une fois par semaine ce petit cercle.

Après que j’eus exposé mes recherches ce soir-là, l’hôte me dit sur un ton moralisateur : « Vous les Allemands, on vous a bien lavé le cerveau. » Une phrase que je ne pouvais pas comprendre, car je pensais encore que l’Allemagne était un des pays les plus libres, après avoir survécu au national-socialisme. Ce soir-là, je devais comprendre que je me trompais : l’homme me conduisit dans une pièce remplie de livres et de cassettes vidéo, qui traitaient des sujets n’existant pas de manière officielle. Il m’expliqua que tous ces ouvrages étaient interdits dans mon pays. Il y avait des livres sur les recherches des Allemands sur l’antigravité, l’énergie libre, les expéditions lunaires, la face cachée du Troisième Reich, les francs-maçons, les poisons dans l’alimentation, des personnes ayant guéri de maladies incurables, la Terre creuse et les bases souterraines, les contacts des extraterrestres avec nos gouvernements.

Un homme de ce cercle m’appela le lendemain, car il voulait me montrer certaines choses. il vint me chercher et nous roulâmes pendant deux heures à travers une forêt primaire pour atteindre une petite maison. Il m’indiqua que personne ne la connaissait et que, si je devais me cacher un jour, je pourrais m’y réfugier. Il ajouta que si je voulais construire une soucoupe volante, l’endroit s’y prêtait parfaitement. La proposition me parut étrange. Je fus étonné aussi lorsqu’il alluma en pénétrant dans la maison, alors qu’il n’y avait pas de ligne électrique à l’extérieur. Je l’interrogeai et il me prit par la main en me montrant une petite machine dans la cave, qui ronronnait doucement. Il me dit : « Voici la raison principale de notre venue ici. » Je cherchais le fil d’alimentation et une prise dans le mur, mais en vain. L’homme m’expliqua qu’il s’agissait d’un convertisseur magnétique, un générateur de courant électrique, qui n’avait besoin d’une impulsion extérieure qu’au départ, à l’installation. Cette impulsion venait d’une petite roue, placée sur le côté de la machine, à faire tourner une fois. Ce générateur pouvait donner assez de courant pour une grande maison ou, dans un modèle plus grand, pour une voiture.

Cet homme était né britannique, il avait émigré en Nouvelle-Zélande après avoir essayé en vain de vendre son invention en Angleterre, où il avait même reçu des menaces de mort. Il n’avait pas trouvé d’autre issue que de quitter son pays et de se taire. Voilà pour le côté technique. Là, vous vous dites sans doute :
Fantastique, ce moteur magnétique. Si j’en installais un chez moi, je n’aurais plus à payer mon électricité. Le chauffage et l’eau chaude seraient gratuits. Je pourrais aussi mettre une serre dans le jardin, que je chaufferais gratuitement en hiver, et faire pousser ce que je mange. Je m’achèterais une voiture électrique, plus d’essence à payer, et je préserverais l’environnement. En faisant mes comptes, je m’apercevrais qu’en déduisant les coûts d’essence, d’électricité et d’alimentation, je pourrais travailler moins… Je pourrais aussi acheter un avion d’occasion avec mes amis, y installer un grand générateur, nous rendre sur la Lune pour vérifier par nous-mêmes ce qu’il en est réellement de son atmosphère.

Il n’y a pas de limites à l’imagination dans ce domaine. Tout devient possible. Dans votre euphorie, vous vous êtes dit que cela créerait également beaucoup de chômage dans l’industrie du pétrole et le secteur de l’automobile, chez les chauffagistes, etc.
Etes-vous conscient que vous servez là les forces qui veulent toujours le bien en détruisant ? Vous serez le déclencheur d’une misère infinie, des gens vous haïront, car vous aurez ruiné leur vie. Je sais, vous ne vouliez faire que du bien…

Je ne veux en aucun cas vous détourner de l’énergie libre – au contraire. Elle est notre avenir, et sera mise sur le marché un jour ou l’autre (le plus tôt sera le mieux), ce qui enrichira le monde et le bouleversera. Vous savez que chaque chose a son revers ici-bas. Parfois, il est important de prendre les décisions qui présentent un avantage pour la majorité des gens, mais peuvent détruire ceux qui sont attachés aux technologies conventionnelles, s’ils n’arrivent pas à penser et à agir différemment.

