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18 juin 2017 7 18 /06 /juin /2017 00:40
Témoignage-choc : la hérarchie policière protège les milices d’extrême gauche

Un témoignage édifiant d’un des CRS blessés lors des violences urbaines commises le 1er mai à Paris a été diffusé ce jour par BFMTV. Régis Debord, délégué syndical à l’UNSA Police, a profité en effet de la liberté d’expression que lui confère son statut pour dévoiler un véritable scandale : les ordres ayant pu permettre de neutraliser ce qu’il qualifie à juste titre de « tueurs de flics » n’ont pas été donnés !

Blessé au cou, le CRS explique en effet que les 150 individus venus pour en découdre avec les forces de l’ordre ont été séparés du reste des manifestants, faisant face aux policiers qu’ils ont ciblés avec des projectiles dont des bombes incendiaires. Dans cet affrontement, les CRS disposaient d’un engin canon à eau et de lanceurs de balles de défense. L’ordre d’employer ces armes non létales mais efficaces dans ce genre de situation n’a tout bonnement pas été donné.

Régis Debord, l’un des policiers blessés, dénonce l’attitude de sa hiérarchie

Voir son témoignage édifiant : Lien

Le résultat, la France entière a pu le découvrir avec les images choquantes de ce CRS en flammes que ses collègues ont dû éteindre à mains nues. Il a été grièvement brûlé au visage et aux mains. Seules 4 interpellations ont été ordonnées. 

Un CRS en flammes suite à la projection d’une bombe incendiaire le 1er mai à Paris (AFP)

Le CRS a fait part de la colère des policiers face à ce grave dysfonctionnement de la chaîne hiérarchique, dénonçant la volonté manifeste de ne pas interpeller ceux que le ministre de l’Intérieur a lui-même qualifiés de « casseurs professionnels ». Professionnels ? Un qualificatif qui devrait aussitôt appeler à la question suivante : par qui sont-ils payés ?

Rappelons que lors des violences urbaines commises par les mêmes « ultras » en marge des manifestations contre la Loi Travail à Nantes et à Rennes, des CRS avaient déjà dénoncé les mêmes absences d’instructions ayant pour effet immédiat de les exposer à des blessures graves, au point d’y risquer clairement leur vie.

Cette complaisance et ce laxisme sont inacceptables, tant il est clair que la hiérarchie policière directement mise en cause par les forces de l’ordre reçoit ses instructions du plus haut sommet de l’Etat.

Pour mémoire, lorsqu’ils sont en unité constituée, les CRS tout comme les gendarmes mobiles ne peuvent agir d’initiative, et qu’ils sont dès lors tributaires des instruction qu’on leur donne, ou comme dans ce cas précis, qu’on ne leur donne pas.

L’absence d’instruction permettant une riposte adaptée et ferme n’a pas seulement pour effet d’exposer gravement les policiers qui paient un lourd tribut face à ces hordes organisées et déterminées, cela conduit à une escalade de la violence chez ces individus qui se sentent galvanisés par le laxisme dont ils bénéficient obstinément.

Si la hiérarchie policière persiste à courber l’échine par carriérisme au point de mettre en péril la vie de ses subordonnés, il est à craindre à l’avenir, face à ces « tueurs de flics », qu’un policier en arrive à utiliser son arme de service pour sauver sa peau. Il ne faudra alors pas l’accabler.

Sébastien JALLAMION

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