C’est ce qui s’est produit, quand on a commencé à introduire l’ordinateur. Il nous a simplifié la vie ; en même temps, il a fait disparaître beaucoup de métiers et continue de mettre des gens au chômage. Seriez-vous prêt à y renoncer aujourd’hui ?
C’est la loi de polarité.
Ces exemples vous permettent de prendre conscience que vous blesserez et attaquerez des gens, quel que soit le chemin que vous choisissez, même si vous êtes un idéaliste habité de motivations inoffensives.
Une invention – un petit moteur – que j’ai pu découvrir dans une jungle lointaine devient une « arme » qui changera le destin de millions de personnes.

Vous comprenez maintenant que la connaissance de certains secrets puisse se révéler dangereuse, qu’un esprit innocent, dans sa spontanéité, pourrait être à l’origine de destruction et faire beaucoup de mal s’il n’apprend pas à les manier.
Je prétends ici et maintenant que les trois cents familles dont je vous ai parlé sont si riches et puissantes car elles détiennent un savoir secret, sur quelque chose dans le monde extérieur et autre chose se trouvant en nous, qui fut consciemment caché au plus grand nombre.

Les gens naïfs nous expliquent qu’il n’y a plus de secrets aujourd’hui, que la planète a été explorée et l’histoire est connue de tous. Pourquoi y a-t-il des services secrets qui emploient des milliers de collaborateurs, si tout le monde sait tout et que tout est connu ?
Je me rappelle un entretien avec un intellectuel ne croyant ni en Dieu ni au Diable, sans parler de l’âme, de l’intuition et des lois cosmiques. Il n’y aurait aucune base scientifique pour tout cela, rien qu’un fatras d’élucubrations. Quand je lui demandai s’il aimait sa femme, il m’en assura d’un air convaincu.

Je lui répondis que c’était faux, qu’il mentait, et il commença à grimacer et à s’emporter. Je lui expliquai que l’amour n’existait pas et qu’il n’y en avait aucune preuve scientifique, et le priai de redescendre sur terre. Il n’y a pas d’amour, car ce que la science ne peut expliquer n’existe pas.
Evidemment, je lui expliquai que je l’avais provoqué volontairement, en lui retournant son argumentation bancale. Il me répondit que, de temps en temps, il avait eu des pressentiments que son côté cérébral ne pouvait expliquer…

Ce n’est pas nécessaire, mais refuser quelque chose qu’on ne comprend pas tout de suite n’est pas juste. Ainsi en est-il des secrets. Réfléchissez : il existe des centaines d’instituts de recherche, qui ne font qu’analyser les gens, leurs habitudes, leurs comportements et leurs besoins. Il y a en Europe beaucoup d’instituts qui s’intéressent à la guerre psychologique, comme le Tavistock Institute. Que pensez-vous qu’il advient des résultats de ces études et expériences ? Finissent-ils à la poubelle ou les remet-on à ceux qui ont fondé et financent ces instituts ? Et là, nous nous retrouvons dans les milieux des puissants et des riches…
Pensez-vous que les mécanismes de la pensée humaine et de la vie soient déchiffrés depuis longtemps ? Ils le sont, de façon définitive. Les puissants, les magnats, se servent de ces mécanismes à leur avantage et à votre désavantage. Je me demande seulement pourquoi vous ne le saviez pas, et ce que vous allez faire de ces connaissances. Nous revoilà donc au même chapitre : à quoi nous sert ce savoir si nous ne savons pas l’intégrer dans notre vie personnelle ?

C’est une bonne raison pour essayer d’en savoir plus sur les secrets de la vie.
Dans mes livres précédents, j’ai mis l’accent sur les secrets négatifs, menaçants et désagréables de la vie. Il y avait un besoin de rattrapage de l’autre côté – du côté agréable, qui nous libère et nous construit.
Car n’est-ce pas ce que nous cherchons tous – le bonheur, la santé, la prospérité, les voyages, la paix ? C’est possible, mais demande d’être prêt, motivé à accepter l’apparition de nouveaux éléments dans ma vision du monde, afin de mieux le regarder, de l’exploiter et de développer la confiance que la vie peut m’offrir encore plus que je ne l’avais imaginé, car c’est… un monde miraculeux.

D’APRÈS JAN VAN HELSING AUTEUR ALLEMAND

Jean Saunier

 

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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 03:36
Palestine et peuple palestinien, où est votre histoire ?

À quel moment la Palestine et le peuple palestinien furent inventés ?

Contrairement au Français qui désigne un habitant de la France (mais aussi une langue), un Palestinien est censé désigner un habitant de la Palestine ; mais dans l’histoire il n’existe aucune langue palestinienne contrairement au français, à l’anglais, au néerlandais, à l’hébreu, etc. Le Palestinien est arabophone et n’a aucune langue issue d’une histoire millénaire et nationale. Il faut y voir, nous dit Guy Millière dans son livre « Comment le peuple palestinien fut inventé », une falsification récente de l’histoire des années 60 et orchestrée par les médias d’ultra-gauche pour faire du buzz, et du monde arabe. Ces derniers, n’acceptant pas l’essor civilisationnel extraordinaire d’Israël, décidèrent que cet État était un État de trop ! Il fallait alors, pour cette raison, le détruire, en jetant les Juifs à la mer ! Dixit la charte du Hamas (sic).

À cette époque, entre 1948 et 1960, le peuple palestinien n’existait pas, la presse n’en parlait pas. Ce peuple n’existait pas il y a un demi-siècle. Les Palestiniens sont des Arabes musulmans à majorité arabophones, et venus en   « Palestine » dans le sillage des pionniers juifs, générateurs d’emplois, de travail et de revenus, pour des populations oisives et pauvres dans leur pays d’origine. Pour comprendre ce phénomène de migration dans l’ex-Palestine sous mandat britannique, il suffit de le comparer au même phénomène immigrationniste en France, et ses vagues de migrants qui traversent la mer pour trouver : travail, bien-être et liberté. Qui peut nous citer un roi ou un président palestinien à travers les siècles de l’histoire, en dehors d’Arafat et d’Abbas ? Même l’OLP, c’est inouï, ne se réclamait pas du peuple palestinien !

L’OLP de Yasser Arafat a été créée dès 1965 pour libérer la Palestine au moyen du terrorisme, afin que cette étendue de terre, (ressemblant un peu à la Corse), qui incluait légalement l’État d’Israël, devienne complètement arabe. Ce fut le but de la guerre des Six Jours, trois ans plus tard, en 1967.
Il fallait que la Palestine soit « judenrhein » : sans aucune présence des Juifs. Nous découvrirons plus loin comment, par la terreur, par des sources de financement énormes et occultes, évaluées en milliards de dollars et versées par vous, vos élus, vos États-nations occidentales, à l’insu de votre plein gré, durant des décennies, puis par l’éducation à la haine des jeunes générations depuis leur enfance, et vous apprendrez que tous les ingrédients sont prêts pour créer, à dessein, la poudrière palestinienne et le piège mortel pour Israël.

Une stratégie complotiste de niveau international va se mettre en place, lentement mais sûrement, parfois à bas bruit, mais toujours en collusion avec les médias français pro-palestiniens. Leur seule volonté masquée, leur inavouable finalité sera devenue obsessionnelle pour détruire l’État d’Israël. On expliquera, plus loin, comment cette imposture palestinienne s’est mise en place !…

Historiquement ce sont les services secrets égyptiens, en cordée ou collusion avec le KGB russe, qui ont inventé le mot « peuple palestinien ». Sans cette notion fondamentale, le concept de libération nationale d’un peuple décrit machiavéliquement comme spolié de sa terre et opprimé militairement par les Juifs n’aurait jamais pu se mettre en place durant ces décennies de propagande médiatique à marche forcée qu’on n’a pas oubliées. Pour la gauche et l’ultra- gauche française, qui avaient abandonné politiquement la lutte syndicale ouvrière et ses prolétaires, le changement de peuple, issu de l’immigration, inculte et dénué de biens, devenait une aubaine, une rente idéologique inespérée, et surtout une réserve inépuisable d’électeurs, qui allaient enfin amener la gauche au pouvoir en 1981…

Shoah et naqba en concurrence mémorielle dans une Palestine judenrhein

Avant 1967, il n’y a aucune trace de Palestine ni de peuple palestinien. Sous le mandat britannique, les anciens Palestiniens vivant en Palestine étaient essentiellement des Juifs ! Il faut y voir un vol ou une usurpation d’identité dans une machination, un complot généralisé.
Or, la création officielle et légale de l’État d’Israël en 1948 devenait une catastrophe (naqba) car elle contrariait l’idée d’une Palestine « judenrhein ». Pour la manipulation des esprits candides, la naqba a été inventée pour supplanter ou remplacer la Shoah dans la concurrence mémorielle. Il faut y voir une surenchère victimaire qui cristallise les identités et engendre des formes de radicalisation collectives sublimées par le terrorisme.
La naqba a été forgée afin que les Palestiniens puissent parler de génocide pour perfidement copier les Juifs avec la Shoah. En 1948 il y avait 500 000 réfugiés qui ont quitté le territoire d’Israël. Aujourd’hui ils sont plus de 5 millions répartis entre la bande de Gaza et la Cisjordanie. Avec une population qui a été multipliée par dix en 60 ans, prononcer le mot de génocide dans de telles conditions de croissance devient une infamie. Il existe un statut de réfugié qui se transmet de père en fils par l’UNWRA et qui détourne des sommes considérables. Vérifiez par vous-même !

Si la communauté internationale n’était pas devenue irresponsable, aveugle et sourde, à dessein, nous dit David Horowitz, elle dénoncerait, en toute rigueur, ce révisionnisme de l’histoire, même s’il bouleverse la géopolitique de cette région. Comment alors, en toute neutralité et objectivité, dénoncer la contrefaçon ?

Argumentaire incontestable

Le premier est que le peuple palestinien n’existant pas avant 1960, la notion de “Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes”, régulièrement invoquée pour justifier la revendication d’un État palestinien sur la Palestine ancienne, ne s’applique pas.

Le deuxième est que ce peuple ne peut revendiquer aucun lien historique – après 1960 – avec Jérusalem. Ainsi, toutes les résolutions de l’UNESCO attribuant un patrimoine aux Palestiniens sont les travaux de faussaires, et leurs liens avec les lieux saints de Jérusalem ou de Bethléem : sont des mensonges éhontés, inacceptables.

Le troisième est que les quelques 5 millions de « réfugiés palestiniens » comptabilisés par l’UNRWA ne sont pas des réfugiés palestiniens. Ce ne sont même pas des réfugiés tout court. Au mieux, certains de leurs aïeuls étaient des travailleurs immigrés, venus habiter la région. On ne fait pas un peuple avec des travailleurs immigrés venus de Syrie, d’Égypte, de Jordanie ou de plus loin encore ! Combien d’entre eux sont venus des contrées voisines comme travailleurs immigrés, pour travailler dans les entreprises créées par les Juifs arrivés massivement d’Europe en Palestine ottomane au début de l’ère industrielle, dans la seconde moitié du XIXe siècle ? Combien vivaient déjà sur place ? Les chercheurs ne veulent pas le savoir, ni le dire, craignant de dévoiler au monde la vérité et ses contradictions idéologiques découvertes !

Le quatrième est intéressant car il jette de la lumière sur des questions restées sans réponses :
⦁ Q : Pourquoi, avant la déclaration l’État d’Israël de 1948, les Arabes qui vivaient sur place n’ont jamais senti le besoin de se constituer en État ?
⦁ R : Parce qu’ils ne voyaient pas, et n’étaient pas, un peuple.
⦁ Q : Pourquoi, lorsque la Jordanie a occupé la Judée Samarie pendant les 19 ans de 48 à 67, les Arabes de la région n’ont pas dénoncé l’occupation jordanienne de leurs terres ?
⦁ R : Parce qu’ils ne voyaient pas cela comme leurs terres.
⦁ Q : Pourquoi l’occupation jordanienne ne leur posait-elle pas problème, et pourquoi n’a-t-elle fait naître en eux aucune revendication ?
⦁ R : Parce que c’était pour eux l’occupation de la Terre des Juifs, pas la leur.

Les Arabes ne se voyaient pas comme un peuple, encore moins comme un « peuple palestinien ». Ils n’avaient aucune revendication territoriale. La preuve ultime est que la première convention de la création de l’OLP ne parle même pas d’un État ou d’un peuple palestinien.

Le cinquième point est que si le besoin d’être un peuple constitué au sens étymologique n’est pas attesté, alors il ne s’agit aucunement d’un peuple. Par définition un peuple est une entité, un « ensemble d’êtres humains formant une communauté structurée, d’origine commune ». Or, il faut y voir un peuple « politique », fabriqué de toutes pièces, instrumentalisé dans un complot en réactions hostiles à Israël, en vue de délégitimer, à termes, cet État de trop !…

Question : Peut-on légalement légitimer le mot peuple s’il n’a ni passé, ni histoire, ni terres ancestrales, ni archéologie, ni aucun droit sur ces terres ?… La réponse est NON !

Faut-il y voir un peuple imaginaire que des instances politiques perfides ont placé là, à dessein, afin de créer une guerre fratricide sans fin, comme la guerre de Cent Ans en France contre les Anglais ? Sauf qu’il n’y a pas de Jeanne d’Arc en Israël, juste une guerre sans fin, dont le motif a été implanté fallacieusement, sur des personnes incultes, dans le plus grand mensonge de l’histoire du Moyen-Orient, véhiculant l’idée fausse que les Juifs sont des imposteurs qui occupent « leur terre », et qu’elle « n’est pas à eux » !…

⦁ Il est impossible pour les Palestiniens de se constituer en peuple avant 1960, et de revendiquer une archéologie, une histoire, et des racines qui remontent 1000 ans plus tôt. Sauf à nier la réalité, et bénéficier de la complicité d’organismes internationaux comme l’ONU, l’UNESCO, l’UNWRA et l’UE.

⦁ Avant 1960, l’origine des Arabes de la région venait d’ailleurs. Arafat est un Égyptien né au Caire !…

⦁ Les « frontières de 67 » mises en avant ne peuvent pas exister puisqu’il n’y a pas d’État de l’autre côté de cette              « frontière ». Pas d’État, pas de frontière, pas d’occupant israélien d’un autre État. Trouvez l’erreur !…
Comme toute la mécanique de cette machination a échoué, contrairement à ce que disait le nazi Goebbels sur le mensonge, il ne restait plus que le terrorisme et la guerre pour avoir raison par la force de détruire aveuglément l’autre. Israël et sa population, agressés sauvagement par le terrorisme, ont toujours été en position de défense, conformément au droit international des agressés lorsqu’il est reconnu.

La quasi-totalité des habitants de Judée-Samarie se considéraient comme des Jordaniens venant du pays d’origine. La confusion entre Jordanien et Palestinien vient du fait que la Jordanie venait d’être créée sur le sol de Palestine. Quant aux habitants de Gaza, eux, ils venaient d’Égypte, et par conséquent n’avaient aucun problème avec une Jordanie occupant Jérusalem et la Judée. Leur pays désignait l’endroit où ils habitaient, et cet endroit n’était pas jordanien mais palestinien. Étant donné que la Jordanie a été créée en/et dans la Palestine sous mandat britannique, certains esprits se plaisent à proposer de rassembler Gaza et la Cisjordanie à la Jordanie, qui devient de fait la Palestine. Pourquoi ne pas essayer cette proposition si elle conduit Allah paix !
Il n’y a aucune trace de peuple palestinien avant 1960 dit Google-Ngram et ChatGpt.

La Palestine actuelle est géographiquement fragmentée en deux parties distinctes. La Cisjordanie ou West Bank (5 800 km2) et la bande de Gaza (360 km2) au bord de la Méditerranée.

Il est fort dommageable qu’il n’existe presque pas de manuels, objectifs et neutres, sur l’histoire des origines du conflit arabo-israélien qui dissertent honnêtement sur les droits des uns et des autres.

Google a un outil de recherche peu connu mais bien utile (Ngram), qui fouille non pas les sites internet mais tous les livres, magazines, journaux, périodiques publiés depuis 1800 jusqu’à nos jours, et il vous dit combien de fois les mots clefs que vous recherchez ont été mentionnés – par année.

Si vous tapez “Palestinian people”, “Palestinian state” dans Google Ngram, vous obtenez le graphique ci-dessous, qui vous indique depuis quand le peuple palestinien est mentionné dans les livres. Il n’existe rien avant 1960 ! Pour être sûr, Jean-Patrick Grumberg a fait une comparaison : il a tapé “peuple français”, la différence saute aux yeux :
En français la recherche “peuple palestinien” faite sur les livres, magazines et journaux imprimés en langue française, renvoie exactement le même résultat : il n’existe aucune trace d’un “peuple palestinien” dans l’histoire – avant 1960.

Que dire de l’existence du peuple juif et de l’État d’Israël ?

Quant au peuple juif, il n’a nullement été inventé contrairement aux délires de Shlomo Sand, qui a des problèmes psy avec sa propre histoire. Ainsi, nous dit Guy Millière, que lorsqu’un Juif (tel Sand ou Norman Finkelstein) a la haine de soi, il devient alors un exemple providentiel pour tous les antisémites notoires ainsi que tous les autres destructeurs d’Israël.

Ce peuple juif existe parce qu’il a un passé multimillénaire, une archéologie, une histoire commune, une langue hébraïque, une culture judaïque, une religion originelle, et, depuis 48, un État retrouvé, des traditions ancestrales, une loi et attribué légalement après des siècles d’errance et de spoliation.
Parmi toutes les villes, villages, hameaux, un seul est une ville arabe : al Ramle. Tous les autres sont d’origine hébraïque – ils ont été créés par les Juifs, qui habitent la région sans discontinuité depuis environ 5 000 ans. Israël existe et résiste aujourd’hui. C’est un pays exemplaire en termes d’accomplissements scientifiques, économiques, médicaux, politiques, et humains.

Or, depuis trop longtemps, nous dit Guy Millière, les faits historiques les plus élémentaires concernant le Proche-Orient sont mis sous le boisseau et recouverts d’une chape de plomb. Il est temps de rappeler aux médias français et au monde que le sionisme est tout simplement un mouvement de libération nationale du peuple juif. Israël n’a jamais         « volé » la terre d’un supposé « peuple palestinien, qui vivait sur son territoire depuis des siècles ». Il faut y voir une accusation inventée par des antisémites-antisionistes. Malgré toutes les tentatives de ces imposteurs antisionistes qui essayent de crédibiliser la Palestine, allant jusqu’à nier celle d’Israël, l’« État palestinien » n’existe toujours pas ! Rappelons que pour l’ONU, la Palestine n’est pas reconnue comme un pays mais comme un État observateur, non membre, depuis la fin de l’année 2012.

La création de l’État d’Israël par un vote majoritaire à l’ONU en mai 48 n’a été accepté par aucun pays arabe voisin. Chaque groupe ou peuple au sein d’une nation a le droit d’exister. Ce droit d’exister est aussi un droit de vivre, à la condition qu’il ne soit pas en guerre fratricide, avec un autre groupe ou peuple, dans une volonté génocidaire. Détruire l’autre, pour sa différence, pourquoi ?

Une brochure, écrite en 1924 par le Conseil suprême musulman, atteste de l’histoire du peuple juif

Une brochure (voir vidéo ci-dessous), publiée en 1924, par le Conseil suprême musulman, le WAQF en charge du Mont du Temple à Jérusalem, explique aux visiteurs que ce site est en lien avec le temple du roi Salomon et que l’identité de ce site et indiscutable. Il est écrit qu’en ce lieu le roi David avait érigé un autel dédié au dieu des Hébreux. Preuve indéniable que le peuple juif est sur sa terre avec son histoire. Cette brochure ne serait pas publiée ni distribuée de nos jours pour des raisons idéologiques et politiques évidentes qui nient la légitimité d’Israël sur sa terre ancestrale.

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Une telle brochure contredit la propagande politique de trois décennies de nombreux médias pro-palestiniens en France. Ce qu’il faut retenir ressemble à une théorie du complot incroyable mais vrai. Les faits parlent d’eux-mêmes. Un complot sans doute mondial, que peu de monde va vouloir comprendre, accepter et partager. Ce complot est indéniable. Il est inscrit dans la charte du Hamas. Il vise à plus ou moins long terme à détruire Israël. Comment affirmer qu’il existe bel et bien ? Essayons de l’expliquer simplement.

J’ACCUSE !

Certains responsables occidentaux, sans doute plus par souci électoraliste que par lâcheté politique, ignorance, bêtise, pacifisme, ou antisionisme d’avoir voulu empêcher les Israéliens de se défendre contre les ennemis de l’humanité. Contre ces prédateurs inhumains, ces sortes de monstres sanguinaires sortis de la préhistoire de notre civilisation que notre civilisation a sciemment, à dessein, laissés se développer, se nourrir et généreusement croître pour passer à l’action barbare. Vous avez refusé, pour mentir à l’Histoire, de les désigner comme des islamo-nazis du Hamas, des Daesh.

J’accuse l’Occident de leur avoir apporté un soutien cynique, financier chiffrés par milliards, années après années, au régime islamique totalitaire du Hamas régnant à l’image du IIIe Reich dans la bande de Gaza et ne masquant pas son antisémitisme, son antisionisme et leur haine viscérale d’Israël et des Juifs.

J’accuse l’absence de réaction qui corrobore un soutien cynique et perfide de ces pays occidentaux dits démocratiques qui affectionnent la dictature du Hamas, qu’ils ont financé avec l’argent de nos impôts, depuis trois décennies ! Ces sommes colossales n’ont jamais profité au soi-disant peuple palestinien pour cause de misère et de prison à ciel ouvert mais tout aux dirigeants du Hamas et de leur train de vie princier. Les mensonges et manipulations vont éclater, et éclatent, d’ores et déjà, au grand jour.

J’accuse cette volonté antisioniste inavouée de financer l’effacement d’Israël depuis 3 décennies à fonds perdus.

J’accuse la finance mondiale d’ignorer toutes ces années de savoir où et comment était utilisé cet argent. J’accuse qu’ils ont feint d’ignorer dans quelle poche il se déversait par millions et milliards de dollars. À la fin de cette guerre, il sera temps de demander des comptes à cet Occident devenu complice d’un complot en collusion avec cette dictature laquelle en lançant le slogan : « Libérez la Palestine de la rivière à la mer » masque le sens réel de ce slogan que je crie à l’infini : celui de détruire Israël, et de tuer les Juifs du Jourdain à la Mer.

J’accuse l’Occident d’avoir perdu de vue – quel que soit la couleur de ses élus politiques – que la guerre menée par Israël contre l’Iran, le Fatah, le Hamas et le Hezbollah est un test de survie pour Israël et notre civilisation. Or, les grandes figures de l’histoire qui ont vaincus les nazis : de Gaulle, Churchill et Staline sont devenus des modèles du genre pour les soldats d’Israël. Ces soldats mènent une guerre de rues extrêmement difficile, jamais menée par aucune armée au monde dans la bande de Gaza.

Au milieu de champs de ruines de Gaza Nord se trouvent 20 à 30 000 vipères venimeuses masquées se transformant en snipers, cachés dans les ruines des maisons ou dans d’interminables tunnels de plusieurs centaines de kilomètres. Ces valeureux soldats israéliens, pères de famille et d’enfants, font la guerre comme vous ne pouvez l’imaginer pour défendre leurs familles et leur pays. Ils vivent la bataille de Stalingrad des Russes sous Staline. Ils prennent quartier par quartier, maison par maison, pièce par pièce, tunnel par tunnel, au péril de leur vie, (déjà plus de 350 soldats sont morts) pour retrouver les caches d’armes, de roquettes et d’explosifs. Retrouver les 240 otages civils détenus dans des conditions inhumaines, et les délivrer tout en anéantissant les terroristes du Hamas, cette organisation terroriste qui n’a plus rien d’humain, après les massacres insoutenables commis, n’en déplaise aux révoltés pour la Palestine, des rues et universités américaines, anglaises et françaises.
La bataille de Stalingrad a été une victoire pour la Russie de Staline, elle le sera pour Tsahal, l’armée d’Israël.

J’accuse l’absence de réaction des lois de la guerre des accords de Genève qui interdisent la prise d’otages civils. Ces prises d’otages sont qualifiées de crimes de guerre et de crimes contre l’Humanité par les conventions de Genève. Ces accords ou conventions sont issus des lois de la guerre signés par tous les pays du monde. Qui a observé une réaction de contestation de l’ONU ou d’un État démocratique allant dans ce sens ?… Personne, aucune juridiction n’a osé faire, même un rappel à la loi ! Complicité, connivences, peur ?

J’accuse les pays occidentaux d’ignorer jusqu’à ce jour que transformer cette bande de Gaza de 40 km de long en camp retranché, et sur laquelle se sont développés plus de 2 millions de personnes, sans penser un seul instant que ce camp deviendrait un jour une poudrière et un piège mortel pour Israël !

J’accuse les politiques occidentales démocratiques qui rejoignent implicitement celle des islamo-gauchistes.

J’accuse les médias politiquement complices d’avoir patiemment élevé et nourri, des années durant, les enfants à la terreur pour en arriver là !

J’accuse votre absence d’aide dans les massacres de civils, à la barbarie, aux carnages, à la guerre par procuration faite par des idiots utiles, incultes et décervelés pour servir de chair à canon contre Israël.

J’accuse les décideurs et influenceurs américains de feindre d’ignorer que les Gazaouis : cette population civile protégée, intouchable, sont les géniteurs des enfants de salauds qui ont lancé des dizaines de milliers de missiles, qui ont violé des femmes, qui ont pris des centaines de civils en otages et massacré plus de 1200 autres. Comment voulez-vous, Monsieur Obama, qu’un pays se relève d’une telle tragédie mortelle ?…

J’accuse le système idéologique, prosélyte et conquérant, mis en place par le prophète chamelier, depuis son origine, d’être devenu un verrou anthropologique qui empêche l’investissement dans le travail, ruine tout espoir de construire une économie et de générer une sou- culture qui ne peut survivre que par la prédation et la haine meurtrière de l’autre. Quand seront-ils capables d’autocritique, ce qui leur permettrait de se sortir de leur condition de prédateurs et de pilleurs depuis 615 de notre ère ?…

L’histoire devra s’assurer que les Israéliens ne s’inspireront jamais du modèle suicidaire des Hébreux de Massada. Lesquels après 3 ans de siège, ont préféré brûler leurs bâtiments avant de tous se suicider en masse. C’est ainsi que les ont trouvés les Romains, nous raconte Flavius Josèphe.
Non, les Israéliens ne choisiront jamais, comme au temps de Pétain et de Chamberlain, leur destruction, leur extermination et leur déshonneur. Ils sont condamnés à vaincre !…

Il est révolu le temps où les Juifs se laissaient mourir en silence dans un camp infesté de nazis, derrière des barbelés en pyjamas rayés, ou encore le temps des dhimmis où le Juif devait baisser la tête lorsqu’il croisait un musulman, pour recevoir un coup de pied ou de bâton du persécuteur monté sur un bourricot.
Les Juifs ont un pays, une langue, une armée, un État bien défendus.
Le dernier rempart de la démocratie, de notre civilisation de notre avenir…

Patrick Granville

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